Valérie Roy-Gallet, Edouard Sestre et Camille Picon

Edouard Sestre, meilleur apprenti cuisinier icaunais

Un menu imposé à réaliser en quatre heures et six prétendants au titre très convoité de meilleur apprenti cuisinier de l’Yonne au cru 2017 de la discipline, voici les ingrédients réunis le 29 août dernier au CIFA (Centre Interprofessionnel de Formation des Apprentis) d’Auxerre.

Plus qu’un métier, une vocation

Tombé dans la marmite tout petit, Edouard a toujours aimé cuisiner. Son leitmotiv : donner du plaisir aux clients. ‘J’adore l’adrénaline, le speed que procure le service, mais aussi l’élaboration des plats. Il m’arrive de soumettre des idées au chef, Camille Picon, et nous adaptons ensuite les mets’ nous confie Edouard. Pour obtenir la précieuse reconnaissance, il a du réaliser un vol-au-vent aux fruits de mer à la dieppoise, un magret de canard rôti au miel avec pommes confites, coffre de navets et bille de potimarron et pour conclure un pot de crème à la pistache et des petits fours sucrés de son inspiration. De quoi mettre l’eau à la bouche !

‘Ils ont beaucoup travaillé pendant et en dehors des heures d’ouverture’

‘J’aime ces jeunes qui ont de l’ambition, qui sont passionnés. Edouard s’est beaucoup entrainé avec l’aide précieuse de Camille pour acquérir ce prix. Il a énormément pris d’assurance en deux ans, on voit que la cuisine lui plaît, qu’il est volontaire, appliqué même si la fatigue est souvent présente dans les métiers de la restauration. Recevoir ce sésame n’est pas un hasard’ précise Valérie Gallet-Roy, la gérante du Délice des Galets à Toucy et maître d’apprentissage du jeune.

Une mention complémentaire dès septembre

Pour continuer sa formation en cuisine, Edouard Sestre a rejoint en septembre le restaurant le Bourgogne à Auxerre où il effectuera une formation en alternance d’un an dans le but d’approfondir ses connaissances en pâtisserie : décoration d’assiettes et préparation de desserts plus élaborés. Une mention complémentaire de ‘dessert à l’assiette’ en complément de son CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) en cuisine. Le Bourgogne est dirigé par Eric Gallet qui n’est autre que le frère de Valérie Gallet-Roy, histoire de garder un œil sur l’évolution du jeune homme.

Article paru le 4 septembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Guy Roux, Christophe Charbonnier-PDG Picq et Charbonnier, Michel Neugnot-Conseiller Régional

Gaz et arbres font bon ménage

12000 m2 d’entrepôts, 170 collaborateurs, 110 véhicules motorisés, 180 semi-remorques, 400 commandes par jour, 11 quais de chargement, ce sont les quelques chiffres qui définissent l’entreprise en 2017. Installée sur son nouveau site de Monéteau depuis septembre 2016, ‘les locaux de Chablis étaient devenus exigus et excentrés’ explique Christophe Charbonnier, Président des transports Picq et Charbonnier, lors de l’inauguration le 23 juin dernier ; l’entreprise bénéficie aujourd’hui d’un emplacement plus spacieux de 7 hectares à proximité du réseau autoroutier. Un premier bâtiment de stockage avait été construit en 2008 et l’acquisition de terrains supplémentaires a permis d’agrandir la base. Neuf mois ont été nécessaires à la réalisation et six millions d’€uros d’investissements. Des équipements ultra-modernes dont la géolocalisation des véhicules : le service exploitation suit ainsi sa centaine de chauffeurs en temps réel. Le système informatique permet de savoir si la commande a été livrée, à quelle heure, si le conducteur a un souci… La flotte parcourt chaque jour le tour de la planète. La société est certifiée ISO 2009, utilise zéro papier et les livraisons sont garanties en 24 heures, palette standard ou non. Une cellule de l’entrepôt est dédiée au stockage du vin, la plus propre de France : zéro CO2 ET zéro particule fine.  Picq et Charbonnier, c’est aussi une branche ‘Transbaroudeur’ exclusivement consacrée au transport de motos, quads ou SSV sur les lieux d’aventure en Europe ou Afrique du Nord.

10 palettes pour la planète

Très concernée par la transition énergétique et respectueuse de la planète, la compagnie participe au reboisement grâce à un partenariat avec les Pépinières Naudet. Toutes les dix palettes transportées par le réseau FLO, un arbre est planté. Le 100 000ème a été planté lors de l’inauguration (notre photo). Le réseau FLO représente une cinquantaine de transporteurs qui mutualisent leurs moyens et outils : Picq et Charbonnier ramasse les palettes des départements de l’Aube, de la Côte d’Or et de l’Yonne. Celles-ci sont ensuite regroupées sur la plateforme nationale d’Orléans.

Une station de distribution de gaz pour préserver notre environnement

17 tracteurs sont déjà équipés pour recevoir ce nouveau carburant, il en faudra 40 ou 50 pour rentabiliser la station. ‘Christophe Charbonnier a souhaité transformé ses camions pollution en camion solution’ nous confie Nicolas Julien, dirigeant de la start-up Gaz Up avec laquelle il a collaboré. Un investissement non seulement financier (1.5 millions d’€uros) mais aussi en formation des conducteurs et une réorganisation des plannings à cause d’une autonomie plus courte que le gasoil. Les bienfaits sont une réduction de 20 % d’émission en CO2, de 70 % en oxyde d’azote et une pollution sonore quasi inexistante. Un carburant moins onéreux (molécule moins taxée) qui ne pollue pas. Le gaz est stocké à moins 160° C et occupe six fois moins de place en matière de stockage. Particuliers et professionnels peuvent venir se servir en gaz comprimé ou liquéfié à Auxerre, une station haute technologie 100 % made in France.

L’entreprise Picq et Charbonnier a reçu la Palme des transports en 2017 et a obtenu le 22 juin dernier le prix de l’entreprise de l’année lors de la Cuvée 2017 des ‘Grands Crus de l’Yonne’ organisée à Chablis.

