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Marie Billard, gérante de Cheval Pro à Auxerre.

Cheval Pro, enfin une boutique dédiée à l’équitation !

Cavalière depuis l’âge de 6 ans, Marie Billard dirige la boutique Cheval Pro depuis le 1er septembre 2017 sur les hauts de Perrigny-près-Auxerre (entre les magasins But et Grand Frais).

Six mois ont été nécessaires à cette férue d’équitation pour étudier le marché et construire sa propre gamme de produits. ’J’ai toujours eu envie d’entreprendre, et dans cette aventure, je peux allier la passion du commerce et celle de l’équitation.  J’ai choisi de m’installer sur Auxerre parce qu’il n’y avait pas d’indépendant dans ce type d’activité et qu’il manquait un professionnel du cheval pour fournir les clients en équipements. La grande distribution propose une gamme premier prix limitée et les cavaliers devaient jusqu’alors s’approvisionner sur internet ou sur les salons annuels du cheval. Pour ne pas que la marche soit trop haute en terme de prix, j’ai préféré me positionner sur le milieu de gamme’ nous explique Marie Billard.

Autour d’Auxerre, et si l’on consulte la carte de la fédération française d’équitation, les centres équestres représentent un très grand potentiel. Il manquait juste un commerce de proximité avec des conseils personnalisés. ‘J’ai travaillé pendant dix ans au rayon équitation d’une enseigne de la grande distribution et j’avais bien remarqué que les clients ne trouvaient pas leur bonheur. J’ai conclu un partenariat avec la marque Harcourt, fournisseur officiel de l’équipe de France d’équitation, leurs produits sont tout à fait abordables et peuvent convenir à tous les budgets. Ce qui me plaît, c’est la relation avec les habitués, je suis capable de donner le nom de chaque personne qui entre dans mon magasin. C’est un lieu d’échange, on parle évidemment cheval mais aussi de ses performances lors des concours… C’est une vraie richesse, un vrai plus pour les clients et pour moi’ raconte enjouée la jeune chef d’entreprise.

Déjà 800 followers sur Facebook et la moitié de son chiffre d’affaires réalisé en seulement trois mois d’existence. Pour attirer la clientèle et étoffer son réseau professionnel, la jeune entrepreneuse a sillonné les clubs équestres pendant tout l’été avec son stand de friandises naturelles sans sucre. En février prochain, elle proposera ses produits à la vente sur le net. Elle vient tout juste d’acquérir une machine à broder pour personnaliser les vêtements ou tapis d’équitation.

Cheval Pro – 09 53 60 46 02 – https://www.facebook.com/Chevalprosellerie/

Article paru le 26 décembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Layer adapte l’innovation aux besoins de ses clients

Layer Bureautique à Auxerre, c’est 24 salariés, 3.6 millions d’€uros de chiffre d’affaires et 30 % de croissance en 2016, une belle réussite icaunaise !

‘Les gros chantiers de l’année dernière nous ont obligés à renforcer nos équipes, nous avons conseillé nos clients sur des points que l’on oublie souvent comme le chiffrage des données en cas de vol ou de cyber attaque. Certains d’entre eux se sont déployer en Hongrie, en Afrique ou encore en Inde, nous avons du ajuster notre structure pour répondre à leurs besoins et les accompagner pour surveiller leurs systèmes d’information puis anticiper leurs soucis en matière de protection des données informatiques’ nous explique Hervé Layer, le dirigeant de cette entreprise familiale basée sur les quais de l’Yonne en lieu et place de l’ancienne clinique de la Tournelle.

Depuis 1985, le chef d’entreprise qui proposait initialement d’équiper les professionnels en systèmes et solutions d’impression, comme les photocopieurs et machines à écrire, s’est très vite intéressé aux technologies tout juste naissantes. ‘Dès 1987, je suis parti aux USA chercher de la nouveauté pour informatiser des entreprises de toutes les tailles, un second axe de développent pour notre entité. A partir des années 2000, nous avons créé une troisième activité visant à centraliser l’information, les sociétés ne sauvegardaient pas et n’avaient pas pensé à sécuriser toutes les données stockées sur leurs serveurs. Enfin, la technologie a beaucoup progressé et aujourd’hui, avec le télétravail, très développé dans l’Yonne, les salariés doivent pouvoir travailler et avoir des accès comme si elles étaient physiquement installées dans un siège social, alors nous intervenons pour les assister’ précise ce passionné d’informatique.

Un pôle de déploiement récemment acquis pour tester les matériels

C’est à quelques mètres du siège social que la société Layer a acquis récemment un nouveau local de 200 m2 (anciennement les établissements Dalbé), un endroit rénové de manière écologique et le moins énergivore possible. ‘Lorsque nous recevons des livraisons pour nos clients, nous testons et vérifions les matériels pendant une durée de 96 heures avant de les livrer. Ces tests sont réalisés dans cette nouvelle extension que nous avons aménagée spécialement dans cette optique.

Les projets 2018

Ce sera l’année du RGPD (entendez Règlement Européen sur la Protection des Données) qui entrera en vigueur le 25 mai prochain. Décidé par l’Union Européenne, celui-ci obligera les entreprises à identifier les données personnelles en leur possession ainsi que leurs modalités de traitement et de protection. Dans ce cadre, la société Layer devra sensibiliser ses clients et leur apporter les outils adéquats. Ce sujet fera d’ailleurs l’objet d’une conférence organisée par Yonne Numérique le vendredi 15 décembre à 8 heures au siège de l’association 24 rue des Champoulains à Auxerre, conférence animée par Hervé Layer lui-même.

www.layer.fr03 86 94 80 80

Article paru le 18 décembre dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Keigo Kimura, chef étoilé et propriétaire de l'Aspérule à Auxerre

Une étoile file vers Dijon

Faute de local suffisamment grand à Auxerre, le chef envisage d’ouvrir près de la place de la République et plus précisément rue Jean-Jacques Rousseau, son deuxième restaurant bourguignon.

On ne le présente plus ! Le chef étoilé d’Auxerre, Keigo Kimura, une étoile au guide Michelin depuis février 2015 va rejoindre la capitale bourguignonne au printemps 2018. Il nous avait confié en début d’année (voir notre numéro du 16 janvier) chercher un lieu plus vaste pour exercer son art. ‘J’avais trouvé une maison d’habitation près du centre-ville d’Auxerre, mon souhait était de rester dans cette ville. J’avais prévu de gros travaux d’aménagement mais quelques marches m’ont conduit à abandonner le projet : la demande de dérogation a été refusée et la mise aux normes était trop onéreuse. J’envisageais un espace plus vaste en salle pour le confort de mes clients et une cuisine plus grande. Je rêvais aussi d’une terrasse ou d’un jardin pour y installer mes convives aux beaux jours’ nous confie le jeune chef.

