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Le Secret de Christophe Colomb

De passage à Paris le 7 mai dernier, José António Afonso Rodrigues dos Santos a présenté sa dernière fiction ‘Le secret de Christophe Colomb’. Journaliste de guerre et présentateur vedette du 20 heures de la RTP au Portugal, il enseigne aussi à l’université de Lisbonne. Il a débuté sa carrière de journaliste dès l’âge de 17 ans comme stagiaire pour Radio Macao (alors colonie portugaise en Chine) où il vivait à l’époque. En 2002, l’un de ses amis lui demande d’écrire une petite histoire pour un magazine littéraire, et sent rapidement en lui un talent d’écrivain. Il continua quelques temps à écrire de petites histoires pour ce magazine jusqu’à écrire son premier roman de 200 pages en 2 semaines de temps. « C’est ainsi que je suis devenu écrivain, par accident ! » nous confie José. Depuis 13 ans, José Dos Santos a rédigé de nombreux essais et écrit quatorze romans traduits en une vingtaine de langues. Il a reçu en 2009 le prix du club littéraire de Porto et en 2012 le prix du meilleur roman portugais.

‘L’histoire de Christophe Colomb est fascinante, les historiens racontent qu’il était un pauvre plébéien de Gênes, illettré alors que celui qui découvrit l’Amérique connaissait les mathématiques, la cosmologie et le latin. Christophe Colomb était marié avec Dona Filipa Moniz Perestrello issue de la noblesse portugaise. Comment cela aurait-il été possible à cette époque, les nobles n’épousaient pas les gens du peuple ? N’est-il pas plus grisant, pour l’écrivain que je suis, de rechercher une vérité plutôt que d’inventer une histoire ? Les investigations et l’écriture de ce roman m’ont pris une année et m’ont fait voyager du Portugal en Italie et jusqu’à Rio de Janeiro. Toutes les informations reprises dans mon livre sont vraies. J’adore écrire et j’espère que le lecteur ressent ce plaisir’ nous explique, passionné, l’écrivain.

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Des criquets dans nos assiettes

Non officiellement autorisée mais tolérée en Europe, l’entomophagie  n’est pas encore considérée comme une vraie ressource alimentaire mais aliment pourtant les débats depuis déjà plusieurs années.

« L’avenir passera par les insectes, l’élevage s’insère dans le circuit du développement durable et il est une piste pour recycler nos déchets alimentaires. La consommation est recommandée par la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations) et l’ONU » nous explique Nicolas Lesur, fondateur de Dimini Cricket, le 2ème élevage français d’insectes.

Créée voilà tout juste un an, la TPE icaunaise occupe deux personnes à plein temps. « Je souhaitais agir pour notre planète, c’est ainsi qu’est née l’idée de cette structure qui ne demande qu’à se développer. Nous sommes spécialisés dans l’élevage et la vente de vers de farine, criquets et grillons que nous pouvons déshydrater ou lyophiliser sur place. Les criquets sont nutritionnellement 60 % plus riches en protéines que la viande de bœuf, nécessitent dix fois moins de nourriture et d’eau » nous raconte, passionné, Nicolas.

Le Parlement Européen n’a pas encore statué mais doit voter, en 2016, des textes sur les règles sanitaires à respecter, les normes d’élevage et de transformation d’insectes en produits alimentaires. Les pays test sont la Belgique et la Hollande qui ont imposé la production de ces petites bêtes.

Dimini Cricket, qui  sera très prochainement rebaptisé et divisé en deux entités : Alimento et Minimento, s’emploie à démocratiser ces nouveaux mets originaux. Nicolas Lesur, en plus de l’élevage, forme les potentiels distributeurs et consommateurs, et Nicolas Camo développe la commercialisation en ligne, la vente aux distributeurs français et européens, aux restaurants (l’1-Parfait à Auxerre), aux épiceries fines.

« Les insectes sont transformables à l’infini : Sébastien Metoyer, chocolatier icaunais renommé, travaille au développement de guimauves et de sucettes, il a déjà mis au point une recette de grillons au chocolat (en vente), tandis que le Borvo fabrique des jardinières de légumes aux grillons. Passé le cap de la mise en bouche, le consommateur est conquis. » nous assurent les deux collègues.