Article paru le 14 août 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Cloelia Beltramelli

Cloelia Beltramelli : femme de chantiers

Maçonnerie, couverture, isolation, assainissement sont les activités que propose l’entreprise Beltramelli dans sa palette de prestations. A sa tête, Cloelia Beltramelli, 38 ans, troisième du nom puisqu’avant elle, son père et son grand-père ont œuvré dans le bâtiment. ‘Mon père et moi-même souhaitions depuis longtemps travailler ensemble, nous en avions une réelle envie. J’ai repris mes études et validé une VAE (entendez Valorisation des Acquis par l’Expérience) à l’IFAG (Institut de Formation aux Affaires et à la Gestion) d’Auxerre. Quelques années d’expérience m’ont permises d’acquérir les connaissances nécessaires à la gestion d’entreprise et en 2012, j’ai repris les rênes de la société sous l’œil bienveillant de mon père’ nous confie la jeune chef d’entreprise récompensée récemment par  le prix de la femme de l’année lors de la Cuvée 2017 des ‘Grands Crus de l’Yonne’ organisée à Chablis. ‘J’ai cru à une blague, tant j’ai été surprise par la remise de ce prix. Je suis vraiment flattée et honorée d’avoir reçu cette reconnaissance’.

‘Satisfaire nos clients est notre priorité’

‘Nous devons nous adapter au quotidien, être réactifs et efficaces sur le court terme, nous faisons face à une concurrence nationale et internationale très rude. Je n’ai malheureusement pas le temps de me poser pour réfléchir à la stratégie de l’entreprise’ regrette quelque peu Cloelia. Depuis les années 1960, la famille Beltramelli est installée à Buteaux près de Saint-Florentin. Ses clients sont des particuliers et des entreprises agricoles, viti-vinicoles, des industries mais aussi des collectivités avec des problématiques différentes. ‘Nous pouvons réhabiliter complètement une grange en un duplex par exemple. Nous travaillons en collaboration avec des architectes, des maîtres d’œuvre, des plombiers, des électriciens et des chauffagistes. Nous nous formons aussi régulièrement chez nos fabricants lors de la sortie de nouveaux produits pour être en mesure de proposer le meilleur de la technique à nos clients’ insiste la jeune femme.

Article paru le 7 août dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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La literie de luxe made in Yonne

200 000 couettes et sur-matelas, additionnés à 2 millions d’oreillers sont produits chaque année par la Compagnie Dumas basée à Tonnerre. Entreprise familiale créée en 1880 et installée à Tonnerre depuis 1910. Le Directeur Général, Edouard Dumas, représente donc la 5ème génération à s’occuper de notre ‘bien dormir’.

Meunier, tu dors…

Petit clin d’œil au moulin dans lequel sont installés les bureaux de l’entreprise. Fabriqué à partir de matières synthétiques, de duvet d’oie ou de canard, souple, moelleux ou ferme, un oreiller adapté améliore le sommeil de chaque dormeur de 24 minutes selon une étude très sérieuse menée par le Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel Dieu à Paris.

‘L’entreprise de 46 personnes est gérée en bon père de famille’, comme aime à le rappeler Edouard Dumas. ‘Chaque jour, nous travaillons à dynamiser nos marques (Dumas Paris, Petit Meunier et Compagnie Dumas), à innover en proposant de nouveaux produits, mais aussi en nous souciant de l’impact environnemental puisque nous nous sommes engagés à préserver notre planète, nous développons nos parts de marché à l’international et sélectionnons des matériaux de qualité afin de satisfaire notre clientèle’ nous explique le dirigeant de la Compagnie.

Une charte éthique et une charte environnementale

 

Depuis 2001, la Compagnie Dumas a souhaité nous investir autour de deux axes éthiques principaux : le respect de la personne et de son environnement (respecter les droits humains fondamentaux, assurer la protection animale et préserver l’environnement) et le respect du bien dormir (assurer la sécurité et la qualité des produits et garantir au consommateur leur conformité et leur origine).

La charte environnementale, quant à elle, a été mise en place en 2009 après la réalisation d’un bilan ADEME (Agence De l’Environnement de la Maîtrise de l’Energie) visant à économiser l’eau, l’énergie, privilégier les matériaux d’origine française naturels ou recyclés pour éviter les transports longs (le transport des collaborateurs a aussi fait l’objet de propositions) et en réfléchissant à renouveler machines pour des matériels dont la consommation énergétique est moins importante. Tous les produits respectent la norme GSD qui permet d’éviter les traitements anti-acariens entre autres. Couettes, sur-matelas et oreillers sont vendus à travers le monde aux hôteliers, grossistes, compagnies aériennes, en grande distribution, aux sociétés de vente par correspondance.

La compagnie Dumas s’inscrit dans le Tour Made in France de la CAMIF

Chaque année durant cinq semaines, Emery Jaquillat, Président de la société de ventes par correspondance et son équipe, va à la rencontre des fabricants et de leurs collaborateurs, ‘une démarche originale et atypique’ comme il la nomme. 150 fabricants français au catalogue, soit 73 % des fournisseurs. Depuis son rachat en 2009, l’enseigne a misé sur la qualité française. Chaque client peut choisir en ligne un produit en fonction de son lieu de fabrication. Un impact positif sur l’emploi et l’environnement. Des vidéos en ligne sont proposées aux consommateurs pour qu’ils puissent s’imprégner du savoir-faire français, soit une croissance de 60 % de chiffre d’affaires pour les entreprises ayant accepté de jouer le jeu de la transparence. Une prise de conscience qui a pour but de changer les comportements d’achats et de recréer de l’emploi sur le territoire national. Chaque entité intégrée au Tour Made in France invite les clients CAMIF à des ateliers pendant lesquels ils pourront proposer des innovations, un processus de modernisation pour la création de nouveaux items. Un laboratoire de recherche et développement à portée de main.

Article paru le 24 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

 

Franck Gorka

Artaliis, créateur d’enceintes acoustiques innovantes

‘C’est en voyant les consommateurs écouter de la musique sur des Ipod, des smart phones et toute cette gamme de petits produits Apple, marque pour laquelle j’ai travaillé pendant 20 ans, que j’ai eu l’idée de mettre au point une enceinte à brancher sur ces appareils pour avoir une bonne qualité de son’ nous explique Franck Gorka, créateur et associé d’Artaliis, électro- acousticien de formation.