L’enseigne de la rue du Pont, ouverte depuis avril 2014, à Auxerre continuera d’exister. ‘Mon second de cuisine sera promu Chef et mon Maître d’Hôtel deviendra Responsable de l’établissement. Un menu classique sera proposé midi et soir. Je naviguerai régulièrement entre Auxerre et Dijon pour construire les menus avec le nouveau Chef de cuisine. Le restaurant de Dijon sera à peine plus grand que celui d’Auxerre, 25 couverts contre 20 dans l’Yonne. Je ne vise pas à augmenter le nombre de couverts, j’ai juste envie d’une surface plus spacieuse’ poursuit Keigo.

Déménager son restaurant lui fera perdre son étoile. Il devra tout reprendre de zéro, mais c’est sûr, il la récupérera dès février 2019 pour le nouveau guide.

Article paru le 27 novembre dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Alternance = silence, on tourne !

25 apprentis face aux caméras et 9 films de 30 secondes, réalisés dans les locaux du Pole Formation d’Auxerre, pour attirer quelques 259 élèves en alternance sur des postes vacants dans les industries de l’Yonne et de la Nièvre.

Chaudronnerie-soudure, maintenance industrielle, conception industrielle, électrotechnique, génie industriel et mécanique, informatique, prévention-qualité-sécurité-environnement, production industrielle ou encore usinage industriel, le Pôle formation 58-89 forme des jeunes dans l’Yonne et la Nièvre à ces métiers en alternance, du CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) au diplôme d’ingénieur.

‘Promouvoir l’industrie de façon ludique et donner envie aux jeunes d’intégrer des postes dans l’industrie est l’ambition de ces vidéos’ nous explique Véronique Riguet, directrice déléguée du Pôle formation 58-89. ‘Aujourd’hui, un mois après la rentrée scolaire, ce sont encore 259 postes qui cherchent preneurs. L’industrie souffre d’une image ancienne que nous nous efforçons de moderniser. Ces métiers ont considérablement changé, on utilise aujourd’hui beaucoup le numérique. Les méthodes pédagogiques employées sont innovantes et dynamiques. Pourtant ce secteur d’activité comme les territoires de l’Yonne et de la Nièvre manquent cruellement d’attractivité’ poursuit Véronique.

L’alternance, un vrai challenge scolaire et professionnel

Pour rappel, le taux d’insertion professionnelle est de 90 % et le taux de réussite aux examens est excellent. ‘L’alternance est aujourd’hui une voie d’excellence qui demande beaucoup d’efforts de la part des élèves devant mener de front vie scolaire et vie professionnelle, un vrai challenge qui n’est plus celui d’autrefois où l’on envoyait en apprentissage celui qui ne pouvait suivre une scolarité traditionnelle’ insiste la directrice du Pôle formation.

Ces mini-films seront utilisés comme outil de promotion sur les salons et dans les établissements scolaires, ils seront bientôt visibles sur le site internet du Pôle formation 58-89, la chaîne Youtube du Pôle, les réseaux sociaux et également dans les cinémas des deux départements.

Sur les photos : des élèves de L’ITII Bourgogne (formation d’Ingénieur), de CAP chaudronnerie, de L’IFAG Auxerre-Bourgogne ou encore issus de Licence Informatique.

Article paru le 6 novembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Guy Roux, Christophe Charbonnier-PDG Picq et Charbonnier, Michel Neugnot-Conseiller Régional

Gaz et arbres font bon ménage

12000 m2 d’entrepôts, 170 collaborateurs, 110 véhicules motorisés, 180 semi-remorques, 400 commandes par jour, 11 quais de chargement, ce sont les quelques chiffres qui définissent l’entreprise en 2017. Installée sur son nouveau site de Monéteau depuis septembre 2016, ‘les locaux de Chablis étaient devenus exigus et excentrés’ explique Christophe Charbonnier, Président des transports Picq et Charbonnier, lors de l’inauguration le 23 juin dernier ; l’entreprise bénéficie aujourd’hui d’un emplacement plus spacieux de 7 hectares à proximité du réseau autoroutier. Un premier bâtiment de stockage avait été construit en 2008 et l’acquisition de terrains supplémentaires a permis d’agrandir la base. Neuf mois ont été nécessaires à la réalisation et six millions d’€uros d’investissements. Des équipements ultra-modernes dont la géolocalisation des véhicules : le service exploitation suit ainsi sa centaine de chauffeurs en temps réel. Le système informatique permet de savoir si la commande a été livrée, à quelle heure, si le conducteur a un souci… La flotte parcourt chaque jour le tour de la planète. La société est certifiée ISO 2009, utilise zéro papier et les livraisons sont garanties en 24 heures, palette standard ou non. Une cellule de l’entrepôt est dédiée au stockage du vin, la plus propre de France : zéro CO2 ET zéro particule fine.  Picq et Charbonnier, c’est aussi une branche ‘Transbaroudeur’ exclusivement consacrée au transport de motos, quads ou SSV sur les lieux d’aventure en Europe ou Afrique du Nord.

10 palettes pour la planète

Très concernée par la transition énergétique et respectueuse de la planète, la compagnie participe au reboisement grâce à un partenariat avec les Pépinières Naudet. Toutes les dix palettes transportées par le réseau FLO, un arbre est planté. Le 100 000ème a été planté lors de l’inauguration (notre photo). Le réseau FLO représente une cinquantaine de transporteurs qui mutualisent leurs moyens et outils : Picq et Charbonnier ramasse les palettes des départements de l’Aube, de la Côte d’Or et de l’Yonne. Celles-ci sont ensuite regroupées sur la plateforme nationale d’Orléans.

Une station de distribution de gaz pour préserver notre environnement

17 tracteurs sont déjà équipés pour recevoir ce nouveau carburant, il en faudra 40 ou 50 pour rentabiliser la station. ‘Christophe Charbonnier a souhaité transformé ses camions pollution en camion solution’ nous confie Nicolas Julien, dirigeant de la start-up Gaz Up avec laquelle il a collaboré. Un investissement non seulement financier (1.5 millions d’€uros) mais aussi en formation des conducteurs et une réorganisation des plannings à cause d’une autonomie plus courte que le gasoil. Les bienfaits sont une réduction de 20 % d’émission en CO2, de 70 % en oxyde d’azote et une pollution sonore quasi inexistante. Un carburant moins onéreux (molécule moins taxée) qui ne pollue pas. Le gaz est stocké à moins 160° C et occupe six fois moins de place en matière de stockage. Particuliers et professionnels peuvent venir se servir en gaz comprimé ou liquéfié à Auxerre, une station haute technologie 100 % made in France.

L’entreprise Picq et Charbonnier a reçu la Palme des transports en 2017 et a obtenu le 22 juin dernier le prix de l’entreprise de l’année lors de la Cuvée 2017 des ‘Grands Crus de l’Yonne’ organisée à Chablis.