Contact : Nicolas Lesur – Dimini Cricket – 1 rue aux Œufs – 89113 Branches – 06 63 99 57 61 contact@dimini-cricket.comwww.diminicricket.com

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Le CJD Yonne a un an

 Le Centre des Jeunes Dirigeants né en 1938 de l’initiative de Jean Mersch, est le plus ancien mouvement patronal français. Depuis près de 80 ans, il est force de propositions concrètes pour relancer l’emploi et pérenniser les entreprises. Source intarissable d’intelligence collective, il n’a cessé d’apporter des réponses de terrain aux enjeux sociétaux, notamment en terme d’emploi, en diffusant auprès de ses adhérents dirigeants d’entreprises les outils pour se former, échanger et expérimenter.

Le CJD se réunit une fois par mois dans les locaux de l’entreprise Armatis à Auxerre et propose de réfléchir autour d’un thème. Il est ouvert à tous les dirigeants intéressés, sur inscription préalable.

‘Venez mettre en place votre machine à recommandations avec d’autres dirigeants‘, c’est le sujet de la prochaine commission qui aura lieu le 7 mai prochain à partir de 19 heures.

« L’objectif est simple : comment assurer de manière autonome un afflux régulier de nouveaux prospects, tous auréolés de la chaude recommandation qu’ils ont reçue de leur ami ou collègue ? » nous commente Philippe Hervé, vice-président de l’association icaunaise.

Un réseau qui permet à tout dirigeant de rompre l’isolement, d’échanger et de partager son savoir-faire et son expérience.

Contact : Philippe Hervé – CJD Yonne – www.cjd.net – 06 81 52 31 06 – philippe@advanseez.com

Gaspillage alimentaire ou gaspillage de carton

Très surprenant pour les latins que nous sommes, le doggy bag sera obligatoire dans les restaurants de l’hexagone à partir du 1er janvier 2016 afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. L’objectif premier étant de réduire celui-ci de 50% d’ici à 2025. Le ‘sac à restes’ existe depuis très longtemps dans les pays anglo-saxons, et bouscule notre culture du ‘finir à tout prix notre assiette’. Certainement des habitudes nous rappelant les guerres passées pendant lesquelles la population mourrait de faim.

Je me souviens de ma première fois dans une pizzeria d’Ottawa avec ma famille d’accueil, j’avais 14 ans. Le Papa de ma correspondante, accompagné des quatre ados que nous étions, demande en fin de repas à chacun s’il en a terminé, et commande alors des… doggy bags. La serveuse nous apporta ensuite des boîtes à pizza à emporter pour y déposer nos restes. Quelle surprise pour moi ! Je n’avais évidemment jamais vu cela en Europe même en ayant un peu voyagé. Et quelle surprise pour mes hôtes canadiens pour lesquels remmener ses restes à la maison était une habitude, de même pour les bouteilles de vin. Voilà une anecdote qui est restée gravée dans mon esprit et qui m’est revenue alors que cette idée fait débat en France.

Les fabricants de boîtes en carton et sachets papier vont pouvoir réfléchir à de nouveaux développements de produits ‘vraiment’ biodégradables à l’heure du développement durable et des magasins bio dans lesquels on supprime les emballages… 

Aviatroglo

Aviatroglo fête le 70ème anniversaire du 8 mai 1945

Passionné d’histoire et ancien militaire, Didier Lauret, préside l’association depuis sa création en 2005. Ils sont 14 adhérents et membres actifs désireux de sauvegarder le patrimoine militaire et aéronautique local, notamment à travers des opérations de réhabilitation et de valorisation de l’ancienne usine souterraine d’aviation de Cravant-Palotte et de ses installations annexes. Chaque membre participe à l’organisation d’évènements, à la recherche et à la collecte d’objets d’époque afin de les présenter au public.

‘Mémoire d’objets, histoire d’hommes’ du 8 au 17 mai au Cellia à Vincelottes

L’exposition retrace, sur 300 m2, l’histoire de l’aéronautique du site Cravant-Palotte pendant la période 39-45 à travers l’usine des carrières de Palotte, la centrale de montage, le centre V, l’infirmerie de la gare et l’histoire des avions de l’époque tels que les LEO45, FW190 et NC900.

Des maquettes seront présentées ainsi que des mannequins statiques en habits d’époque, des objets datant de la 2ème guerre mondiale… Des panneaux informatifs et pédagogiques expliqueront aux visiteurs ce qu’ont vécu leurs aïeux. Un diorama présentera la reconstitution des sites sur une maquette topographique.

De nombreuses écoles sont attendues, comme chaque année, pour visiter l’exposition et perpétrer le devoir de mémoire envers les plus jeunes.