 

Standards ou sur mesure, les enceintes Artaliis sont cinq fois moins encombrantes que des enceintes dites ‘classiques’ avec un son de meilleure qualité. Plus petites, on peut les déplacer plus facilement. Les  finitions sont high end ou haut de gamme c’est-à-dire que les laques sont soigneusement choisies  pour valoriser le produit qui peut être aussi recouvert de cuir selon la demande du client. ‘Les italiens sont très connus pour leur bon goût en matière de mobilier, alors nous nous sommes rendus dans une usine près de Venise pour nous imprégner de leur savoir-faire en matière de peinture et de laquage. Nous avons une clientèle aisée avec des demandes particulières comme acquérir des enceintes de limousine du même blanc nacré que la peinture intérieure du véhicule, des débouchés intéressants s’ouvrent à nous’ détaille Franck Gorka. L’esthétique est très importante dans ce type d’éléments.

 

Bientôt installés dans l’Yonne

 

Le siège social est déjà basé à Sens mais Artaliis a besoin d’un local spécifique et suffisamment grand pour déménager ses installations. C’est Serge Garcia, Président de Défi Son, qui est à l’origine de l’implantation de la start-up dans l’Yonne (l’endroit n’est pas encore défini à ce jour). Défi Son œuvre depuis plusieurs années pour que notre département soit reconnu comme le pôle d’excellence des filières du son, de la vibration et de l’acoustique (voir notre article du 6 février dernier). Créée en octobre 2016 dans l’Aube, la TPE espère embaucher une troisième personne très prochainement en plus de ses deux associés créateurs, Franck Gorka et Jean-Michel Donzé..

 

Une entreprise écoresponsable

 

Un qualificatif qui fait écho notamment en Europe du nord où cette sensibilité est essentielle pour développer son marché : Une fabrication avec des matériaux respectueux de l’environnement. Franck Gorka espère trouver dans l’Yonne ou à proche distance, des partenaires notamment en ébénisterie, laquage et créer un partenariat avec une entreprise spécialisée dans le travail des métalloïdes, une compétence singulière pour l’assemblage de plaques dans le respect d’une procédure tout aussi particulière. Les associés se garderont la partie technologique, très spéciale.

 

Un salon international prévu en 2018

 

Afin de se faire connaître d’avantage sur la scène internationale, Artaliis participera en 2018 à High End Munich en Allemagne, un salon d’envergure qui permettra de nouer des alliances avec des grossistes ou revendeurs spécialisés, à l’étranger. La demande croissante pour ces produits high-tech est parfois originale et conduit à intégrer les haut-parleurs et l’électronique (sans le boîtier de l’enceinte) à l’intérieur de yachts ou de jets privés.

La TPE a obtenu le 22 juin dernier le prix de la Start-up de l’année lors de la Cuvée 2017 des ‘Grands Crus de l’Yonne’ organisée à Chablis.

Article paru le 17 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Sophie Charpente en solo

Deux ans passés à reconstruire notre patrimoine grâce à des chantiers internationaux organisés par des associations lors d’un service volontaire européen et d’un service civique ont permis à Sophie Wintzer de se familiariser avec la pierre, le bois, la poterie ou la petite maçonnerie. Sensible à la conservation de nos monuments historiques, cette licenciée en histoire a choisi de se perfectionner dans le travail du bois en passant un CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) en charpente-bois. Pendant quatre années, elle sévit sur le chantier médiéval de Guédelon dans l’Yonne  ‘un travail spécifique et très intéressant’ nous confie-t-elle, mais l’envie de voir autre chose et de créer par elle-même s’imposent.

‘Je cherchais une solution sécurisante et peu onéreuse pour m’installer à mon propre compte, c’est ainsi que j’ai rejoint Coop en Bât en mars dernier, la Coopérative d’Activités et d’Emploi bourguignonne’. La spécialité de Sophie est l’équarrissage : le travail du bois à l’ancienne comme le façonnage à la hache. Une pratique très intéressante en matière de rénovation qui permet de préserver l’esthétisme d’une bâtisse ancestrale. La jeune charpentière excelle en charpente traditionnelle avec assemblage.

Une femme dans un univers masculin

‘Mes collègues hommes m’ont toujours bien acceptée et intégrée malgré toutes mes craintes et mes appréhensions’. Basée à Treigny en Puisaye, en limite de l’Yonne et de la Nièvre, ses collègues artisans font souvent appel à ses compétences pour lui déléguer leurs surcharges de travail. Son entreprise est toute récente mais le réseau professionnel et personnel, les recommandations de ses clients lui apportent régulièrement des affaires. A la question du poids des objets qu’elle doit porter, Sophie répond que l’escalade qu’elle pratique régulièrement contribue à sa force physique : ‘j’anticipe pour préserver ma santé, il suffit de réfléchir à une organisation logistique optimisée afin de ne pas trop forcer sur ses membres’ poursuit la jeune créatrice.

Son souhait est de développer l’accompagnement de chantiers pour que ses clients apportent leur touche personnelle dans leur habitation. Sophie aime transmettre son savoir-faire et a déjà eu l’occasion de tester ses compétences en pédagogie notamment au château médiéval de Guédelon.

Article paru le 17 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Isabelle Galet-Coty, Présidente et Baptiste Hebert, Responsable Etudes et Production

Un moteur à énergie solaire

Trois fois moins onéreux sur 10 ans en terme de mètres cubes d’eau pompée qu’un dispositif conventionnel comme une motopompe ou un générateur diesel, ce moteur conçu et inventé par Alain Coty a toutes les raisons de devenir un succès mondial. Voilà 5 ans que le modèle fait l’objet d’un développement intense. Il est actuellement en cours d’homologation pour être vendu en séries d’ici la fin 2017. ‘Une histoire de famille’ nous explique Isabelle Galet-Coty, Ingénieur en Sciences Physiques appliquées et Présidente de Saurea ‘puisque mon beau-père, ingénieur en électrotechnique et chercheur est à l’origine du projet. Nous sommes six associés complémentaires sur tous les domaines de recherche et amélioration du moteur’.

5 brevets 5 prix de l’innovation

Le moteur de 130 watts fonctionne grâce à deux panneaux photovoltaïques et à un arbre tournant. Il fonctionne exclusivement grâce à l’énergie solaire, il tourne doucement au lever et au coucher du soleil, et plus rapidement pendant la journée, la nuit, il s’arrête. Le moteur, assemblé à une pompe peut extraire 1500 litres d’eau par minute. Aucune maintenance n’est à prévoir pendant 25 ans. Un dispositif étanche, une force centrifuge qui élimine l’eau et les poussières, et refroidit les cellules en surface. Une petite révolution dans le domaine industriel. Le dernier prix reçu est celui de l’innovation du GIFA (Groupement International des Femmes Africaines) : le GIFA d’or  en date du 10 juin 2017.