Article paru le 14 août 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Johanna Nolin, Responsable de l'antenne d'Auxerre

L’Envol se pose à Auxerre

Un emplacement de choix sur les quais, en bordure de l’Yonne, c’est là qu’a choisi de s’établir la Coopérative d’Activités et d’Emploi regroupant l’Envol pour les métiers des services et Coop en Bât pour les métiers relevant du bâtiment. ‘L’Yonne regorge de compétences et notre taux de pénétration est trop faible par rapport aux autres départements à cause de l’éloignement. Nous avons détecté un besoin de proximité de nos actuels entrepreneurs icaunais et des potentiels porteurs de projets qui aimeraient rejoindre notre structure. Ici, un espace est dédié aux entretiens et accompagnements individuels menés par la Responsable d’antenne, Johanna Nolin et une salle plus grande est destinée à recevoir collectivement des formations et autres réunions’ nous explique Pascal Olive, directeur de l’Envol à Dijon.

Qu’est-ce qu’une Coopérative d’Activités et d’Emplois ?

Cette formule permet à tout futur dirigeant de tester son activité en restant salarié d’une structure et en bénéficiant d’un cadre juridique. Le chiffre d’affaires généré est transformé en salaire, lissé sur l’année. La coopérative gère la comptabilité de l’entreprise, met à disposition un logiciel de gestion commerciale, vient en appui des questions administratives et marketing, propose des formations dans divers domaines nécessaires à la bonne gestion de chaque société. Le créateur n’est plus seul, mais peut partager ses expériences, ses succès et ses difficultés.

L’objectif de l’agence icaunaise

Deuxième agence avec celle de Dijon, une ouverture financée par le fond de dotations AACUC (entendez Anciens Amis de la Coopérative Université Club). ‘Ce don initié par les anciens entrepreneurs de la CAE couvriront les frais de fonctionnement des trois prochaines années’ nous confie Johanna, Responsable de l’antenne dont la mission est de développer des partenariats auprès des acteurs icaunais comme La Fabrique à Entreprendre basée, elle, à Sens. ‘Notre souhait d’ici trois ans est d’atteindre le nombre de trente chefs d’entreprise sachant qu’ils sont au nombre de six aujourd’hui sur le département de l’Yonne. Parmi eux, une maroquinière, une éducatrice canine, deux graphistes, une charpentière et un maquettiste’, poursuit-elle.

En 2016, la coopérative a accueilli 103 porteurs de projets.

Article paru le 17 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Isabelle Galet-Coty, Présidente et Baptiste Hebert, Responsable Etudes et Production

Un moteur à énergie solaire

Trois fois moins onéreux sur 10 ans en terme de mètres cubes d’eau pompée qu’un dispositif conventionnel comme une motopompe ou un générateur diesel, ce moteur conçu et inventé par Alain Coty a toutes les raisons de devenir un succès mondial. Voilà 5 ans que le modèle fait l’objet d’un développement intense. Il est actuellement en cours d’homologation pour être vendu en séries d’ici la fin 2017. ‘Une histoire de famille’ nous explique Isabelle Galet-Coty, Ingénieur en Sciences Physiques appliquées et Présidente de Saurea ‘puisque mon beau-père, ingénieur en électrotechnique et chercheur est à l’origine du projet. Nous sommes six associés complémentaires sur tous les domaines de recherche et amélioration du moteur’.

5 brevets 5 prix de l’innovation

Le moteur de 130 watts fonctionne grâce à deux panneaux photovoltaïques et à un arbre tournant. Il fonctionne exclusivement grâce à l’énergie solaire, il tourne doucement au lever et au coucher du soleil, et plus rapidement pendant la journée, la nuit, il s’arrête. Le moteur, assemblé à une pompe peut extraire 1500 litres d’eau par minute. Aucune maintenance n’est à prévoir pendant 25 ans. Un dispositif étanche, une force centrifuge qui élimine l’eau et les poussières, et refroidit les cellules en surface. Une petite révolution dans le domaine industriel. Le dernier prix reçu est celui de l’innovation du GIFA (Groupement International des Femmes Africaines) : le GIFA d’or  en date du 10 juin 2017.

Des stations pilotes en Afrique et dans les DOM

Afin de tester son moteur, la TPE de deux salariés, basée à Auxerre, dont Isabelle Galet-Coty et Baptiste Hebert, jeune ingénieur en charge des études et de la production (en alternance), souhaitent établir des filiales sur d’autres continents. La première est implantée en Guinée, Saureafrica, pour développer la commercialisation des engins sur l’Afrique subsaharienne. Une dizaine de stations pilote sont d’ores et déjà en fonctionnement en Guinée, au Maroc, aux Comores (Mayotte), à Madagascar et dans le sud de la France. Une nouvelle station est en projet en Martinique. Les installations sont protégées dans des espaces grillagés, fermés à clé et inaccessibles à hauteur d’homme.

Trois applications différentes pour le moteur Sauréa

Tout d’abord, la mise en application couplée à un système de pompage. Des capteurs sont prévus pour mesurer la vitesse, le débit et l’hygrométrie. L’analyse des données et leur synthèse sont effectuées sur Paris en collaboration avec l’Ecole Normale Supérieure de Cachan. La deuxième application est couplée à une pompe aéraulique et la dernière à un système de brassage d’eau. Les applications sont multiples et peuvent être utilisées dans des domaines divers et variés : les ONG pour les sites isolés, la ventilation de bâtiments agricoles ou l’autorégulation de la température, les hôpitaux, les usines, les écoles, le traitement des eaux stagnantes ou des stations d’épuration, le lagunage aéré, sur des sites touchés par des tempêtes ou des sinistres, des bases militaires… ou simplement par engagement citoyen. Pour une utilisation chez les particuliers, Sauréa pense à mettre au point des kits d’installation standardisés.

Un produit 100 % français

Actuellement en phase d’optimisation du prix de revient, Baptiste et Isabelle recherchent des fournisseurs et sous-traitants locaux afin de diminuer leur bilan carbone. Ils ont conçu un petit moteur destiné à être utilisé par les lycées et grandes écoles pour les travaux pratiques sur les énergies renouvelables ou comment convertir l’énergie solaire en énergie mécanique.

Fin 2017, le moteur sera homologué CE, prêt à la vente et un appel aux investisseurs et aux dons par financement participatif sera mis en place. 200 000 €uros seront alors nécessaires aux investissements en matériel, en ressources humaines et au développement même si des subventions ont déjà été reçues.

Article paru le 10 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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L’économie de demain à Auxerre

La préparation de cet événement né de la collaboration entre Défi Son et Initiactive 89 (ex-Yonne Active Création) a vu le jour en mars dernier. Promouvoir notre département en organisant des événements d’envergure relayés au niveau national à l’automne puis international dès 2018, tel est le défi de ces journées pour penser le monde économique autrement. ‘Nous souhaitons remettre l’humain au cœur de l’économie et attirer les entreprises dans notre beau département’ nous confie Francis Moreau, directeur d’Initiactive 89, ‘la préparation de cette première édition nous a occupés durant huit mois pendant lesquels nous avons créé une marque, un site internet et fédérer des entreprises, organismes, élus des mairies et des communautés de communes, personnels enseignants sensibles aux thématiques proposées’ poursuit-il.