Programme des animations :

Cérémonie du 08 mai :

Rendez-vous à la mairie de Vincelles à 10h30

Rendez-vous à la mairie de Vincelottes à 11h15

Jeudi 14 mai :

Soirée « Café Mémoire » à 18h00

Samedi 16 mai :

Animation musicale avec l’orchestre « Accent Jazz » de 17h00 à 20h30

Pendant la durée de l’exposition :

Des bénévoles en tenue d’aviateurs accueilleront les visiteurs au « bar de l’Escadrille » au Cellia tous les jours de 10h00 à 21h00,

Restauration sur place, assiette de l’aviateur.

Contact : 06 79 03 68 39 – www.aviatroglo.fr/05-2015-EXPOSITION-L-USINE.html

Amandine Benoist

SPA Formation ouvre une section BTS Esthétique en septembre

C’est en juin 2014 qu’Amandine Benoist a ouvert son école d’esthétique en lieu et place de l’ancien groupe géographique à Joigny. La jeune femme de 31 ans a exercé son métier pendant une décennie au sein de l’institut Balnéïs à Auxerre. Après un baccalauréat économique et social, elle entreprend une formation en CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) en esthétique, puis elle enchaine en intégrant un Brevet Professionnel en alternance et enfin un BTS par correspondance. Déterminée et ambitieuse, elle sait que les métiers de l’esthétique offrent de nombreuses opportunités. Pour preuve, la première promotion de son école en CAP esthétique cosmétique Spa est déjà fixée sur son avenir, la majorité des élèves ont déjà trouvé un travail alors que leur diplôme n’est pas encore validé.

Une multitude de débouchés

« Les hôtels créent beaucoup de spas et d’espaces bien-être aujourd’hui et ont des besoins en esthéticiennes, mais les élèves peuvent aussi ouvrir leur propre affaire, travailler en institut de beauté, en parfumerie, ou stylisme ongulaire, assister un chef de produit pour une marque de cosmétiques, vendre des produits de beauté ou du matériel professionnel, de la parapharmacie… les débouchés ne manquent pas. Rien que dans l’Yonne, de nouveaux salons vont ouvrir en 2015, les thermes de Salins-les-bains et de Vittel recrutent également » nous confie Amandine.

Seule école privée en esthétique de l’Yonne agréée par le rectorat de Dijon

Amandine est fière de nous l’annoncer : « Nous sommes la seule école privée en esthétique de l’Yonne agréée par le rectorat de Dijon, c’est un gage de sérieux et de qualité. Notre promotion de CAP va passer de 12 élèves à environ 18 ou 20 à la rentrée 2015. Les élèves viennent souvent de notre département mais aussi de la Nièvre voisine, nous aimerions intégrer des hommes en septembre. Beaucoup de nos homologues masculins pratiquent les massages dans les pays étrangers mais encore très peu en France et c’est un peu dommage car ils ont un bon potentiel. »

Informations : Spa Formation – 1 avenue d’Hanover – 89300 Joigny – 09 67 00 02 57

info@spa-formation.netwww.spa-formation.net

Chocolat

Le chocolat excellent pour le moral

De la simple tablette aux spécialités chocolatières régionales, ce ne sont pas moins de 6.3 kg par personne et par an qui sont consommés en France. Il adoucit une journée de travail, redonne le moral et comble, paraît-il, nos carences en magnésium… Même les chinois commencent à l’apprécier ! Très récemment, des salons du chocolat portés par des français fleurissent dans les grandes villes chinoises pour faire connaître nos douceurs chocolatées.

Originaire d’Amérique centrale et du sud, le cacaoyer est cultivé depuis 3 millénaires. Le chocolat a traversé l’Atlantique au début du 16ème siècle et est devenu très prisé à la cour d’Espagne. Il a ensuite été importé en France par des juifs fuyant l’inquisition, sous la forme d’un breuvage amer.

Excellent pour le psychisme, une étude récente montre que sa consommation a augmenté de 17 % pendant les 5 dernières années, moins les français ont le moral et plus ils consomment de chocolat !

Du chocolat sous toutes les formes

Parfait pour la peau, le Spa Amanoa à Auxerre propose différents soins au cacao : « Les propriétés du chocolat sont riches et variées. Il contient des protéines, minéraux, vitamines et acides aminés. Tous ces principes actifs font de lui un excellent agent hydratant, purifiant et antioxydant. De plus, l’odeur des soins au cacao procure une sensation instantanée de bonne humeur ! Le modelage au chocolat est donc un moment hors du temps pour booster votre peau avec gourmandise sans prendre un gramme ! » souligne le gérant, Eric Marquand.