Des stations pilotes en Afrique et dans les DOM

Afin de tester son moteur, la TPE de deux salariés, basée à Auxerre, dont Isabelle Galet-Coty et Baptiste Hebert, jeune ingénieur en charge des études et de la production (en alternance), souhaitent établir des filiales sur d’autres continents. La première est implantée en Guinée, Saureafrica, pour développer la commercialisation des engins sur l’Afrique subsaharienne. Une dizaine de stations pilote sont d’ores et déjà en fonctionnement en Guinée, au Maroc, aux Comores (Mayotte), à Madagascar et dans le sud de la France. Une nouvelle station est en projet en Martinique. Les installations sont protégées dans des espaces grillagés, fermés à clé et inaccessibles à hauteur d’homme.

Trois applications différentes pour le moteur Sauréa

Tout d’abord, la mise en application couplée à un système de pompage. Des capteurs sont prévus pour mesurer la vitesse, le débit et l’hygrométrie. L’analyse des données et leur synthèse sont effectuées sur Paris en collaboration avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan. La deuxième application est couplée à une pompe aéraulique et la dernière à un système de brassage d’eau. Les applications sont multiples et peuvent être utilisées dans des domaines divers et variés : les ONG pour les sites isolés, la ventilation de bâtiments agricoles ou l’autorégulation de la température, les hôpitaux, les usines, les écoles, le traitement des eaux stagnantes ou des stations d’épuration, le lagunage aéré, sur des sites touchés par des tempêtes ou des sinistres, des bases militaires… ou simplement par engagement citoyen. Pour une utilisation chez les particuliers, Sauréa pense à mettre au point des kits d’installation standardisés.

Un produit 100 % français

Actuellement en phase d’optimisation du prix de revient, Baptiste et Isabelle recherchent des fournisseurs et sous-traitants locaux afin de diminuer leur bilan carbone. Ils ont conçu un petit moteur destiné à être utilisé par les lycées et grandes écoles pour les travaux pratiques sur les énergies renouvelables ou comment convertir l’énergie solaire en énergie mécanique.

Fin 2017, le moteur sera homologué CE, prêt à la vente et un appel aux investisseurs et aux dons par financement participatif sera mis en place. 200 000 €uros seront alors nécessaires aux investissements en matériel, en ressources humaines et au développement même si des subventions ont déjà été reçues.

Article paru le 10 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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L’économie de demain à Auxerre

La préparation de cet événement né de la collaboration entre Défi Son et Initiactive 89 (ex-Yonne Active Création) a vu le jour en mars dernier. Promouvoir notre département en organisant des événements d’envergure relayés au niveau national à l’automne puis international dès 2018, tel est le défi de ces journées pour penser le monde économique autrement. ‘Nous souhaitons remettre l’humain au cœur de l’économie et attirer les entreprises dans notre beau département’ nous confie Francis Moreau, directeur d’Initiactive 89, ‘la préparation de cette première édition nous a occupés durant huit mois pendant lesquels nous avons créé une marque, un site internet et fédérer des entreprises, organismes, élus des mairies et des communautés de communes, personnels enseignants sensibles aux thématiques proposées’ poursuit-il.

La transition économique des territoires de l’Yonne en Bourgogne Franche-Comté

L’enjeu de cette journée a été d’informer, de comprendre et d’expliquer des idées, des expérimentations, des projets, des actions en cours et déjà des résultats à un public curieux de découvrir comment l’humain peut être remis au centre des préoccupations de chacun. Plus d’une  vingtaine d’intervenants locaux et régionaux se sont pris au jeu pour transmettre à un public éclectique des valeurs humanistes. Notre société évolue et parfois dérive, les nouvelles économies mettent en avant les nouvelles gouvernances avec par exemple la promotion de l’holacratie (entendez gouvernance fondée sur la mise en œuvre formalisée de l’intelligence collective), la nouvelle économie sociale, le développement des territoires et de la ruralité avec la création de drives fermiers, l’économie circulaire, la transition énergétique pour diminuer voire éviter toute forme de pollution…

Préparer les futurs agriculteurs aux défis du monde de demain

C’est la vocation de la Maison Rurale et Familiale du jovinien basée à Villevallier. ‘Nous formons une cinquantaine de futurs agriculteurs de la 4ème au Bac Pro section Conduite et Gestion d’une exploitation agricole. Nous partons d’un référentiel de base que nous enrichissons par des modules sur les nouvelles technologies dans l’agriculture, l’agroécologie, la visite de coopératives agricoles pour travailler avec les élèves sur l’organisation, les débouchés en terme de marchés et nous analysons également des articles de la presse professionnelle. Nous essayons de les confronter au concret le plus souvent possible. Par exemple, lors du projet national de ’la ruche qui dit oui’, nous avons créé un site internet pour lequel les élèves ont démarché des producteur à moins de 60 km à la ronde, leur ont proposé de mettre en ligne leurs spécialités, et ont ensuite du trouver les acheteurs. Chaque vendredi soir, ils sont ainsi confronter à de vrais clients qui viennent chercher leurs commandes et auxquels ils sont en mesure d’expliquer la fabrication, l’exploitation d’où proviennent les différents articles (miel, fromages, bières, viande…). Ainsi nous leur enseignons les bénéfices à favoriser l’agriculture locale en circuits courts pour préserver notre environnement et la garantie de se nourrir en privilégiant une meilleure qualité’ comme nous l’explique Anaïs Gatard, la monitrice en charge du projet ruche.

Les Journées Nouvelles Economies seront reconduites dès les 4 et 5 octobre dans les locaux de l’ancien IUFM rue des Moreaux à Auxerre et seront suivies en 2018 d’une journée internationale.

Photo : des lycéens découvrent l’agriculture de conservation chez Sep de bord, un groupement d’exploitants de la région de Brienon, une forme de nouvelle économie.