La transition économique des territoires de l’Yonne en Bourgogne Franche-Comté

L’enjeu de cette journée a été d’informer, de comprendre et d’expliquer des idées, des expérimentations, des projets, des actions en cours et déjà des résultats à un public curieux de découvrir comment l’humain peut être remis au centre des préoccupations de chacun. Plus d’une  vingtaine d’intervenants locaux et régionaux se sont pris au jeu pour transmettre à un public éclectique des valeurs humanistes. Notre société évolue et parfois dérive, les nouvelles économies mettent en avant les nouvelles gouvernances avec par exemple la promotion de l’holacratie (entendez gouvernance fondée sur la mise en œuvre formalisée de l’intelligence collective), la nouvelle économie sociale, le développement des territoires et de la ruralité avec la création de drives fermiers, l’économie circulaire, la transition énergétique pour diminuer voire éviter toute forme de pollution…

Préparer les futurs agriculteurs aux défis du monde de demain

C’est la vocation de la Maison Rurale et Familiale du jovinien basée à Villevallier. ‘Nous formons une cinquantaine de futurs agriculteurs de la 4ème au Bac Pro section Conduite et Gestion d’une exploitation agricole. Nous partons d’un référentiel de base que nous enrichissons par des modules sur les nouvelles technologies dans l’agriculture, l’agroécologie, la visite de coopératives agricoles pour travailler avec les élèves sur l’organisation, les débouchés en terme de marchés et nous analysons également des articles de la presse professionnelle. Nous essayons de les confronter au concret le plus souvent possible. Par exemple, lors du projet national de ’la ruche qui dit oui’, nous avons créé un site internet pour lequel les élèves ont démarché des producteur à moins de 60 km à la ronde, leur ont proposé de mettre en ligne leurs spécialités, et ont ensuite du trouver les acheteurs. Chaque vendredi soir, ils sont ainsi confronter à de vrais clients qui viennent chercher leurs commandes et auxquels ils sont en mesure d’expliquer la fabrication, l’exploitation d’où proviennent les différents articles (miel, fromages, bières, viande…). Ainsi nous leur enseignons les bénéfices à favoriser l’agriculture locale en circuits courts pour préserver notre environnement et la garantie de se nourrir en privilégiant une meilleure qualité’ comme nous l’explique Anaïs Gatard, la monitrice en charge du projet ruche.

Les Journées Nouvelles Economies seront reconduites dès les 4 et 5 octobre dans les locaux de l’ancien IUFM rue des Moreaux à Auxerre et seront suivies en 2018 d’une journée internationale.

Photo : des lycéens découvrent l’agriculture de conservation chez Sep de bord, un groupement d’exploitants de la région de Brienon, une forme de nouvelle économie.

Article paru le 10 juillet 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

A droite, Yannick Davouse, Président de Yonne numérique

L’Yonne à l’heure du numérique

Valoriser la filière dans l’Yonne, participer au développement économique des entreprises, promouvoir et faciliter les usages du numérique, relayer toute initiative, assurer la promotion des infrastructures et des savoir-faire locaux, maintenir et accroître la compétitivité, attirer et favoriser le tissu local, telles sont les missions ambitieuses de l’association fraîchement créée début 2017.

‘Communiquer autrement, se regrouper, fédérer les entreprises autour d’un projet, donner de l’impulsion, notre département regorge de pépites et d’entreprises incroyablement talentueuses. Notre leitmotiv est de mettre en relation les donneurs d’ordres, de faire connaître localement les fournisseurs de matériels et services, et organiser des événements autour des besoins des clients’ rappelle Yannick Davouse, Président de cette alliance et gérant-créateur d’Idxprod à Auxerre. Pour l’aider dans cette mission, un bureau, composé de Christophe Rémy, gérant de Proxilog création de sites internet, Hervé Layer expert en ingénierie et sécurité informatique, et Jérôme Louis Virtua Network data center et fournisseur d’accès.

Faire grandir les sociétés du numérique

‘A plusieurs, nous sommes en mesure de proposer plus de solutions à nos clients, l’Yonne doit être vue comme une mine de compétences et notre offre doit irradier, être connue des acteurs économiques locaux, c’est un élan complémentaire à tout ce qui existe déjà. Yonne Numérique vient en supplément de ce qu’offre aussi Bourgogne Franche-Comté numérique.

Pour adhérer, 120 €uros par an qui permettent aux membres de participer à des cafés adhérents, des speed business, de collaborer à des projets conjoints, d’organiser des ateliers autour d’une thématique (par exemple : comment se protéger des attaques de virus), de rencontrer d’autres entreprises ayant des activités complémentaires, de poster des annonces sur le site Yonne Numérique ou encore de bénéficier de tarifs préférentiels sur des événements.

Paru le 26 juin 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Du digital en réponse aux besoins en communication

Idxprod (Id comme déclinaison de ‘idées’, x pour toutes les idées, et prod, vous l’aurez deviné pour production) a vu le jour voilà un an et demi à Auxerre. L’entreprise créée par Yannick Davouse, icaunais d’adoption propose des solutions digitales. ‘Notre but est de valoriser les entreprises en racontant une histoire, de la création de contenu jusqu’à l’affichage quel que soit le support de l’image que l’on souhaite diffuser au lecteur. Grâce au marketing digital, les bonnes informations sont véhiculées pour mettre en valeur les attributs d’une marque ou d’un produit’ nous explique le jeune chef d’entreprise.

De la création à la réalisation

Graphisme, photo, vidéo, motion design (entendez rajout de graphisme sur des vidéos) ou hologramme, la TPE de 3 salariés maîtrise toutes les technologies d’affichage de l’image. ‘Nous partons du besoin du client, analysons sa problématique, et lui proposons une solution pertinente pour répondre à son attente. Avec lui, nous définissons le concept efficace par rapport à son objectif. Nous fournissons le conseil, les produits, installons, désinstallons, tout ceci pour un budget raisonnable et l’assurance d’un retour sur investissement. L’expérience nous a conduit à bien maîtriser les outils suggérés’ poursuit Yannick, ingénieur de formation.

‘Depuis 10 ans, l’idée germait dans ma tête’

Une quinzaine d’année d’expérience comme directeur de sites industriels nationaux et internationaux, de la France à la Chine en passant par le Brésil, puis référent digital, Yannick Davouse a attendu de bien comprendre toutes les technologies pour mieux les associer entre elles avant de se lancer à son propre compte. ‘Je vivais le rêve des autres mais le mien était ailleurs, j’avais envie de me poser, de profiter de mes enfants, cette nouvelle dynamique correspond mieux à mon mode de vie. Aujourd’hui, avec le faible recul que nous avons, je peux affirmer que notre travail est efficace et la réception du public au-delà de nos espérances. L’Yonne est un département sinistré et nous n’avons pas le droit d’être moyen. L’idée de co-développer des projets avec des entreprises locales est un moyen d’inverser la spirale et de la rendre vertueuse. C’est à mon sens le modèle économique de demain. Notre objectif : nous entourer de personnes très douées dans leur domaine et conduire des projets ambitieux de haut niveau en fédérant les compétences. La reconnaissance, l’honnêteté intellectuelle et le partage d’un objectif commun sont des notions que j’aime à développer’.

