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Compit : une vision de l’entreprise radicalement nouvelle

Anne Charpentier, dirigeante d’Acha Consulting et experte en achats, est le relais en Bourgogne pour distribuer ce jeu. Formatrice achats et supply chain : elle réalise des audits pour vous proposer une cartographie de vos achats, dispense des conseils en stratégie d’achats, vous aide à optimiser ou organiser votre processus achats, vous accompagne pour mettre en place des plans d’actions, ou des missions opérationnelles de sourcing, appels d’offres, négociation… c’est dans le cadre de ses diverses activités qu’elle utilise le jeu Compit. ‘Il s’intègre parfaitement dans une Team building ou dans un séminaire. Le jeu reprend les caractéristiques d’une entreprise réelle et aide les chefs d’entreprise à améliorer leur performance globale et à gérer les risques pour augmenter significativement la rentabilité. Il permet de fédérer les équipes en leur montrant les incidences d’une décision d’un service de l’entreprise et les conséquences sur un autre département, montre comment améliorer la compétitivité (gain de 5 à 20 %) et l’efficience des personnels. Les équipes analysent, diagnostiquent, arbitrent et prennent des décisions. Les formations se déroulent généralement sur une demi-journée pendant laquelle nous enseignons une approche théorique courte, puis nous jouons en appliquant la théorie grâce au simulateur Compit, enfin nous débriefons en recherchant des voies nouvelles d’améliorations et des gains de compétitivité’ nous confie Anne.

Apprendre et comprendre l’entreprise en jouant

C’est la vocation de Compit, un Business Game créé par Jean-Luc Laudet. Quatre années de développement pour un jeu évolutif qui s’améliore au fur et à mesure des remarques de ses utilisateurs. Compit est distribué en France depuis trois ans, les cibles : les écoles de commerce et d’ingénieurs, les formations achat, vente, logistique, informatique et les entreprises. ‘C’est sur un coup de colère  en dispensant des cours que m’est venue l’idée de ce concept. En effet, je me suis aperçu que les élèves n’avaient pas de logiciel pour simuler leur métier et que cela n’existait pas’ explique Jean-Luc, le créateur.

Le Compit est interactif, il sera proposé fin novembre lors d’une manifestation à Saintes réunissant 300 chefs d’entreprise. De nombreuses écoles et universités d’horizons différents le proposent à leurs étudiants. Le créateur travaille sur un jeu nouvelle génération dans lequel apparaîtront des avatars afin de capter l’attention du joueur. Les utilisateurs sont satisfaits ou remboursés.

Paru le 22 août dans le Journal du Palais de Bourgogne

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Sandra, une jeune diplômée icaunaise expatriée aux Pays-Bas

A presque 28 ans, Sandra Rombi est déjà une expatriée expérimentée aux pays des tulipes. Tout juste diplômée d’un Master en Management d’un Centre de Profit obtenu à l’IFAG Auxerre (Institut de Formation aux Affaires et à la Gestion) en 2012, elle décide que son avenir est ailleurs. ‘Je voulais partir en Chine pour Hermès Métal, l’entreprise où j’ai effectué ma formation en alternance. Les dirigeants m’ont jugée trop jeune et m’ont refusé cette expatriation. Alors j’ai recherché des offres d’emploi à l’international et la Hollande m’a ouvert les bras. Je suis partie pour une première entreprise et n’ai pas rencontré de difficultés, voilà trois ans, à changer pour un cabinet de recrutement spécialisé dans le nucléaire, Thomas Thor basé à Amsterdam’ explique la française. ‘Les entreprises néerlandaises aiment recruter des français de langue maternelle pour développer leur business en France, à tel point que je suis régulièrement démarchée pour de nouveaux postes. Mon salaire a doublé en trois ans, et en rajoutant les commissions sur les affaires que je décroche, je m’en sors beaucoup mieux que si j’étais restée dans mon pays’ poursuit la jeune femme.

