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L’Arizona et le rêve américain des entreprises !

Un vaste programme de développement économique est proposé pour attirer les entreprises du monde entier en Arizona. Avec une croissance des plus rapides aux Etats-Unis, un taux de chômage de 3 %, cet Etat américain fait rêver. Et si nous nous installions en Arizona ?

Un million de nouveaux habitants sont attendus en Arizona d’ici 10 ans. De gigantesques programmes immobiliers sont en cours de réalisation afin d’accueillir des travailleurs américains et étrangers venus construire à Phoenix leur vie personnelle et professionnelle. Tout paraît possible dans cet État où les entreprises les plus innovantes implantent désormais leurs sièges sociaux (Amazon, Intel, Boeing, Caterpillar, Honeywell, Tesla, Intel, Paypal…). ‘J’ai vécu une semaine fantastique’, nous explique Samuel Poisson, dirigeant de la société Oébaimplantée dans le Loiret en visite dans l’Arizona. « J’ai été reçu par Alan Carey de l’agence GBI - (Global Business Incorporated), une agence de développement commercial installée à Phoenix-, il m’avait organisé une semaine de rencontres avec des professionnels de l’escalier, des agents immobiliers, des institutions, des banques, des chasseurs de têtes, des assureurs, de quoi brosser un tableau complet pour une éventuelle installation à Phoenix. 
J’ai distribué tous mes catalogues et toutes mes cartes de visite, j’ai même rapporté des devis à chiffrer ! » s’enthousiasme le fabricant d’escaliers, prêt à repartir. 150 000 nouveaux arrivants posent définitivement leurs valises chaque année pour s’épanouir dans les domaines de l’aéronautique, de l’aviation, de l’aérospatiale, des sciences du vivant, des énergies renouvelables de l’électronique, des nouvelles technologies ou encore des voitures autonomes. 

Un ensoleillement de 310 jours par an, une zone géographique protégée des séismes et des ouragans, une bonne qualité de vie, une moyenne d’âge de 37 ans, des entreprises enpointedans différents secteurs, des universités prestigieuses, un bassin d’emplois en pleine croissance, onze aéroports, des dispositifs généreux d’aides à l’installation et enfin un taux d’imposition très bas… Ces avantages séduisent les nord-américains et les européens. Une compagnie y réalise entre 30 et 50 % de marge.

La population de la ville et de sa banlieue est amenée à doubler dans les vingt prochaines années. Elle est aujourd’hui la sixième métropole du pays avec 4.4 millions d’habitants. Pour faire face aux flux de population, la ville a déjà investi quatre milliards de dollars dans le centre-ville pour construire des bureaux, des boutiques, des hôtels, des restaurants, des équipements scolaires, des parcs d’exposition et des infrastructures autoroutières à deux fois quatre voies. Le Grand Phoenix, c’est aussi la ville de Surprise qui vient d’entamer la construction de 22 000 maisons ou celle de Paradise Valley qui compte 1 200 habitations de plus par mois !

Susciter l’intérêt des entreprises, accroître le business déjà en place, créer de nouvelles entreprises, voilà l’ambition du Grand Phoenix. Comme nous l’indique Alan Carey de l’agence GBI : “Quelques dollars et quinze minutes suffisent pour créer une structure. Le contrat de travail n’existe pas d’où une très grande flexibilité pour les salariés et les chefs d’entreprises. Et le plus important : une mentalité de pionniers, de preneurs de risques motivés”.

Paru sur le site web des Muses de Paris http://www.lesmusesdeparis.com/news/l-arizona-et-le-reve-americain-des-entreprises-70

François Richard du Groupe Beaujard et Alain Carey de GBI

Beaujard Cuisines et Bains à la conquête de l’ouest américain

Le comté de Maricopa en Arizona a mis en place un programme très attractif pour les entreprises américaines et étrangères, on y attend un million de nouveaux habitants dans les dix années à venir.

C’est avec l’œil brillant que François Richard, Président du Groupe Beaujard, nous a conté sa semaine américaine organisée par Alain Carey de l’agence GBI Arizona (voir notre article dans le n° 4574 du 30 octobre). ‘J’ai été très bien reçu, c’est une autre mentalité, les personnes que j’ai rencontrées sont vraiment tournées vers le business, et ce nom commun n’est pas interprété comme un gros mot là-bas, les américains travaillent beaucoup, ils ne comptent pas leurs heures. Nous avons pu visiter des magasins de meubles dès 7 heures le matin et jusqu’à 20 heures !’.

L’Arizona, et plus précisément le comté de Maricopa qui englobe la ville de Phoenix, est en forte croissance démographique. On attend un million d’habitants supplémentaires d’ici dix ans. ‘C’est le pays de la démesure’ comme l’a qualifié François Richard. Les infrastructures autoroutières sont déjà prêtes pour accueillir les nouveaux arrivants. Une vraie politique de développement économique a été mise en place pour pallier à cette dynamique. 1200 maisons se construisent chaque mois dans la ville de Queen Crick et un programme de 22 000 maisons est en cours de réalisation dans la ville de Surprise. Ce phénomène est du à l’intérêt des entreprises pour cet état. Une fiscalité très intéressante et un salaire horaire plus bas que dans les autres états. S’installer en Arizona permet aux compagnies d’augmenter leurs marges de 30 à 50 %, une aubaine !