Idxprod est une société qui recrute et dont les projets affluent. Après la réalisation du Clic’Store du CIFA d’Auxerre (voir notre article du 27 mars dernier), de vitrines interactives pour Piaget en Suisse et à Dubaï ou le show holographique pour Babyliss, l’entreprise travaille sur des vidéos promotionnelles d’entreprises, un projet événementiel d’hologramme géant, une promenade virtuelle à échelle 1 pour un architecte, et sur la finalisation de son showroom pour présenter ses savoir-faire multiples.

Yannick Davouse est aussi à l’origine de l’Yonne numérique dont le but est de développer la filière numérique au profit des entreprises icaunaises. Son vœu : redorer l’image de l’auxerrois dont la communication est en berne, donner une image jeune et dynamique de notre ville adaptée au public ciblé et avec les bons ingrédients.

Article paru le 1er mai dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Les fromages de Sylvain : affineur de haut vol

Déjà très connue des icaunais, l’enseigne est présente chaque semaine sur les marchés de Saint-Florentin, Ancy-le-Franc, Chablis, Montbard et deux fois par semaine à Avallon et à Tonnerre, ‘les fromages de Sylvain’ ont choisi d’élargir leur zone de chalandise jusqu’à Auxerre en ouvrant une nouvelle boutique rue du Pont juste en face du Pont Paul Bert.

Originaire d’Uzès dans le Gard, Syvain Crégut, horticulteur de formation puis responsable des fruits et légumes et des produits frais pour une enseigne à Mayotte, il a racheté en 1999 la fromagerie de Flogny-la-Chapelle. ‘Je suis aujourd’hui le plus gros fromager de Bourgogne et le seul affineur avec un agrément sur la Bourgogne’ se félicite le chef d’entreprise. ‘L’agrément permet de pouvoir servir les collectivités et les restaurateurs’ poursuit-il. En effet, ‘Les fromages de Sylvain’ fournissent une trentaine des bonnes tables entre Paris et Lyon, de la chambre d’hôtes à l’établissement étoilé : ‘nous sélectionnons des endroits où la gastronomie est à l’honneur et où nos fromages seront mis en valeur’ explique Sylvain.

‘Ce que je ne mange pas, je ne le vendrai pas à mes clients’

‘Depuis 18 ans, je progresse et m’améliore chaque année. Je réclame systématiquement à mes fournisseurs les fiches techniques des produits pour m’assurer de la qualité des fromages proposés’, les mets sont soigneusement choisis par ses soins et proviennent non seulement de nos régions françaises mais aussi européennes. On peut ainsi trouver du Cheddar, du Stilton, de la tomme autrichienne, du bleu de bufflonne, de la mozzarella au lait cru… La marque de fabrique de la maison : le Tonnerre affiné au Ratafia de Bourgogne que Sylvain a créé, un fromage de vache crémeux à souhait sans ajout de matières grasses. Le fromager revisite également des recettes traditionnelles comme le Brillat aux truffes, le Brie Mendiant aux noix, raisins et pistaches… des saveurs originales qui permettent à l’entreprise de se démarquer de la concurrence.

Article paru le 3 avril 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Clic’Store, le nouveau concept du Cifa d’Auxerre

A l’extérieur, une vitrine, puis une entrée avec portes automatiques, à l’intérieur, une ambiance, un éclairage modulable, une musique de fond, des vendeurs, un clic pour un nouvel univers, on se croirait (presque) dans une boutique du centre-ville, sauf que nous sommes au CIFA (Centre Interprofessionnel de Formations d’Apprentis) d’Auxerre. ‘Nous avons souhaité recréer toutes les conditions d’une vraie boutique afin que nos élèves retrouvent les sensations réelles de la vente en situation’ nous explique Marcel Fontbonne, directeur du CIFA d’Auxerre. ‘Depuis 2015, nous avions en tête la création de cet outil pédagogique, il nous a fallu étudier la faisabilité grâce à l’entreprise Idxprod, imaginer, développer le concept et trouver les fonds. Le Conseil Régional a cru immédiatement en notre projet et nous a suivi dès le début de l’aventure’ poursuit-il.

7 univers de 120 à 1200 m2 grâce à la 3 D

Le CiFA d’Auxerre regroupe 1000 élèves dont 240 sont formés aux métiers de la vente du CAP au BTS. Mais Clic’Store sera évidemment ouvert aux autres sections, tous les métiers comprennent une part de vente ou de négociation finalement. Ce magasin sensoriel, connecté, digital et interactif propose 7 univers modulables en 3 D dans un seul espace de 80 m2 : une concession automobile, une boutique de vêtements, une autre de multimédia ou de sport, une librairie, un magasin de fruits et légumes et un dernier d’arts de la table. Le prochain univers à l’étude est celui d’une parfumerie / cosmétiques. Cet outil répond à une vraie problématique et les jeunes en sont satisfaits. ‘Beaucoup plus concret que des sketchs de vente en classe, on a l’impression d’être dans la réalité, la boutique est très ressemblante à celles dans lesquelles nous travaillons pendant nos semaines d’alternance’ nous confient Anaïs, Marie, Pauline et Jérémy après leur démonstration. Les apprenants, au maximum 12, sont filmés, ce qui permet au professeur, Hélène Daguenet (Responsable du département commerce et gestion), d’analyser leur comportement, argumentation…

Un outil pédagogique unique en France

Projet pilote, le Clic’Store sera amené à se dupliquer dans d’autres CIFA de France. Les entreprises ont déjà formulé des demandes pour louer le lieu lors de formations. ‘Beaucoup d’utilisations sont possibles comme des soirées à thème pour les entreprises, un club presse pour réaliser des interviews… Il est facile d’agrémenter les murs en 30 minutes et ainsi imaginer beaucoup d’adaptations’ précise Marcel Fontbonne.

Du matériel de pointe crée spécialement

Yannick Davouse nous raconte qu’en raison des limites du matériel existant sur la marché, il a du travailler directement avec les ingénieurs chez les fabricants pour développer des matériels spécifiques et ainsi permettre l’immersion et la possibilité d’inventer toutes les situations. La création d’un nouvel univers prend entre deux et trois semaines de travail. ‘Nous vendons un résultat et non une technique, nous devons nous adapter aux besoins du client, l’outil devait être flexible et évolutif, c’était un projet très ambitieux pour lequel nous continuerons à développer des fonctionnalités au fil des mois et des années à venir’.

Le CIFA d’Auxerre, l’un des centres le plus modernes de Bourgogne Franche-Comté, planche déjà sur un atelier du futur ergonomique, autonome en énergie, avec recyclage des eaux, salle blanche…

Article paru dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté le 27 mars 2017.