Un management moderne et efficace

Thomas Thor a été créé en 2010 par trois associés et le cabinet compte trente-huit personnes à ce jour dont 23 nationalités. La richesse du mélange des cultures et la moyenne d’âge de 32 ans sont des atouts pour attirer les jeunes du monde entier. La manière de manager est transversale, c’est-à-dire que tous les salariés quel que soit leur ancienneté et leur poste sont considérés à égalité. ‘J’aime la transparence des équipes, par exemple lorsqu’un recrutement est terminé, chaque Manager Comptes clés explique par email à toute l’entreprise le poste, le profil recruté, les difficultés rencontrées pour que l’expérience de l’un serve aux autres’ raconte Sandra. Un management efficace et motivant : l’entreprise prend à sa charge un abonnement à une salle de sport et offre une heure par semaine aux équipes pour se défouler. Chaque mois, un évènement social (Social Event) est organisé par les salariés, l’entreprise alloue un budget de 30 €uros par personne et les employés s’adonnent à un cours de salsa, à la fabrication de bonbons au chocolat, résolvent une énigme, partent en croisière… une jolie initiative pour fédérer le personnel. Les salariés attribuent également des notes au meilleur employé du mois ce qui autorisera ce dernier à établir des demandes à la direction et à faire progresser le cabinet.

Paru le 29 août dans le Journal du Palais du Bourgogne

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Développer son réseau grâce aux brunchs des Positives Entreprises

Organisés depuis mai 2016 à l’initiative de Christine Jan, Conseiller Entreprises, Chef de Projet RIDY et Evènement Business, et Animatrice de la Communauté des Positives Entreprises à la CCI de l’Yonne, ces brunchs permettent aux entreprises de se rencontrer une fois par mois, pendant l’heure du déjeuner, et de découvrir une entreprise icaunaise. La première édition a eu lieu dans les locaux de Virly, concessionnaire Fenwick à Monéteau, et la deuxième dans les ateliers de l’Yonne Républicaine à Auxerre dont les rotatives tournaient de journée pour l’occasion.

‘En alternance avec les RIDY, en 2008, nous avons créé l’Evènement Business (années paires). En 2013, nous avons lancé la Communauté des Positives Entreprises, qui se réunit tous les 3 mois, avec la présentation de deux donneurs d’ordres. Cette communauté compte aujourd’hui plus de 500 entreprises. Depuis mai, nous organisons les brunchs des positives entreprises, afin que les dirigeants de PME développent leur réseau, prennent des contacts, réalisent des affaires’ nous explique Christine Jan. Ces rencontres ont lieu le deuxième mardi des mois où il n’y a pas de rencontres de la Communauté des Positives Entreprises : janvier, février, avril, mai, juillet, octobre et novembre. Le nombre participants est limité à 45 personnes par brunch.

‘Les chefs d’entreprise ont très bien accueilli ce nouvel évènement, et le nombre maximum de participants  est très vite atteint’ poursuit Christine. La réservation est rapide, elle s’opère en ligne et le coût de participation est de 25 € par personne.

La communauté des Positives Entreprises se réunira le 28 septembre prochain à Clamecy, avec au programme : visite d’entreprise, speed business avec le club des entrepreneurs de Clamecy, et le 13 décembre à la CCI. Les prochains brunchs auront lieu les 11 octobre et 8 novembre. Les lieux d’accueil restent encore à déterminer, ils seront communiqués dès la rentrée de septembre.

Paru le 8 août dans le Journal du Palais de Bourgogne.

Création d'une toile par Karls - Evénement entreprise du 12 mai 2016

Art et entreprise

Ce pourrait être un sujet de bac philo, mais ce pourrait être aussi une réalité moderne, d’aujourd’hui. La RSE ou Responsabilité sociale des entreprises est un concept qui, en clair, intègre les préoccupations sociales, environnementales et économiques de l’entreprise. La RSE s’applique à tout type de compagnie : des multinationales cotées, aux petites et moyennes entreprises. La bonne pratique RSE est une action dans laquelle l’entreprise s’engage dans la durée, au-delà de ses obligations légales, à produire un bénéfice environnemental et social. Cette bonne pratique contribue aussi à sa performance économique. Et l’art fait partie intégrante du bien-être au travail, il apaise et adoucit les relations professionnelles.

C’est cet aspect que nous propose de découvrir Guillaume Luzé. Des études de commerce brillantes, une longue expérience dans l’immobilier et une passion pour l’art contemporain ont amené Guillaume, bourguignon natif de l’Yonne à s’impliquer professionnellement dans ce secteur et à créer, en 2014, Art & Value, une plateforme de sourcing d’œuvres d’art.

Une image moderne et positive de l’entreprise

Le principe, Guillaume conseille et accompagne ses clients dans l’acquisition d’œuvres d’art. ‘Selon un mode opératoire simple emprunté à la gestion de patrimoine, nous analysons la sensibilité artistique du client, son objectif (besoin d’image ou financier et patrimonial) et son budget. Puis nous lui proposons des profils d’artistes français et étrangers correspondant à ses goûts et à ses objectifs, et enfin recherchons les œuvres adaptées à sa commande’ nous explique le spécialiste en art moderne.