En ce début d’année, St Valentin approchante oblige, Olivier Leclerc, N° 13 Fleuriste, propose des bouquets en chocolat à dévorer du regard et sans aucune culpabilité. En effet, en collaboration avec son complice le chocolatier auxerrois, Olivier Vidal, ils ont développé de sublimes roses au chocolat. Ces fleurs trempées dans une recette secrète, magnifiques mais non comestibles, ne nuiront pas à votre ligne !

Stromae

Le phénomène Stromae

Il ne fallait pas tarder pour acheter ses billets, les 4 concerts de Stromae à Bercy ont été complets dès la mise en vente des places. A 29 ans, l’artiste est un phénomène. Deux heures quinze de show non- stop, il danse sans sourciller malgré un pied cassé, chante, fait participer son public, lui donne un cours de danse, blague sur lui-même en montrant la radiographie de sa fracture sur écran géant… Le public intergénérationnel est conquis, il reprend en cœur ses succès pendant toute la durée du spectacle : Alors on danse, Papaoutai, Rendez-vous…

Un artiste complet

La gestuelle et le phrasé de Jacques Brel. Il aborde dans son album ‘Racine carrée’, des sujets graves comme le cancer, le sida, les excès, l’économie… sur des musiques très rythmées influencées par l’électro, spécialement la new beat (née en Belgique), le hip-hop et la world music. Il est aussi très influencé par la musique congolaise qui a bercé son enfance (Stromae est né d’un père rwandais et d’une mère belge-flamande). « C’était un concert génial, nous nous sommes bien amusés et avons beaucoup chanté, ri et dansé, Stromae est vraiment sympa » nous raconte Hugo et Damien venus de province pour applaudir l’artiste.

Stromae s’exporte désormais outre atlantique et donnera des concerts prochainement aux Etats-Unis et au Canada. Une carrière très prometteuse même si l’artiste annonce vouloir se reposer quelques temps pour récupérer de ce tourbillon de célébrité pendant lequel il aura enchainé les shows pendant plusieurs mois.

Coach and Dog

Coach and Dog remporte le prix de l’entreprenariat féminin

Le 18 novembre dernier, la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne) remettait le Prix de l’Entreprenariat au féminin dans le cadre de ‘15 minutes pour convaincre’. Les porteuses de projet devaient convaincre un jury composé d’un expert-comptable, un banquier et un avocat d’affaires. C’est Katia Mestrude, dirigeante de Coach and Dog, éducatrice diplômée, qui a remporté ce prix.

En recherche d’un bien immobilier proche d’Auxerre

«Notre projet est un projet de couple qui nous permettra de mettre en commun nos compétences et nos expériences. Mon ami, ayant des difficultés à trouver un emploi stable, nous avons décidé de lui créer son propre emploi en complément du mien que je souhaite pérenniser. Je suis entrée à l’ENVOL (Coopérative d’Activités et d’Emploi basée à Dijon) en octobre 2012 après dix années de salariat en élevages et pensions pour chiens et chats. Aujourd’hui, nous souhaitons, ensemble, créer un centre doté d’une pension pour chiens et chats, proposer des formations d’éducation canine, et la vente d’accessoires et d’alimentation. Nous recherchons un bien immobilier suffisamment grand et éloigné des habitations pour accueillir dans un premier temps 15 chatteries et 30 boxes pour chiens et chats dans l’Auxerrois (à 30 minutes maximum d’Auxerre). Nous souhaitons nous installer d’ici à fin 2016. »

Katia se rend tous les jeudis après-midis à la SPA d’Auxerre pour sortir les chiens les plus difficiles, les rééduquer et leur redonner confiance en l’être humain pour ceux qui ont été maltraités. Katia donne des conseils aux autres bénévoles et aux adoptants. Les jours de portes-ouvertes, elle organise des démonstrations d’Agility et d’obéissance avec les chiens du refuge pour les mettre en valeur en vue d’une adoption.

Contact : Katia Mestrude – Coach and Dog – 06 75 79 40 29 – coachanddog@orange.fr

3 268 morts sur les routes de France en 2013 : combien à cause de la négligence de l’état ?