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Les horlogers fêtent Pâques

Bleu, jaune et vert, le quartier de l’Horloge à Auxerre revêtira les couleurs de Pâques du 15 au 22 avril. Le collectif des commerçants et artisans est désormais bien rodé. Dynamiser et attirer le chaland en centre-ville est son principal objectif. Alors à chaque évènement, chacun retrousse ses manches pour décorer les rues piétonnes du quartier historique et participe à l’élaboration du programme des animations. Cette année une ferme des années 1900 s’installera place de l’hôtel de ville dès le samedi 15 avril avec ses lapins, volailles, moutons, et chèvres puis des toboggans gonflables prendront place au même endroit le samedi suivant. Paille au sol, balades à poneys et pêche aux canards seront organisées pour le bonheur des plus petits. Pour les plus grands, toute la semaine du 15 au 22 avril, les commerçants participants proposeront des remises de 10 à 50 % sur une sélection d’articles.

Serge Garcia Président de Défi Son

Les bonnes ondes de la filière ‘son’ dans l’Yonne

Parce le département est l’un des rares de France à ne pas avoir son pôle de référence propre (dix entreprises et un laboratoire de recherche constituent un pôle de référence), Serge Garcia, Président de l’association Défi Son (Développement Economique par les Filières du Son) travaille depuis 5 ans sur ce projet pour développer l’Yonne et attirer des acteurs économiques. Notre territoire est classé ‘zone périphérique’ c’est-à-dire une zone qui ne porte pas de projet d’envergure et qui ne recevra donc pas de subventions européennes. ‘Début janvier, un comité de pilotage a été mis en place au niveau national basé sur l’expérience, la connaissance et la possibilité des membres de se projeter dans l’avenir’ nous explique-t-il. ‘Nous devons mettre l’Yonne dans une phase de transition économique pour attirer des fonds et implanter une filière complètement artificiellement. Les trois axes de travail de Défi Son : mettre en place un programme de développement économique dans l’Yonne, valoriser les filières du son au niveau national et créer un pôle de référence son, vibration, acoustique qui soit un carrefour national dans tout le département de l’Yonne’ poursuit ce passionné.

Une licence pro à Auxerre en septembre 2017

L’Université de Bourgogne a compris tout l’enjeu du développement économique : créer de l’activité par l’emploi. En septembre 2017, elle ouvrira une section licence professionnelle en alternance acoustique vibrations options bâtiment ou industrie pour une vingtaine d’élèves. Les candidatures pourront être nationales. Cette filière innovante n’existe pas encore en France, elle a été pensée de manière collaborative avec la fédération régionale du bâtiment, l’IUMM, le centre de recherche de Nevers, le CFA BTP… les enseignants du CFA et du lycée Fourier section BTS Maintenance se sont formés depuis deux ans pour transmettre cette nouvelle matière à leurs élèves. Des professeurs de Nancy, Grenoble et Nevers viendront renforcer les équipes de l’IUT dès la rentrée prochaine. Les élèves, qui auront des missions en entreprise, pourront ainsi conseiller et former les salariés au respect des normes acoustiques, à la prise de mesure, seront force de proposition pour adapter les anciennes et nouvelles machines, mettre en place de nouveaux processus grâce à des matériaux innovants, acoustiques et écologiques. ‘Des postes riches et pluriels ‘nous précise Serge Garcia.

‘Une première entreprise s’installera au printemps dans l’aillantais pour fabriquer des enceintes haut de gamme, elle espère créer une vingtaine d’emplois. Les salariés devront s’adapter  et se former au fur et à mesure de l’installation de nouvelles entreprises pour s’adapter au marché. Nous avons dans ce sens des partenariats avec Renouer et le Greta’.

Des ultra-sons pour soigner les tumeurs

Les méthodes évoluent et pourtant leur utilisation reste marginale. Les ultra-sons permettent d’usiner des pièces, de les percer ou encore de les coller sans poussières ni résidus. Ils sont aussi utilisés en coiffure pour rallonger les cheveux et indiqués en médecine. Serge Garcia nous confie que certains cancers comme ceux de l’utérus, de la prostate ou du sein peuvent être soignés par ce procédé. La tumeur peut être brûlée à 55° C sans chimiothérapie ni traitement médicamenteux, sans ouverture du corps en seulement 2 à 5 h. Un glaucome ou une rhinoplastie peuvent être traités de cette manière. Une petite révolution.

Article paru le 6 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne.

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Un Award américain pour l’icaunais Daniel Lesueur

Un hologramme, un biopic et maintenant un Award décerné par l’Associated for Recorded Sound Collections pour l’Argus Dalida rédigé par Daniel Lesueur, journaliste et auteur auxerrois. ‘J’ai écrit cet argus voilà quelques années et l’association américaine m’a contactée l’année dernière via mon site Infodisc pour faire partie des lauréats 2016 sélectionnés à l’international dans la catégorie ‘meilleure biographie et discographie’. Cet argus avait évidemment été validé par Orlando, le frère de Dalida, qui veille sur la carrière posthume de la star. Je suis très heureux et honoré d’avoir reçu cette récompense’ nous confie Daniel.

Journaliste rock, un rêve de môme

‘Quand j’étais môme, je voulais être animateur sur Europe 1 qui était à l’époque la radio des jeunes

avec des émissions comme ‘Salut les copains’, ‘Campus’… Il n’existait alors pas d’école pour apprendre ce métier’. Passionné de musique mais désargenté, j’ai commencé une collection en achetant des disques rares, en les revendant un bon prix pour en racheter d’autres… jusqu’à en avoir près de 20000 aujourd’hui ! De fil en aiguille, je suis entré en contact avec des journalistes de presse écrite rock et un jour l’un d’eux m’a confié la couverture d’un concert de Léonard Cohen pour le journal ‘Extra’, mon premier article pour un journal ! Puis j’ai animé des émissions musicales sur des radios pirates qui allaient être libérées en mai 1981. C’était une promesse de François Mitterrand de casser le monopole des radios et cet engagement a été tenu. J’ai donné environ mille heures de bénévolat aux radios, ce qui m’a permis d’apprendre le métier et d’être repéré par le directeur des programmes de Top Essonne puis par Laurent Cabrol lors d’un stage chez Radio France. J’avais une chronique dans son émission ‘L’air du temps’ les samedis et dimanches’ poursuit le passionné de musique.

De l’animation à l’écriture

Animateur musical sur Télé Monté Carlo puis sur France Bleu jusque très récemment, Daniel s’est mis à écrire en 1992 sur des sujets concrets : les radios,  l’histoire du disque, des stars du cinéma porno, John Wayne Gacy le plus grand serial killer de l’histoire, les Beattles, Johnny Halliday, Eddy Mitchell, Claude François, Françoise Hardy, Jacques Higelin… Son éditeur lui passe commande d’un sujet précis ou bien il est  lui-même l’initiateur d’un propos qui lui tient à cœur. L’écrivain travaille actuellement sur la traduction de la biographie de Jimmy Page (fondateur guitariste et compositeur de Led Zippelin), mais réfléchit déjà au sujet de son prochain livre : une anthologie sur les starlettes méconnues du noir et blanc. ‘L’idée m’est venue en rédigeant la bio de Gaby Morlay, une star française de la première moitié du 20ème siècle, actrice du film ‘Le Bonheur’ entre autres, ce livre m’a plongé dans la vie de la star et m’a pris beaucoup de temps en recherches d’archives, quasi inexistantes. Ce nouvel ouvrage verra le jour d’ici deux ans, le temps des recherches et de l’écriture.