Une installation envisageable d’ici juin 2018

Menuiseries, cuisinistes, banques, assureurs, incubateurs (entendez prêt de bureaux et d’entrepôts, aide au développement commercial), chasseurs de tête, visites de maisons, contacts avec des agents immobiliers et des promoteurs, des décorateurs d’intérieurs, la directrice du développement de la ville de Surprise, le consul honoraire de France à Phoenix, des fabricants de plans de travail en quartz, en granit et en céramique, des loueurs de showrooms et entrepôts… Alain Carey avait prévu un programme personnalisé très dense pour le chef d’entreprise. ‘J’ai rapporté toutes les données qui vont me permettre d’élaborer un business plan. Créer une société aux Etats-Unis prend quinze minutes et les personnes rencontrées ont été tellement réactives, qu’il ne me reste plus qu’à mûrir ma décision pour m’installer outre-Atlantique. Alain Carey est une aide précieuse dans la préparation de ce projet. Il connaît les interlocuteurs sur place et le marché local. D’ici deux mois, j’aurai tranché sur le type de marché à envisager et il est possible qu’en juin 2018, je commence à exporter des meubles de cuisine. Mais il reste beaucoup de travail à accomplir comme la création d’un site internet en anglais dédié au marché américain, la traduction des catalogues, l’élaboration de la grille tarifaire en tenant compte les frais de logistique et les droits de douane… Avant mon départ, j’avais validé, avec mon équipe, dix modèles de cuisines dont cinq rustiques en bois massif qui correspondent vraiment au marché et aux goûts des américains, cinq autres en stratifié ou laqués, plus modernes avec des lignes épurées, sans poignées, une french touch qui a beaucoup plu. J’envisage de créer plusieurs showrooms à Phoenix-même car en fonction des quartiers, le marché est différent : trois choix s’offrent à moi, un marché bas de gamme avec peu de marge mais du volume, un marché moyenne gamme très concurrentiel ou le marché du haut de gamme. Les américains qui ont de belles maisons, ont de belles cuisines. Ils s’en servent très peu car ils ne cuisinent pas beaucoup, mais ils y vivent. Les aménagements intérieurs que nous proposons sont de meilleure qualité et peuvent faire la différence face à ce qui existe sur place. J’envisage d’embaucher quatre salariés pour démarrer dont un manager commercial, une secrétaire-comptable et deux monteurs-poseurs. Le risque majeur que j’ai noté réside dans le fait que le droit du travail est plus flexible qu’en France. En effet, vous pouvez être licencié du jour au lendemain mais vous pouvez aussi démissionner dans les mêmes conditions. Il me faudra penser à une stratégie pour conserver les salariés que j’aurai embauchés et formés’ nous explique François Richard. L’entrepreneur jovinien pense concrétiser son projet en important des meubles dans un premier temps, puis installer une usine dans les deux ans, si le potentiel s’avère suffisamment intéressant. Une jolie et passionnante aventure en perspective.  

Article paru le 5 février 2018 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Alain Carey, fondateur de l'entreprise Global Business Incorporated à Phoenix en Arizona

S’installer et travailler aux Etats-Unis, pourquoi pas ?

Le rêve américain inspire encore beaucoup les français, plusieurs entreprises icaunaises étudient actuellement des projets d’implantation outre atlantique.

Voilà 44 ans qu’Alain Carey vit aux Etats-Unis. Ce français d’origine est d’abord parti y suivre ses études puis a décidé de s’y installer définitivement. Il connaît parfaitement le tissu économique, les grandes disparités entre tous les états pour les avoir parcourus à de nombreuses reprises. Il comprend les subtilités de la société américaine. ‘Il faut comparer les Etats-Unis à l’Europe et non à un seul pays. Les USA sont immenses, on peut les comparer à un iceberg dont on ne voit que le dessus’ analyse cet américain d’adoption. ‘L’Yonne ressemble un peu à l’Arizona en matière économique : les entreprises et les emplois ne sont pas concentrés dans ce département mais plutôt sur Paris, un point commun avec l’Arizona puisque la Californie, sa voisine, attire beaucoup plus les créateurs. Pourtant la fiscalité y est 30 % plus élevée et le salaire moyen de la Silicon Valley est de 38.68 USD contre 26.75 USD en Arizona (et 31.43 USD à New York). Ce qui veut dire qu’une société qui s’installe en Arizona peut générer entre 30 et 50 % de bénéfices supplémentaires’ précise Alain. ‘D’après les experts, l’Arizona sera d’ici 5 à 10 ans, l’un des premiers états américains, il est important de sauter dans le train maintenant pendant la croissance. Plus de cent entreprises californiennes ont en cours un dossier de délocalisation’ insiste le chef d’entreprise.