« Non, je n’ai pas roulé en deçà de la limitation de vitesse autorisée sur une départementale, non je n’ai pas consommé d’alcool ou autre produit stupéfiant, non je n’utilisais pas mon téléphone portable, non je n’ai pas vu de panneau indiquant de réduire ma vitesse, voilà les réponses aux questions qui m’ont été posées. Mais oui, trois centimètres de gravillons tous frais étalés sur cette départementale et oui, peut-être que je n’ai pas été très attentive à l’état de la route. Surprise, forcément, je l’ai été lorsque ma voiture a commencé à glisser de l’arrière et puis, l’accident, deux ou trois tonneaux, je n’ai rien pu contrôler. C’est ce que j’ai du raconter à plusieurs reprises aux pompiers, aux gendarmes, au médecin des urgences de Joigny.  Résultat : quelques égratignures et une voiture hors d’état de fonctionner. On peut dire que je m’en sors bien, merci à la ceinture de sécurité et aux airbags nombreux qui se sont déployés. Le lendemain, j’emprunte la même route avec mon mari au volant (je ne souhaite pas conduire !), la départementale reliant Senan à Champloiseau, le trajet le plus direct pour se rendre à Auxerre de chez moi, et là, stupéfaction, surprise, un autre accident, une autre voiture sur le toit à 50 mètres de l’endroit ou j’ai eu mes cascades. Pompiers, gendarmes, apparemment la victime est indemne. C’est tant mieux, elle aussi a été chanceuse, me dis-je. »

Pas de mort, pas de d’action des pouvoirs publics, une honte !

Qu’on nous flique sans cesse pour réduire le nombre de morts sur les routes, d’accord, qu’on nous mette des radars partout pour remplir les caisses de l’état, c’est plus que discutable, mais que fait l’Etat pour empêcher les glissades sur des voieries non sécurisées ? Combien de personnes en quelques jours ont perdu le contrôle sur cette patinoire de graviers ?

C’est ça la France ? On attend la catastrophe maximale, l’irréparable : un mort, un tué pour réagir ?

Lamentable ! On vous menace, on vous harcèle, en tout impunité, les agresseurs restent libres. Tant qu’il n’y a pas « mort d’homme » personne ne réagit.

La mairie du village de Senan aurait pu sécuriser mais aurait-il fallu que les services du Conseil Général de l’Yonne, le SRD (Service Routier Départemental) pour ne pas le nommer, préviennent que des travaux allaient être réalisés… La mairie aurait certainement barré la route comme elle l’avait fait un mois auparavant !!!

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Quelle « expérience » au Bellovidère

Marie-Glawdys et Max-Paul, un duo déjanté, ils sont snobs, même coincés au tout début de la pièce, il apparaît bizarre, elle, étrange, déprimée. Puis ils nous offrent un show complètement décalé, une maîtrise du jeu digne de grands professionnels de la scène, s’improvisent musiciens et se perdent dans leurs délires. Ils emmènent la salle dans leur univers pour le moins rocambolesque, les spectateurs sont conquis, rient aux éclats. Un formidable moment de détente et de fous rires.

Le Bellovidère, théâtre de campagne, est installé depuis 2008 dans une vieille bâtisse rénovée du centre de Beauvoir aux portes de la Puisaye (près d’Auxerre) en plein cœur du village. Une petite salle conviviale de 50 places type café-théâtre bondée chaque soir de spectacle pour le Bello d’hiver et la place de l’église prêtée par la commune pour le Bello d’été. Le bouche à oreille fonctionne tellement bien que les spectacles sont complets plusieurs jours à l’avance, la réservation est donc nécessaire et indispensable !

Le Bellovidère – 1 Rue de la Paix – 89240 Beauvoir – 03 86 41 17 81 – contact@lebellovidere.net

Programmation : www.lebellovidere.net

La loi Veil a 40 ans

Simone Veil, contre détracteurs et menaces, a réussi à imposer sa loi sur la dépénalisation de l’avortement le 29 novembre 1974. Un progrès immense dans la vie des femmes. En effet, jusqu’à la mise en application de cette loi, les femmes devaient rejoindre l’étranger pour se faire avorter, ou opter pour une interruption de grossesse dans la clandestinité, fortement répréhensible. On aura tout entendu sur la barbarie de certains avortements pratiqués en secret avec souvent peu de moyens et qui ont conduit de nombreuses femmes à la mort.

La solution ultime

Comme l’a évoqué Simone Veil devant l’assemblée nationale lors de son discours devant les députés pour défendre sa loi :

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme – Je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. » C’est un acte honteux pour une future mère et qui provoque en elle un profond mal-être de culpabilité car elle a tout à fait conscience de supprimer la vie de son enfant.