Paru le 30 janvier dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Keigo Kimura, le Chef étoilé d’Auxerre

Installé depuis 2014 dans la préfecture icaunaise, le chef japonais a baigné dans la cuisine française depuis son plus jeune âge au contact d’un papa restaurateur passionné par la cuisine française et européenne. ‘Mon père n’est jamais venu en France, il a appris à préparer des recettes françaises comme le bœuf bourguignon grâce aux livres. Il m’a transmis son savoir-faire, puis j’ai voulu me rendre compte par moi-même et progresser, tout d’abord en travaillant dans un restaurant français à Tokyo puis en venant directement en France en 2000’ nous confie Keigo. Le chef est passé par les plus grandes maisons : Joël Robuchon à Paris, Coutanceau à la Rochelle, Marc Veyrat près d’Annecy auprès duquel il découvre les plantes. L’Aspérule, l’enseigne de son restaurant est un hommage à ce dernier.

20 couverts pour offrir le meilleur

Une petite salle à la décoration épurée et 5 personnes et demie pour chouchouter les clients, souvent des habitués des lieux. Le jeune chef choisit localement et avec grand soin ses matières premières : les agneaux, veaux et porcs proviennent de la Ferme de Clavisy, les légumes de l’Aventure au jardin, les escargots de l’Hélix, les truites de la Ferme aquacole de Crisenon et les fromages de Sylvain.  ‘Le rapport qualité – prix de mes menus, je le dois à mon équipe. J’ai embauché des cuisiniers japonais qui ont envie d’apprendre et qui me sont vraiment dévoués. Ils travaillent beaucoup, comme l’exige souvent les métiers de la restauration et ils sont fiables, je peux compter sur eux. La main d’œuvre nippone est très recherchée par les grands chefs’.

Des projets d’extension

L’Aspérule est victime de son succès, la prestigieuse adresse fait souvent le plein et il est préférable de réserver en avance. Depuis quelques mois, Keigo Kimura cherchait un lieu plus grand pour offrir à sa clientèle des tables supplémentaires. D’ici fin 2017 début 2018, l’enseigne devrait déménager à quelques centaines de mètres dans une bâtisse du centre-ville d’Auxerre plus spacieuse. Ainsi la salle de restaurant devrait offrir une trentaine de places et à terme quelques chambres. Le souhait de Keigo est de conserver l’esprit intimiste et une qualité de prestations élevée, 30 places sera le maximum. Il envisage également d’intégrer un pâtissier à son équipe. Pour Noël, il a pensé à tout : il propose des cartes cadeaux. Une jolie idée pour les fêtes.

Paru le 16 janvier 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Envie de sentir un air de fête à Auxerre ?

Rouge, vert et doré sont pour quelques semaines les couleurs du centre-ville historique à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des sapins du Morvan devant toutes les boutiques, des paquets cadeaux, des kilomètres de guirlandes, le quartier de l’horloge a revêtu les couleurs traditionnelles de Noël. Le travail d’un collectif dont 15 ambassadeurs qui proposent des projets à leurs collègues pour dynamiser la ville. A l’origine du projet, Olivier Leclerc (N13 fleuriste) : ‘voilà trois ans, j’avais décoré ma boutique pour la Saint-Valentin, puis l’idée m’est venue de fédérer mes voisins commerçants du quartier pour organiser des opérations communes d’envergure afin d’attirer les consommateurs au centre-ville. Les zones commerciales nombreuses en périphérie de la ville nous font beaucoup d’ombre alors que les boutiques y sont deux fois moins nombreuses. Ces actions nous permettent de mutualiser les moyens humains et financiers. Une cohésion s’est installée et cette année, d’autres boutiques ont souhaité rejoindre l’opération soit un total de près de 110 artisans et commerçants. Grâce à l’engouement de chacun, nous avons pu offrir à nos clients la possibilité de gagner de nombreux lots, et entre autres, une voiture. Sans subvention aucune, juste en finançant l’évènement dans son intégralité, par nos propres moyens, et une envie commune de mettre en lumière notre magnifique centre piéton’. En quelques chiffres : 18 partenaires qui ont financé de 600 € à 3 000€ chacun, les commerçants ont financé 96€ chacun, le tout pour un budget de 22500 €. 160 000 billets de tombola sont à vendre pendant toute la période.

Des chalets de Noël Place du Maréchal Leclerc

Du 17 au 24 décembre, se tiendront un marché de Noël gastronomique, une taverne et un manège. Deux nocturnes jusqu’à 22 heures : le 17 décembre accueillera la très courue corrida d’Auxerre et une soirée concert, le 22 décembre une soirée musicale. Les commerces seront ouverts les dimanches 11 et 18 décembre. Une immense boîte aux lettres du Père-Noël sera installée pendant tout le mois de décembre près de l’horloge, tous les enfants recevront une réponse à leur courrier. Les plus jeunes pourront aussi s’adonner à des balades en poney les samedis 17 et 24 décembre. L’odeur du vin chaud, le bonheur de déambuler et l’esprit de Noël seront, sans aucun doute, au rendez-vous de la cité de Cadet Roussel.

Les places de stationnement seront gratuites les soirs à partir de 17 heures entre le 15 décembre 2016 et le 14 janvier 2017, et des parkings seront mis à disposition, comme les années passées, sur le boulevard du 11 novembre (entre la porte du Temple et le CGR).

Article paru le 19 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Un Award d’Excellence pour Olivier Vidal

Une délicieuse odeur chocolatée flotte dans la boutique d’Olivier Vidal installé depuis 2012 dans la prestigieuse et très renommée chocolaterie de la Place Cadet Roussel à Auxerre. Originaire de Côte d’Or, le chef d’entreprise est tombé dans le chocolat lors d’un stage pâtissier dans une… chocolaterie. Il devient Meilleur Ouvrier de France chocolatier confiseur en 2007. 12 employés et quelques années plus tard, il remporte l’Award d’Excellence décerné par les croqueurs de chocolat parmi 150 chocolatiers français et 40 étrangers, pour sa ganache chocolat noir café origine Kenya, son praliné amandes de Provence, son praliné noisette feuille de Combawa et sa ganache au jus de Yuzy sauvage. ‘Cela fait trois années consécutives que j’envoie mes innovations au jury des croqueurs et le travail a fini par payer. Toute l’année je recherche et développe de nouvelles saveurs aidé par l’un de mes salariés pour la touche artistique finale. Recevoir ce prix fut un immense plaisir même s’il  nous impose une pression supplémentaire pour l’année suivante. Ce prix représente également la ville d’Auxerre et une fierté pour les auxerrois qui n’hésitent pas à venir nous féliciter’ raconte Olivier.