Aujourd’hui, et beaucoup plus qu’avant, l’entreprise a besoin de donner une image positive d’elle-même envers ses clients et salariés : la décoration de ses locaux, le développement de son identité auprès de ses clients et l’attachement des collaborateurs à leur environnement de travail. Elle a également des objectifs financiers et patrimoniaux : acquisition d’actifs complémentaires à ceux de l’activité principale, la défiscalisation permise par la loi 238 bis AG du CGI (mécénat et acquisition d’œuvres d’artistes vivants), et même l’acquisition par paiement comptant et / ou l’acquisition par la LOA (location avec option d’achat).

‘Notre panel d’intervention, poursuit Guillaume, est assez large : nous pouvons fournir un ‘package artistique ou un projet d’évènement global, une proposition complète (lieu, contenu, sourcing et organisation de l’intervention des prestataires) intégrant un contenu artistique. Notre objectif est d’utiliser l’art comme élément de différenciation dans les évènements des entreprises afin de les rendre originaux et très réussis.’

Des prestations inventées sur mesure

Art & Value a développé trois types de prestations artistiques : l’intervention d’un collectionneur avec un contenu à définir avec le client, l’exposition d’œuvres d’un ou plusieurs artistes selon une thématique à convenir, et la réalisation d’une performance en live comme la création d’une toile monumentale (de 2 à 10 mètres de largeur) selon une durée variable de 20 à 90 minutes. Des prestations très originales pour des évènements inoubliables à présenter à vos salariés lors de séminaires, une ouverture aussi sur la peinture contemporaine et le monde artistique en général. L’art se démocratise et devient par le biais de l’entreprise, accessible au plus grand nombre.

Art & Value travaille également avec des particuliers dans le cadre d’un achat passion, d’une diversification patrimoniale, d’une défiscalisation, d’un investissement ou d’une transmission.

Paru le 18 juillet dans le Journal du Palais.

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Diriger une PME est-il bon pour la santé ?

Ou encore, les chefs d’entreprise sont-ils à risque de burn-out ? Diriger une PME est-il bon pour la santé ? Ce sont les questions auxquelles a tenté de répondre Olivier Torrès, professeur en management et chercheur, lors de son intervention au CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) de l’Yonne le 6 juillet dernier. ‘Je me qualifie de PMiste, les TPE et PME représentent 99.84 % des entreprises françaises soit 7 millions d’emplois salariés et 3 millions de travailleurs non-salariés, les chefs d’entreprise.’ explique l’universitaire.’ Tous les modèles économiques sont basés sur les 243 grandes entreprises françaises pourtant minoritaires en terme d’effectifs et de chiffre d’affaires. Les PME sont plus taxées que les grandes entreprises car elles n’ont personne pour les représenter, pas de ministères des PME par exemple’, poursuit Olivier Torrès.

Un patron de TPE ou PME  n’a pas le temps d’être malade

Ou bien il tombe malade uniquement lorsqu’il est en vacances, la détente après la pression. La perte du patron peut être cataclysmique pour une petite entreprise alors que ce dernier est remplacé sous 48 heures dans un grand groupe.  Une étude a été menée par Amarok (l’observatoire qu’il a créé en 2009) sur 2400 chefs d’entreprise. Les résultats montrent que les entrepreneurs cumulent les facteurs pathogènes : le stress, l’incertitude du carnet de commande, la surcharge de travail et la solitude face à ses soucis et les décisions qu’il doit prendre seul. La contre-hypothèse est bien plus positive, en effet, le créateur ou repreneur d’entreprise a le sentiment de maîtriser son destin, fait preuve d’endurance (longues journées de travail), il est optimiste, passionné et il a la foi en son projet, c’est la salutogenèse. La balance entre les facteurs pathogènes et la salutogenèse est finalement positive et l’on peut en conclure que ‘Entreprendre est bon pour la santé’. Le dirigeant est en auto-exploitation librement consentie, ces éléments lui permettent de vivre mieux et plus longtemps, sa fonction crée de l’espoir, la capacité de se projeter et la fierté de réussir.

Pourtant il est peu encadré et il reste beaucoup à faire en matière de prévention pour créer un partenariat bienveillant. Il s’agit d’un vrai sujet de santé publique et Olivier Torrès souhaite que ses recherches soient reconnues d’intérêt général.  La santé du chef d’entreprise de TPE et PME est un sujet souvent relayé à la une de l’actualité par manque d’accompagnement.