Article paru le 10 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

A droite, Yannick Davouse, Président de Yonne numérique

L’Yonne à l’heure du numérique

Valoriser la filière dans l’Yonne, participer au développement économique des entreprises, promouvoir et faciliter les usages du numérique, relayer toute initiative, assurer la promotion des infrastructures et des savoir-faire locaux, maintenir et accroître la compétitivité, attirer et favoriser le tissu local, telles sont les missions ambitieuses de l’association fraîchement créée début 2017.

‘Communiquer autrement, se regrouper, fédérer les entreprises autour d’un projet, donner de l’impulsion, notre département regorge de pépites et d’entreprises incroyablement talentueuses. Notre leitmotiv est de mettre en relation les donneurs d’ordres, de faire connaître localement les fournisseurs de matériels et services, et organiser des événements autour des besoins des clients’ rappelle Yannick Davouse, Président de cette alliance et gérant-créateur d’Idxprod à Auxerre. Pour l’aider dans cette mission, un bureau, composé de Christophe Rémy, gérant de Proxilog création de sites internet, Hervé Layer expert en ingénierie et sécurité informatique, et Jérôme Louis Virtua Network data center et fournisseur d’accès.

Faire grandir les sociétés du numérique

‘A plusieurs, nous sommes en mesure de proposer plus de solutions à nos clients, l’Yonne doit être vue comme une mine de compétences et notre offre doit irradier, être connue des acteurs économiques locaux, c’est un élan complémentaire à tout ce qui existe déjà. Yonne Numérique vient en supplément de ce qu’offre aussi Bourgogne Franche-Comté numérique.

Pour adhérer, 120 €uros par an qui permettent aux membres de participer à des cafés adhérents, des speed business, de collaborer à des projets conjoints, d’organiser des ateliers autour d’une thématique (par exemple : comment se protéger des attaques de virus), de rencontrer d’autres entreprises ayant des activités complémentaires, de poster des annonces sur le site Yonne Numérique ou encore de bénéficier de tarifs préférentiels sur des événements.

Paru le 26 juin 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Docteur Tweety pour exploiter et analyser les données Twitter

‘Pendant 20 ans, j’étais développeur informatique chez Microsoft et je me suis intéressé à Twitter dès son arrivée sur le sol français en 2008. Je suis devenu accroc et même addict à ce média qui compte aujourd’hui 10 millions d’usagers (contre 31 millions pour Facebook). Je me suis de suite demandé comment exploiter les données trouvées sur ce média, c’est alors que j’ai créé en 2009 Docteur Tweety, un moteur de recherche destiné à la Twittosphère francophone permettant d’extraire une mine d’informations Twitter et de les récupérer pour les utiliser comme veille / espionnage’ nous confie Joël Chaudy, gérant de Jconseil.

Twitter, média de la notoriété sur internet

Différent de Facebook, beaucoup plus populaire et accessible, Twitter est le média des sphères plus influentes, plus importantes, des grandes entreprises et des personnalités en vue. L’extraction des données permet aux entreprises d’optimiser leur gestion, de gagner des abonnés, d’espionner ce que font les concurrents pour apprendre à se servir de l’outil. Le logiciel Twexlist (Twitter export list) que Joël a mis au point permet de faciliter le prélèvement de 26 types de données différentes, l’utilisation est rapide, simplifiée et les données mises en forme. Il est ainsi possible d’isoler les twitts d’un compte : les plus partagés, les plus populaires, et ensuite d’analyser les statistiques.

Espionner les concurrents

Dernièrement, un cabinet de parti politique a sorti des données concernant ses opposants à la présidentielle. Il est très facile de récupérer les Twitts pour savoir ce que telle personne échange à l’instant T. Cet outil de veille pénètre dans toutes les informations et permet de profiter des recherches, des intérêts suscités par des twittos, de récolter des informations en gagnant du temps. Décliné en français et en anglais, l’outil a aujourd’hui prouvé son efficacité avec une note de 8.8 / 10 sur un panel de 3609 avis. L’achat en ligne peut être ponctuel ou sous forme d’abonnement au mois, à l’année… Dmperso, autre produit inventé par Joël Chaudy permet des publipostages via Twitter. Enfin, le créateur fait évoluer régulièrement ses produits en fonction de la demande de ses clients.

Paru le 19 juin dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Décapage tomettes

Bio-Tech sablage redonne vie à la matière

Métal, pierre, bois ou encore plastique, l’entreprise créée en janvier 2017 à Gron nettoie tous les matériaux grâce à huit sortes d’abrasifs naturels comme de la bille de ver ou du bicarbonate, ou plus inattendus comme des coquilles de fruits. ‘Grâce à une aérogommeuse utilisée à basse pression, 0.5 bar, nous sommes capables de gommer une feuille de journal’ nous confie la gérante-associée Christine Picaud. ‘Notre travail est de redonner vie à la matière, toutes les matières, pour que les meubles de grands-mères ne soient plus jetés mais restaurés. La machine, de fabrication jurassienne, additionnée de la pression de l’air et des abrasifs nous permet d’accéder à tous les recoins comme par exemple les reliefs d’une moulure en pierre, en verre, en plastique ou en bois, ce qui est impossible manuellement. Nous gommons la pollution humaine et celle du temps qui passe. Nous réalisons nos prestations sur place en protégeant au maximum les lieux ou dans notre atelier. Le challenge est surtout de ne rien endommager. Tout ceci à des tarifs très compétitifs. Ce procédé est reconnu par les bâtiments de France’ poursuit Christine.

Une idée née d’un besoin

‘J’ai recherché l’année dernière une personne pour décaper ma porte de grange, mais les produits utilisés ne me convenaient pas écologiquement parlant, et le sablage provoque beaucoup de dégâts. J’ai donc cherché sur Internet, regardé des vidéos et découvert l’aérogommage pratiqué par une société dans le Jura. J’ai effectué des tests à la maison, réalisé une étude de marché et demandé à Réseau Entreprendre Bourgogne s’il pouvait étudier la faisabilité de mon dossier. Je souhaitais créer pour moi-même après avoir mis en place des services techniques dans d’autres structures. Avant chaque chantier, nous essayons l’aérogommage sur les supports à décaper avant d’accepter la mission. Pas de monotonie et beaucoup de satisfaction, toutes les pièces à rénover sont différentes : une porte d’église, un meuble, une statue, un salon de jardin, des pièces de moto…

Des axes de développement inépuisables

La petite entreprise familiale (3 associés) a déjà bien développé son portefeuille grâce à son réseau et aimerait beaucoup développer son activité dans la conservation du patrimoine comme la restauration de monuments historiques, les voitures anciennes, les meubles anciens, et collaborer avec des carrossiers et des peintres.