Les spécialités de la maison

Les escargots de Bourgogne pralinés, évidemment, les ganaches aux fruits rouges cassis ou framboises et les chocolats aux fruits rouges de Bourgogne dont l’approvisionnement est local (cerises de Vaux, cassis, mûres et framboises des Jardins de la Borde) ou aux fruits jaunes des tropiques. Les matières premières sont choisies avec le plus grand soin. La clientèle aime également retrouver les classiques comme la confiserie et la pâtisserie ou encore les macarons aux parfums de chocolat, framboise ou caramel, et l’été, un macaron frais à la saveur du mojito, très bien accueilli par le consommateur.

Vente en ligne dès décembre

Tous les produits de la chocolaterie (sauf la pâtisserie, trop fragile) seront en ligne pour les fêtes de d’année, l’occasion d’une nouvelle embauche pour gérer la mise en place du site internet. Le chocolat est conservé entre 16 et 20 degrés C, il pourra donc voyager facilement. Les fêtes de Noël sont une période très importante pour les métiers de bouche et ce nouveau service devrait voir décoller les ventes. L’été, des pains de gel seront rajoutés dans les colis afin d’assurer la qualité de ces exceptionnelles douceurs pendant le transport.

Chaque année, Olivier Vidal emporte un peu de sa Bourgogne avec lui lorsqu’il s’envole début février pour Tokyo au salon du chocolat. Là-bas, il se fait l’ambassadeur des spécialités françaises pour ses homologues japonais.

Article paru le 12 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté

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Une nouvelle saison éclectique au théâtre d’Auxerre

Pièces de théâtre, one man shows, spectacles pour enfants, opéra, danse, musique, des talents connus ou en devenir, le théâtre panache les genres pour l’adhésion du plus grand nombre. Le théâtre a aujourd’hui une notion de service public et doit s’ouvrir à toute la population sans exception grâce à un tarif accessible mais aussi grâce à une programmation variée.  Sofia Aram ouvrira la saison, suivie par Olivier Saladin, Josiane Balasko… La dernière saison a compté 1695 abonnés, 20406 entrées (hors actions culturelles) et un taux de remplissage de 81 %.

Pierre Kechkéguian, Directeur du théâtre et Claire Clément, Secrétaire générale en charge de la communication s’emploient depuis 2012 à développer la fréquentation de ce lieu historique. ‘La programmation est construite de façon à ce que chacun puisse trouver un spectacle qui lui corresponde. Le Théâtre – scène conventionnée d’Auxerre étant le seul théâtre de la ville, sa programmation comprend du théâtre, mais aussi de la danse, des concerts de musique classique, des spectacles où l’on peut venir en famille. Des pièces du répertoire classique comme « Les Femmes Savantes » et des auteurs contemporains tels que David Lescot pour le spectacle mis en scène par Anne-Laure Liégeois « Les Epoux » nous explique Claire. ‘Tout au long de l’année, Pierre se déplace dans d’autres lieux pour apprécier les mises en scène, il n’existe pas de meilleur moyen de se rendre compte de la qualité du spectacle et de l’expérience vécue par le spectateur. Il s’agit ensuite de choisir des représentations qui offriront cette diversité dans la composition de la programmation. Un point commun relie ces spectacles, la générosité des artistes’ poursuit la secrétaire générale.

Le théâtre d’Auxerre, producteur d’évènements

La production et la diffusion sont la vocation d’une scène conventionnée. Ainsi le théâtre mène à bien des projets artistiques comme cette année ‘People what people’ pour le registre de la danse le 22 novembre 2016, ‘Crocodiles’ une pièce de théâtre pour enfants sur scène du 24 au 28 janvier 2017, et ‘Ludus verbalis #3’ un ensemble de musique vocale le 8 avril 2017.

Les 7 et 8 octobre prochain, le théâtre participe pour la seconde fois à la Fête de la Science pour faire découvrir les techniques qui vous plongeront dans l’univers du théâtre. Le public pourra expérimenter gratuitement des ateliers ludiques pour partager savoir et savoir-faire : atelier son, atelier lumière, parcours découverte du théâtre, atelier Open Flash, atelier théâtre d’ombre, atelier de manipulation, ateliers et démonstrations par le Fab Lab auxerrois, atelier autour du goût et un dernier atelier lectures par Les Amis du Théâtre.

Vous avez la possibilité de réserver leurs billets en ligne. Une brochure consacrée aux actions culturelles est disponible : stages, expositions, ciné-club… afin de les rendre plus visibles.

Article paru le 14 novembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Le drive fermier a la cote dans l’Yonne

Le premier drive fermier issu du Réseau ‘Bienvenue à la Ferme’ installé dans les locaux de Groupama à Auxerre est un vrai succès. Ouvert depuis un an et demi, il compte aujourd’hui 1200 clients. L’engouement des consommateurs pour cette formule est tel qu’un deuxième drive a été créé à Sens au printemps à l’occasion de la foire annuelle. Pour commander, rien de plus simple : il suffit de se connecter au site, de passer sa commande, et la livraison intervient chaque vendredi après-midi. Pour Auxerre, chez Groupama ou à Champs sur Yonne au sud de la ville et pour Sens au 4, rue Henry Collinet à MAILLOT. 500 comptes clients ont été créés à Sens depuis le 1er mai 2016.

A l’origine de cette initiative, une quinzaine de producteurs locaux. Les drive fermiers proposent, fruits et légumes, viande d’agneau, de porc, de boeuf, mais aussi volailles, fromages de vache et de chèvre, lait, yaourts, miel, pain, pâtes, huiles, escargots, foie gras… à peu près tout pour composer de savoureuses assiettes. A l’heure de la mal bouffe, les français boudent les grandes surfaces et préfèrent les circuits courts pour privilégier la consommation locale, naturelle ou même bio pour préserver leur santé et leur porte-monnaie. Beaucoup plus convivial, le contact producteur-consommateur est favorisé puisque ce sont les agriculteurs eux-mêmes qui se chargent de livrer les clients dans les drive.

Au total sur le département : 110 commandes par semaine, un panier moyen de 35.00 € et déjà 1700 adeptes sur l’Yonne. La réussite de ce projet va engendrer l’ouverture d’un deuxième point de retrait à Sens dès la rentrée de septembre et le Réseau prévoit un troisième drive à Avallon dont la date reste encore à déterminer.

Les producteurs du Réseau ‘Bienvenue à la Ferme’ se réunissent tout l’été, le dernier vendredi de chaque mois en fin d’après-midi à la Ferme de la Métairie à Villiers-sur-Tholon (entre Aillant-sur-Tholon et Joigny).

Plus d’informations sur www.drive-fermier.fr/89senonais/ et sur www.drive-fermier.fr/89/

Paru le 25 juillet dans le Journal du Palais.