8 millions d’avortements en 40 ans

Le chiffre est énorme. Certains parlent même de génocide.  Combien de mères restées en vie grâce à la légalisation de l’avortement ? C’est un grand pas en avant qui a été franchi pour éviter aux mères d’avorter dans des conditions austères et sans hygiène. Puis,  comment peut-on obliger un enfant à naître lorsqu’il arrive dans une famille où il n’est pas souhaité et dans laquelle son avenir est compromis d’avance ?

 

Café polyglotte

Le café polyglotte investit le CGR tous les jeudis à Auxerre

Créé voilà 30 ans en Belgique, il en existe dans de nombreuses capitales européennes et dans certaines grandes villes de France : Lille, Marseille, Paris, Calais, Dunkerque, Aix-en-Provence…

Le café polyglotte est né en 2007 à Auxerre à l’initiative de Philippe Renard alors jeune retraité. « J’ai souhaité donner de mon temps aux autres pour les aider à progresser. Le principe : un petit drapeau sur chaque table pour annoncer la langue parlée. Nous avons jusqu’à une trentaine de participants par soirée, rejoignant le café pour améliorer leur oral ou simplement pour pratiquer l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le russe, le grec ou encore le japonais. La participation est gratuite, professionnels, étudiants et professeurs sont les bienvenus » nous explique Philippe.

Une alternative intéressante pour compléter un cours magistral en situation concrète de conversation !

Tous les jeudis à partir de 17h30 au CGR – Reprise le jeudi 26 février 2015.

Contact : Philippe Renard – renard89@orange.fr – tél. : 03 86 41 01 66

Jean-Pierre Soisson

Jean-Pierre Soisson, 50 ans de politique

Il raconte dans ce 11ème ouvrage son engagement « Hors des sentiers battus, Chronique d’une vie politique » présenté le 21 février dernier lors des entretiens culturels de Senan.

A 80 ans, Jean-Pierre Soisson, natif d’Auxerre, est une figure incontournable de l’histoire de l’Yonne. Forgé à Sciences Po puis à l’ENA, il a mené une brillante carrière de 1962 à 2012. Maire d’Auxerre pendant 17 ans, Député de la 1ère circonscription de l’Yonne, Président du Conseil Régional de Bourgogne, 3 postes de secrétaire d’Etat et un de Ministre de la Jeunesse et des Sports sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, 3 postes de Ministre sous François Mitterrand, il entre en politique grâce à Georges Pompidou pour représenter les Républicains Indépendants sur les terres de l’Yonne.

En campagne aux Antilles pour Giscard

Il rapporte beaucoup d’anecdotes, comme la campagne qu’il a faite aux Antilles avec Anémone Giscard d’Estaing pour l’élection de son mari (les Antilles rapporteront 70 % de leurs voix au futur Président), la mise en place de cours de sexualité à l’Université de Vincennes qui ont déplu à sa majorité politique alors qu’il était Secrétaire d’Etat aux Universités, il se retrouvera affecté à la Formation Professionnelle…

Puis son amitié pour Jacques Chirac qui lui ressemble, tous deux aiment le terroir, l’un la Corrèze, l’autre l’Yonne, ces thèmes créent entre eux une confiance. « Auxerre est une ville très ancienne et très jeune, un exemple de ville française heureuse » aime-t-il souligner.

« J’ai reçu des œufs pourris sur la tête pendant 2 ans »

Jean-Pierre Soisson, avec beaucoup d’humilité et d’analyse, cite un ‘souvenir cuisant’ : sa guerre avec les professeurs d’Education Physique qu’il souhaitait faire travailler une heure de plus par semaine. Il a été malmené, à chacun de ses déplacements dans les collèges et lycées pendant deux années.

Mitterrand lui propose un poste de Ministre lors des festivités du 100ème anniversaire de la mort de Paul Bert à Auxerre. François Mitterrand pour être réélu en 1988, souhaite mener une politique d’ouverture afin de récupérer les voix centristes.

Beaucoup de recul sur les succès et échecs des politiques qu’il a menées au sein des différents gouvernements et lors de ses autres mandats. Jean-Pierre Soisson sait expliquer ce qui a fonctionné ou non.

« Au début vous n’êtes pas bon, et après 10 ans comme Ministre, vous êtes meilleur » confie-t-il.

Dans ce livre il raconte également comment le Chablis l’a aidé à négocier toute une nuit avec les syndicats lors de réunions comme Ministre du Travail, ‘le pire des ministères’ comme il le qualifie. Mais aussi ses rencontres avec d’illustres hommes politiques français et étrangers.