Article paru le 12 juin 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Impulsion pour dynamiser la communication des entreprises

‘Parce que l’union fait la force’ nous explique Alexis Cousin, le dernier arrivé dans cette alliance, tout jeune diplômé d’une licence en métiers du numérique. ‘Nous proposons un produit complet aux entreprises, le travail réalisé par un drone, par exemple, a besoin de montages’ poursuit-il. Tout a commencé en 2008 lorsqu’Olivier Ragon et Grég Oréchova, amis de longue date, décident d’unir leurs compétences. L’un est vidéaste et l’autre graphiste, des métiers complémentaires et des prestations intéressantes pour les entreprises à l’heure de la communication et de l’innovation. Olivier, est aussi un passionné d’aéromodélisme, passion qu’il partage avec son ami d’enfance Frédéric Bouffety qui nourrit un enthousiasme pour la vidéo. Ensemble, ils tournent des films de fiction. Frédéric filme des courts-métrages depuis les années 2000 dont un film associatif ‘Camille’ repéré par le scénariste Patrice Leconte. ‘Il suit depuis mes travaux au niveau des drones’ nous explique le droniste. Aéromodélisme et vidéo l’ont amené à la manipulation du drone, très récemment démocratisé dans notre société moderne. Ses passions l’amène à rencontrer Eric Maupioux qui, lui, manipule les drones d’une manière plus pragmatique grâce à une sensibilité technique, la photogrammétrie et la modélisation 3D. Ils travaillent de concert sur l’émission ‘’Midi en France’ produite par France Télévision, et parcourent les routes de France escortés par la police ‘nous n’avons pas le droit de voler au-dessus des humains et les contraintes sont strictes. Nous intervenons avant les heures d’ouvertures des monuments et par temps calme. Nos prises de vues permettent l’habillage du programme télévisuel’ nous confie Frédéric.

La communication au sens large

Un large panel de compétences : de la création graphique d’un logo au film corporate en passant par la réalisation de sites internet avec effets spéciaux (motion design) ou colorimétrie et la modélisation d’une bâtisse ou d’un monument en 3 D, la palette des offres est on ne peut plus large. L’Alliance Impulsion Créative basée à Villeneuve-sur-Yonne propose aux entreprises une nouvelle vision de la communication, des compétences complémentaires adaptées et personnalisables à toute situation.

Chacun reste indépendant mais l’intérêt d’une telle alliance, en plus de développer du business en toute complémentarité, est de mutualiser les outils : site internet, plaquettes promotionnelles, logo commun, page Facebook ou encore locaux abritant ces activités, Impulsion Créative sera présente aux RIDY (Rencontres Industrielles de l’Yonne) le 28 septembre prochain avec un stand à son image, novatrice.

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Papyhappy pour vieillir happy !

C’est le premier site comparatif français des maisons de retraites, résidences pour séniors, cliniques psychiatriques ou traditionnelles… ‘Je me suis aperçu comme directeur d’une maison de retraite que les futurs résidents et leurs familles avaient beaucoup de questions à poser sans réellement avoir en face les réponses adéquates. Tout était à créer dans ce domaine. Entrepreneur dans l’âme, j’ai rapidement entrepris de travailler sur ce projet de start up destiné aux futurs consommateurs de ces endroits bienveillants afin qu’ils puissent comparer et obtenir concrètement les bonnes informations’ nous explique Joachim Tavares, gérant-créateur de Papyhappy.

11000 résidences répertoriées sur le site

‘Nous avons travaillé pendant 8 mois avec Christophe Rémy de Proxilog pour concevoir le site internet et lister toutes les résidences françaises pouvant accueillir des seniors, que ces lieux d’accueil soient médicalisés ou non. Depuis juillet 2016, je me consacre pleinement à cette activité et mon équipe est en place depuis janvier 2017 à la pépinière d’entreprises de Joigny. Deux salariés sur la région parisienne et la région PACA et une community manager en charge de la veille concurrentielle et de la communication. Nous vendons aux maisons de retraite une prestation de visibilité à travers notre site internet. Notre équipe est amenée à s’étoffer dans les mois à venir afin que nous puissions couvrir d’autres régions de France.

Chaque dirigeant de résidence peut intégrer des photos, des offres commerciales ou encore le nombre de places disponibles via son téléphone portable, sa tablette ou son ordinateur. Notre offre est adaptée aux maisons qui possèdent ou non un site internet. Les familles ou futurs occupants peuvent trouver sur notre site : de l’information, la réputation d’un établissement (en plus des appréciations des utilisateurs, nous les testons au titre de client mystère), des conseils ou même pré-réserver leur chambre ou leur logement. Nous aidons les potentiels résidents à choisir (nous leur fournissons des listes d’établissements en fonction des critères qu’ils auront déterminés), à emménager et dans leurs démarches administratives, nous proposons aussi des photos-reportages. Papyhappy est un outil d’aide à la décision des familles en toute sérénité’ poursuit Joachim.

Vainqueur du concours national Silver Show 2017

Joachim Tavares a commencé par exploiter son réseau professionnel et personnel pour développer son entreprise, puis les réseaux sociaux, et mis en place des campagnes d’emailings et Adwords sur Google, distribué des flyers dans les hôpitaux. Maintenant ce sont les médias qui le contactent. D’abord France 3 Bourgogne puis Télématin sur France 2, où il devrait apparaître prochainement. C’est suite à une publication sur Maddyness, un magazine mettant en lumière des starts up innovantes qu’il a été contacté par TF1 pour parrainer les ‘Feux de l’amour’ pendant un mois chaque matin avant la série, soit 40 parutions télé, un impact qu’il espère majeur puisqu’il touche entre 7 et 800 000 téléspectateurs chaque jour dans la tranche d’âge ciblée : les retraités. Tout sourit à la jeune entreprise qui vient de remporter le premier prix du concours Silver Show 2017 dans la catégorie Services aux résidents et maisons de retraite et résidences services senior au Théâtre de la Madeleine à Paris, le 16 mai dernier.