L’Yonne regorge de pépites

Beaucoup de compétences innovantes sont installées dans l’Yonne et Alain Carey est venu spécialement rencontrer quelques TPE et PME afin de les conseiller dans leur développement aux USA. (certaines partiront prochainement en voyage d’étude afin de comprendre le marché et adapter leur offre). Il dirige à Phoenix une agence d’accompagnement à l’installation : ‘les grandes entreprises ont déjà leurs propres services de développement alors que les autres compagnies, petites ou moyennes, ont peu de moyens pour s’installer à l’étranger. Nous évaluons dans un premier temps, le marché potentiel et dans un deuxième temps, nous proposons une stratégie d’implantation en fonction du marché potentiel. Notre point fort est notre immersion dans la culture et dans la vie économique américaine que nous connaissons parfaitement grâce à notre longue expérience, il est, par exemple, difficile pour les institutionnels de couvrir un pays aussi vaste en tous sens. Les américains privilégient le service à la qualité : la réactivité et les délais de livraison courts quitte à payer plus cher. La France représente pour eux la créativité, les solutions innovantes et la technologie de pointe. Mais tous les types d’activités y compris l’artisanat sont les bienvenus à condition de s’implanter sur le territoire américain au plus près de son marché pour être plus compétitif. Le français qui choisit l’aventure de l’expatriation doit être très motivé’ souligne le chef d’entreprise.

En quelques chiffres

88 % des startups françaises présentes au CES (entendez Consumer Electronics Show) de Las Vegas en 2016 avaient le projet d’installer leur société aux Etats-Unis et seulement 11 % ont réussi leur pari. Les raisons principales de leur échec sont souvent liées à un manque de préparation, de fonds et à l’inadaptation de leurs produits ou services. Enfin, les Etats-Unis sont dix-sept fois plus grands que la France, ce qui implique des coûts très élevés en matière de démarchage commercial et de transport.

L’état d’Arizona a mis en place un vrai programme de développement notamment financier, de mise à disposition de bureaux et d’entrepôts, et construit des villes entières pour les nouveaux arrivants.

 Paru le 30 octobre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne France-Comté.

Portrait Alan

Et si le rêve américain c’était l’Arizona ?

L’Arizona, l’ouest américain à la frontière de la Californie et du Mexique, à la croisée des autoroutes et des transports ferroviaires entre le Canada et l’Amérique centrale, le Grand Canyon… voilà ce que les français connaissent de cet état. Pourtant il offre de nombreux avantages aux entreprises qui s’y installent par rapport aux mégalopoles de New York, Miami ou de la Silicon Valley. Comme les entreprises françaises qui fuient les taxes en partant s’installer en Belgique, les entreprises californiennes délocalisent en Arizona où les impôts sont inférieurs de 30 % avec en plus un accès direct au marché californien.

Une vie plus attrayante

‘Je suis parti suivre mes études à l’Université de Bowling Green State dans l’Ohio puis j’ai décidé de m’installer aux Etats-Unis après être revenu quelques années en France. 4 ans sont nécessaires pour bien comprendre le fonctionnement américain et se rendre compte qu’on vit mieux de l’autre côté de l’Atlantique. Personnellement, je me sens plus à l’aise aux USA, l’enseignement y est plus positif dans les écoles et les enfants ont plus d’opportunités culturelles. Les européens sont les bienvenus, les américains sont ouverts d’esprit et ce sont les produits et services proposés qui comptent’ nous explique Alain.

Une heure et quelques centaines de dollars pour créer une entreprise

Tout paraît plus facile : pas de contrat de travail et cela fonctionne dans les deux sens. L’employeur peut vous mettre à pied sans préavis et inversement vous pouvez quitter l’entreprise sans donner de préavis. Les bénéfices sociaux ne sont pas obligatoires mais existent dans toutes les structures. ‘Bien sûr les prétendants au rêve américain doivent avoir l’esprit de pionnier, le goût du risque, être très positifs et, comme ils sont éloignés des supports familiaux traditionnels, l’entraide et le réseautage comptent beaucoup. Les américains ont une éthique et des valeurs morales très fortes, ils aiment leur travail et éprouvent moins le besoin de prendre des vacances que les français’ raconte Alain de son expérience américaine.

Bienvenue aux entreprises françaises

Les français en rêvent ! Avec une vingtaine d’incubateurs, l’Arizona accueille des start-ups, des TPE, PME et offre des subventions pour les aider. Phoenix, la capitale, est d’une grandeur équivalente à Paris et des entreprises de renommée internationale telles que Boeing, Honeywell, Intel, Apple, Amazon, Veolia, Paypal, Shamrock farms y sont installées ainsi que la plus grande université des Etats-Unis : Arizona State University (70000 étudiants) et la mondialement connue University of Arizona pour la télé médecine.

Alors prêt pour le rêve américain ?

Plus d’infos : Alain Carey - Managing Director - Global Business Inc. - 602 743 7283 – careyar@gmail.com