« Je suis un laboureur de la politique, je ne savais pas toujours où j’allais mais j’allais quelque part ». Jean-Pierre Soisson dit avoir eu, grâce à la politique, une vie pleine et heureuse mais sa fonction la plus passionnante restera celle de Maire d’Auxerre « Vous prenez une décision et vous la voyez se réaliser ».

Beaujard

Beaujard fait son show…room!

Voilà déjà  2 ans que François-Xavier Richard est aux commandes de cette menuiserie industrielle située dans la zone industrielle de Joigny. Un chiffre d’affaires et un effectif multipliés par 2 depuis sa reprise en avril 2013. Un véritable succès entrepreneurial !

Un hall d’exposition inauguré le weekend dernier

Distributeur de la marque Teissa, Beaujard souhaite développer son activité de cuisiniste encore peu connue du grand public. Les visiteurs étaient au rendez-vous samedi et dimanche pour visiter les ateliers et le show-room où les produits finis sont exposés. Les clients potentiels invités ont découvert, surpris, que les meubles de la Fnac et des Galeries Lafayette étaient fabriqués près de chez eux à Joigny. Beaujard Agencement conseille, conçoit et fabrique aussi pour des commerçants indépendants des mobiliers sur mesure en prenant soin de les écouter et de s’adapter précisément à leurs besoins.

Nos forces : notre savoir-faire et la qualité de nos produits

« Nous gérons tout le processus de fabrication, de la réalisation des plans à la pose chez le client, c’est là notre force dans cet univers très concurrentiel de la menuiserie. J’ai réalisé par le passé des études économiques, qui démontrent certes, qu’il n’est pas forcément très compétitif de réaliser nous-même le transport et la pose des meubles que nous fabriquons, mais au final, le client est satisfait, nous livrons à la date prévue, sans casse, des produits conformes installés par des professionnels. Ces facteurs de qualité et de confiance sont très appréciés des acheteurs parfois exigeants. La maîtrise complète de la chaîne nous permet également une certaine flexibilité grâce à la polyvalence du personnel : le transporteur peut se retrouver dans l’atelier et vice versa en cas de suractivité » nous explique François-Xavier.

Un bel exemple de réussite…

BEAUJARD AGENCEMENT – 15 Rue des Entrepreneurs – 89300 Joigny – 03 86 62 29 53 – www.beaujard-agencement.comgilles-beaujard-agencement@orange.fr

Musée juif de Berlin

Visite au musée juif de Berlin

Une architecture en forme d’éclair et des espaces vides qui en disent plus long que des mots. Voilà comment je définirai ce musée dédié à la culture et à l’histoire de Juifs depuis le 9ème siècle. Bien sûr, une grande partie est dédiée à la deuxième guerre mondiale, des lettres de juifs enfermés dans des camps de concentration qui expliquent leur traitement à leurs familles, des lettres qui vous font froid dans le dos lorsque vous savez les traduire. L’architecte a également voulu que le visiteur ressente le mal-être des personnes enfermées en construisant le ‘jardin de l’exil et de l’émigration’ surplombé de 49 tours en béton dont le sol est légèrement en pente. Effet réussi ! On perd l’équilibre, on se retrouve désorienté. On peut également visiter la réplique d’une chambre à gaz et marcher sur 10000 disques d’acier représentant des visages de juifs morts pendant la shoah.

700 000 visiteurs par an

Un endroit chargé d’histoire, intéressant qui nous fait comprendre ce qu’ont vécu les juifs depuis la nuit des temps. Un peuple persécuté qui part en nombre aux Etats-unis dès 1933, suite à l’élection d’Adolf Hitler comme Président de l’Allemagne. Le Fürher interdisait aux personnes de confession juive de travailler. Bien souvent commerçants comme les créateurs du célèbre magasin Kadewe, ils ont du quitter l’Allemagne pour fuir la politique antisémite d’Hitler et pouvoir travailler pour vivre. Un musée composé d’une collection très riche d’objets d’art mais aussi de portraits comme celui d’Albert Einstein, l’histoire de la famille Levi Strauss partie faire fortune aux Etats-Unis.