Article paru le 29 mai 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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La pépinière d’entreprises de Joigny affiche complet

Initiée par la Communauté de Communes du jovinien et gérée par la CCI de l’Yonne, elle est après dix mois d’ouverture une belle réussite. ‘Nous avons souhaité répondre à une carence des offres publiques et privées pour accueillir des créateurs ou repreneurs d’entreprises’ indique Nicolas Soret, le Président de la Communauté de Communes du jovinien. La présence de la voie ferrée (un train part et arrive de Paris toutes les heures), de la fibre dans tout le bâtiment, d’une micro-crèche intégrée ont fait de ce lieu un endroit très prisé des entrepreneurs joviniens. Tellement prisé que tous les locaux sont loués et la crèche pouvant accueillir 30 enfants au total est complète. Les navetteurs au nombre de 1000 par jour peuvent y déposer leurs enfants en toute quiétude entre 6 h 45 et 19 h 30. Un service offrant des plages horaires d’une latitude aussi ample est forcément un vrai plus pour la commune.

Une liste d’attente pour la pépinière

Victime de son succès, la pépinière d’entreprises a rempli rapidement tous les locaux disponibles. Seize entreprises ont investi les lieux avec des activités très variées. 50 % d’entre elles sont des créations et 12 % des délocalisations (dont une venant du Jura), 81 % sont des entreprises de services, du coaching à l’ostéopathie en passant par  l’assistance comptable ou les systèmes de géolocalisation. ‘La société Transalp occupe, elle, l’espace hôtel d’entreprises. Spécialisée dans la rénovation des voies ferrées, elle a décroché du business pour une vingtaine d’années et la proximité de la gare est un atout primordial pour elle’ explique Alain Perez, Président de la CCI de l’Yonne. Les baux commerciaux de la pépinière sont de 18 mois renouvelables mais le but est de transférer les structures au sein de l’hôtel d’entreprises (location immobilière) puis de proposer des terrains constructibles sur la zone Joigny-Saint-Julien-du-Sault pour que les emplois créés bénéficient au bassin jovinien. 54 entreprises ont postulé pour seulement 16 places soit une centaine d’emplois, et une dizaine d’entre elles sont encore sur liste d’attente.

Une offre de service digne d’une grande entreprise

A Joigny règne un ‘esprit pépinière’ où les anciens aident les primo-entrepreneurs en leur divulguant de précieux conseils. Les échanges, la cohabitation et le réseau sont autant de facteurs motivants et dynamiques pour engendrer la réussite des projets. La CCI a délocalisé un agent permanent pour accueillir les visiteurs, et venir en support aux entreprises pour toutes les questions administratives. ‘Ne pas se retrouver seul et avoir l’impression de faire partie d’une entreprise est très important pour moi’ nous livre Damien Corneille, expert en construction et maîtrise d’œuvre. L’éventail des services offerts est vaste : juridique, marketing, développement à l’international, études de marché, ateliers sur des thématiques diverses, espace de coworking, salle de réunion équipée de visio-conférence et d’écran interactif… le tout inclus dans le tarif d’une location inférieur au prix du marché. La CCI est à l’écoute des locataires pour améliorer les aménagements. Les 7 pépinières et hôtels d’entreprises gérés par la CCI dans l’Yonne emploient à elles seules plus de 550 salariés, ce qui la place dans le top 10 des employeurs icaunais. Voilà comment les savoir-faire des politiques et de la chambre de commerce peuvent collaborer avec efficacité.

Article paru le 22 mai 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Mobil Wood, entre holacratie et environnement

Agencement en bois massif, du linéaire au comptoir de vente en passant par les meubles de rangement, l’entreprise de Cravant dans l’Yonne a déjà eu plusieurs vies. En effet, créée dans les années soixante, elle proposait initialement des emballages pour fruits et légumes, puis elle est devenue spécialiste de l’ameublement dès 1990. Elle est rachetée en 2006 par Alexis Nollet et Sébastien Becker et compte aujourd’hui 67 salariés. Une des rares entités du département où l’on pratique l’holacratie, entendez ‘un mode de gouvernance sans hiérarchie’ nous explique Eve Mignolet, en charge de la communication. Initiée par l’américain Brian Robertson, cette manière de manager permet d’assurer un pilotage dynamique, les salariés prennent les décisions en concertation, ils deviennent acteurs à part entière, ils sont donc plus motivés (faible turn-over) et plus impliqués dans l’avenir de leur société.

Une entreprise écoresponsable

Sur ses 6000 m2 d’usine, Mobil Wood fabrique des agencements en pin des Landes provenant de forêts gérées durablement, elle s’approvisionne en métal chez des fournisseurs locaux tels que Tôlerie Fine et Métal Protection, les peintures utilisées sont à base d’eau et le contre-plaqué sans formaldéhydes. Les employés travaillent sur l’écoconception afin de respecter notre environnement. Mobil Wood gère aussi une partie négoce de silos et de bacs à pelle pour que les consommateurs puissent se servir eux-mêmes dans les boutiques. Les clients sont des magasins biologiques, des librairies ou encore des épiceries fines.

Des projets d’innovation d’envergure

L’établissement commercialise depuis fin 2016 un nouveau concept : Ecoglob. Sans clou, sans colle et sans vis, l’idée est de transporter le mobilier à plat pour limiter le volume donc rendre le transport plus facile et moins coûteux, puis de démonter chaque objet en fin de vie dans le but de le valoriser.

Mobil Wood envisage de déménager ses locaux et de s’agrandir d’ici la fin 2018. La PME, soucieuse de son impact sur l’environnement souhaite construire une entreprise verte grâce aux énergies renouvelables, mais aussi mettre en avant la permaculture (méthode systémique et globale inspirée de l’écologie naturelle et de la tradition), proposer un centre de formation et une maison citoyenne pour créer du lien social. Un joli projet pour l’économie locale qui verra le jour à 5 km de l’actuelle industrie.

Article paru le 8 mai 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Du digital en réponse aux besoins en communication

Idxprod (Id comme déclinaison de ‘idées’, x pour toutes les idées, et prod, vous l’aurez deviné pour production) a vu le jour voilà un an et demi à Auxerre. L’entreprise créée par Yannick Davouse, icaunais d’adoption propose des solutions digitales. ‘Notre but est de valoriser les entreprises en racontant une histoire, de la création de contenu jusqu’à l’affichage quel que soit le support de l’image que l’on souhaite diffuser au lecteur. Grâce au marketing digital, les bonnes informations sont véhiculées pour mettre en valeur les attributs d’une marque ou d’un produit’ nous explique le jeune chef d’entreprise.