Mur de Berlin

Berlin commémore le 9 novembre 1989

Un évènement pour l’Europe et pour le monde ! Nous nous souvenons tous de ce 9 novembre 1989, de ces scènes de liesse à la Porte de Brandebourg, un jour que l’Europe attendait depuis 28 ans, la chute du mur de la honte séparant Berlin Ouest de Berlin Est. Il avait été construit en une nuit, celle du 12 au 13 août 1961 pour couper la ville en deux sur 45 km et sur 120 km pour séparer le bloc soviétique du bloc occidental. Les berlinois s’étaient réveillés avec cette vision d’effroi. Deux murs infranchissables de 3.60 m de hauteur en béton et barbelés de chaque côté d’un no man’s land pour contrôler que d’éventuels berlinois de l’est n’essaient pas de passer à l’est. 600 chiens, 302 miradors et dispositifs d’alarme, 14 000 gardes qui n’hésitaient pas à tirer sur les fugitifs. Officiellement, 79 personnes ont donné leur vie entre 1961 et 1989 en voulant échapper au régime soviétique et rejoindre leurs familles. Les berlinois vivaient dans la peur de la STASI (Ministère de la sécurité d’Etat) qui était le service de police politique, de renseignements, d’espionnage et de contre-espionnage de la République démocratique allemande. La STASI détenait plusieurs millions de dossiers sur chacun d’entre eux. Seulement deux points de passage ultra contrôlés pour traverser le rideau de fer : Checkpoint Charlie (notre photo) et un autre près de la gare Friedrichstrasse. Pas question qu’une famille entière ne passe le point de contrôle, la condition était d’être seul et de rentrer le soir même. Toutes sortes de stratagèmes étaient imaginés pour cacher un enfant dans des bagages sur le toit d’une voiture, ou encore dans un panier de courses.

Berlin, haut lieu du tourisme européen

Des vestiges du mur ont été conservés sur 1.3 km où des artistes du monde entier sont venus s’exprimer en peintures et en poèmes. Aujourd’hui, 2 rangées de pavés traversent Berlin en lieu et place du mur. Les touristes se font photographier à Checkpoint Charlie aux côtés de faux militaires. Et curieusement, les allemands habitant Berlin Est n’ont pas déménagé à l’ouest et inversement. Chacun est resté vivre dans son quartier. C’est une ville moderne de 4 millions d’habitants où la vie est douce. Elle accueille de nombreux étudiants et abrite 166 musées, 142 bibliothèques et 60 théâtres.

OéBa

Oéba souhaite s’installer à Auxerre en 2015

Le premier réseau d’escaliers sur mesure a choisi la préfecture de l’Yonne pour implanter sa prochaine franchise. « Nous recherchons un futur franchisé, prêt à s’investir dans la création d’entreprise, formé à nos produits et à nos méthodes de commercialisation. Nous connaissons historiquement le marché et le bassin auxerrois, le potentiel est présent et nous avons déjà notre clientèle sur place. Une étude de faisabilité a été réalisée et nous a conforté dans notre choix  d’implantation » nous précise Remzi Kurban, directeur du développement de l’enseigne.

4 nouvelles franchises en 2015

Créée en 1976 par Jean-Pierre Bellier à Sully-la-Chapelle dans le Loiret, l’entreprise connaît actuellement un fort développement (50 salariés et 5 millions d’€uros de chiffre d’affaires) par la mise en place d’un réseau de franchises sur le territoire français (3 magasins aujourd’hui et 4 nouvelles franchises prévues en 2015) générant une croissance de 31.5 % entre 2010 et 2013. Depuis 2009, le siège est installé dans un nouveau bâtiment plus spacieux et moderne de 4000 m2 à Fay-aux-Loges près d’Orléans et développe des produits de qualité en bois, métal, verre ou mélange de matériaux, rustiques ou originaux. La marque de fabrique de l’entreprise est la création d’escaliers sur mesure mais aussi sa réactivité dans le traitement des commandes et son expertise à chaque étape de la chaîne (achat, fabrication, vente, pose). Les déchets produits par la société sont directement recyclés pour chauffer l’entreprise.

Des franchisés bien accompagnés pour devenir indépendants sans être isolés

Une Formation de 4 semaines est offerte aux futurs gérants de franchise pour acquérir savoir-faire et

techniques de l’entreprise, puis ils bénéficient d’un accompagnement au lancement de leur magasin

(choix du local, financement, recrutement des équipes, plan média…), d’une assistance technique et

commerciale, et d’animations réseau régulières (réunions produits / marketing, réunions régionales,

conventions…).

La franchise : une solution pour éviter l’isolement

L’adhésion à un réseau de franchisés reste un bon compromis pour les futurs chefs

d’entreprises  en recherche d’autonomie mais freinés par la peur de l’isolement, certains préfèreront

s’accorder le soutien d’homologues professionnels pour les rassurer.

Contact : Remzi KURBAN- Tel : 02.38.57.10.51- remzi.kurban@oeba.fr