De la création à la réalisation

Graphisme, photo, vidéo, motion design (entendez rajout de graphisme sur des vidéos) ou hologramme, la TPE de 3 salariés maîtrise toutes les technologies d’affichage de l’image. ‘Nous partons du besoin du client, analysons sa problématique, et lui proposons une solution pertinente pour répondre à son attente. Avec lui, nous définissons le concept efficace par rapport à son objectif. Nous fournissons le conseil, les produits, installons, désinstallons, tout ceci pour un budget raisonnable et l’assurance d’un retour sur investissement. L’expérience nous a conduit à bien maîtriser les outils suggérés’ poursuit Yannick, ingénieur de formation.

‘Depuis 10 ans, l’idée germait dans ma tête’

Une quinzaine d’année d’expérience comme directeur de sites industriels nationaux et internationaux, de la France à la Chine en passant par le Brésil, puis référent digital, Yannick Davouse a attendu de bien comprendre toutes les technologies pour mieux les associer entre elles avant de se lancer à son propre compte. ‘Je vivais le rêve des autres mais le mien était ailleurs, j’avais envie de me poser, de profiter de mes enfants, cette nouvelle dynamique correspond mieux à mon mode de vie. Aujourd’hui, avec le faible recul que nous avons, je peux affirmer que notre travail est efficace et la réception du public au-delà de nos espérances. L’Yonne est un département sinistré et nous n’avons pas le droit d’être moyen. L’idée de co-développer des projets avec des entreprises locales est un moyen d’inverser la spirale et de la rendre vertueuse. C’est à mon sens le modèle économique de demain. Notre objectif : nous entourer de personnes très douées dans leur domaine et conduire des projets ambitieux de haut niveau en fédérant les compétences. La reconnaissance, l’honnêteté intellectuelle et le partage d’un objectif commun sont des notions que j’aime à développer’.

Idxprod est une société qui recrute et dont les projets affluent. Après la réalisation du Clic’Store du CIFA d’Auxerre (voir notre article du 27 mars dernier), de vitrines interactives pour Piaget en Suisse et à Dubaï ou le show holographique pour Babyliss, l’entreprise travaille sur des vidéos promotionnelles d’entreprises, un projet événementiel d’hologramme géant, une promenade virtuelle à échelle 1 pour un architecte, et sur la finalisation de son showroom pour présenter ses savoir-faire multiples.

Yannick Davouse est aussi à l’origine de l’Yonne numérique dont le but est de développer la filière numérique au profit des entreprises icaunaises. Son vœu : redorer l’image de l’auxerrois dont la communication est en berne, donner une image jeune et dynamique de notre ville adaptée au public ciblé et avec les bons ingrédients.

Article paru le 1er mai dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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La force d’un réseau de chefs d’entreprise engagés

‘Pour créer des emplois, créons des employeurs’ telle était la maxime d’André Mulliez, fondateur du Réseau Entreprendre en 1986. La vocation de Réseau Entreprendre : faire réussir de nouveaux créateurs ou repreneurs d’entreprises à fort potentiel en leur offrant un accompagnement humain et financier. Son moteur : 6000 chefs d’entreprise en France engagés pour accompagner bénévolement des lauréats et contribuer ainsi au développement économique de nos territoires. ‘Je suis un amoureux de l’Yonne et j’aime contribuer à dynamiser notre département. L’énergie des membres du réseau et des porteurs de projets est contagieuse’ nous explique Alain Petit, bénévole actif et jeune retraité de l’EDF.

Créé en 2002 en Bourgogne, REB a déjà accompagné 204 lauréats dont 32 % en reprise d’entreprise et 68 % en création soit la création ou le maintien de plus de 2000 emplois. Dans l’Yonne, l’antenne représentée par Catherine Guignard-Millet, est plus récente puisqu’elle est en place depuis deux ans tout juste. Depuis 2015, 50 porteurs de projet se sont présentés et seulement 7 ont requis tous les critères pour rejoindre le réseau. A noter que deux femmes font partie des sept lauréats, la gente féminine représente seulement 23 % des créateurs. Les domaines d’activité sont très éclectiques et innovants : site comparateur d’assurances, pôle multi accueil petite enfance, développement informatique, industrie plastique, enceintes acoustiques, aérogommage (soit 58 emplois), des entreprises amenées à accroître rapidement leurs effectifs. REB, c’est aussi un taux de pérennisation de 85 % à 10 ans.

Un déjeuner pour renforcer la cohésion du groupe

Le mardi 28 mars, c’est dans les locaux du groupe Shiever que Vincent Picq, Président de l’antenne REB de l’Yonne a réuni anciens et nouveaux adhérents du réseau, membres du conseil d’administration et lauréats afin de partager un déjeuner autour des valeurs de Réseau Entreprendre : l’humain, l’énergie, le réseau, l’entraide, le talent et l’envie. ‘Les dirigeants sont particulièrement attachés à leur territoire et répondent toujours présents quand il s’agit de recevoir un porteur de projet pour lui apporter un retour bienveillant mais sans complaisance dans la phase amont du comité d’engagement. Le comité s’engage à l’unanimité aux côtés d’une personne lauréate pour un durée minimum de 5 ans’ nous explique Catherine. En Bourgogne, ce sont 163 entreprises qui adhèrent au réseau dont 45 pour le seul département de l’Yonne.

Pourquoi devenir adhérent de REB

‘La création d’entreprise est une aventure pour les porteurs de projets comme cela l’a été pour moi. Autodidacte, j’ai tellement ramé mais aimé cette période, que transmettre est devenu mon leitmotiv. Echanger, anticiper, partager, participer à la création d’emplois, développer de la richesse, sont ma contribution à l’évolution économique de l’Yonne. Les projets me nourrissent, on donne mais on reçoit beaucoup’ confie Alain Bounon, ancien chef d’entreprise. Réseau Entreprendre est une association reconnue d’intérêt public. Les adhésions permettent d’allouer des prêts d’honneur aux lauréats accompagnés par l’association.

Article paru le 17 avril 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.