En photo : Olivier Torrès, normalien et professeur agrégé d’économie, créateur d’Amorok basé à Montpellier, le 1er observatoire de la santé physique et mentale des travailleurs non-salariés implanté au Japon et en Suisse.

Paru le 18 juillet dans le Journal du Palais.

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Nouvelle pépinière d’entreprise à Joigny

C’est la septième structure de ce type dans l’Yonne après celle d’Auxerre, de Sens, de Tonnerre, de Toucy, d’Avallon et de Saint Florentin inaugurée en mai 2015. ‘Un projet de 4.4 millions d’€uros  attendu depuis début 2015 par les entrepreneurs joviniens mais les travaux ont pris quelques mois de retard a souligné Nicolas Soret, Président de la CCJ (Communauté de Communes du Jovinien). Notre volonté politique est le développement économique du bassin jovinien qui a payé très cher le départ du 28ème groupe géographique. Nous souhaitons proposer une offre immobilière aux entreprises, nous avons encore 20000 m2 de réserve foncière sur la commune de Béon que nous espérons transformer en une zone d’activités. Le site du groupe géographique a été réhabilité pour accueillir quinze organismes de formation afin de pallier aux offres d’emplois locales. Nous voulons créer la différence par rapport à nos voisins comme le transport fluvial, déjà opérationnel mais qui devrait s’intensifier d’ici 2020, pour, par exemple, livrer des céréales directement jusqu’à la mer’.

Des entreprises à un pas de la gare

Un emplacement stratégique, facilement accessible. Gérée par la CCI de l’Yonne mais financée par la CCJ, la pépinière est une réponse immédiate à un besoin d’hébergement temporaire de l’entreprise en devenir, des bureaux modulables et évolutifs, un loyer abordable, des prestations de qualité et les services des conseillers de la CCI à proximité. 2190 m2 comprenant 6 ateliers de 85 à 250 m2 et 18 bureaux flambant neufs de 12 m2 dont 60 % sont aujourd’hui disponibles. Les voies ferroviaires à proximité ont permis à la société Transalp de s’installer dans les locaux quelques mois puis de les libérer récemment.

‘Ici nous avons tous les avantages d’une entreprise avec des prestations de qualité comme un secrétariat, un accueil et une permanence téléphonique, un photocopieur, des salles de réunion et de co-working, un espace détente pour déjeuner, une télésurveillance… Ce lieu est un vrai coup de cœur, il me permet de ne plus être isolée, de rencontrer d’autres professionnels et l’accueil y est chaleureux’ nous explique Sandra Leite, coach installée depuis début juin dans son nouveau bureau de 24 m2. Les bureaux sont modulables et Sandra a choisi d’en réunir deux pour avoir plus d’espace lorsqu’elle reçoit ses clients.

Une micro-crèche opérationnelle

Destinée en premier lieu aux 1000 navetteurs qui rejoignent Paris tous les jours, mais aussi aux salariés en horaires décalés et aux entrepreneurs de la pépinière, la crèche Maria Montessori, du nom de la célèbre psychiatre italienne, est attenante à la pépinière. Les horaires d’ouverture, de 5h45 à 19h, offre une véritable amplitude pour les parents. Une dizaine de lits sont à disposition.

L’inauguration s’est déroulée en présence de Marie-Guyte Dufay, Présidente de la région, Alain Perez, Président de la CCI, Bernard Moraine, Maire de Joigny, et Isabelle Chaput, Présidente de la CAF.

Table ronde Les entreprises de demain

Voyage vers le futur, mon entreprise en 2030

241 participants à l’évènement business organisé par la CCI de l’Yonne

Organisé tous les deux ans en alternance avec les RIDY (Rencontres Industrielles de l’Yonne) par Christine Jan, Chef de Projet RIDY et Evènement Business, et Animatrice de la Communauté des Positives Entreprises à la CCI de l’Yonne, cet après-midi business permet aux entrepreneurs de l’Yonne de réfléchir et d’échanger sur leurs problématiques et d’anticiper sur le business model de demain dans un cadre différent à chaque édition, original et convivial.

Voilà le thème qu’a abordé Joël de Rosnay lors de sa conférence au théâtre de Sens. Personnage public, Docteur ès sciences, prospectiviste et écrivain, il participe régulièrement à des débats sur l’informatique et Internet, la biologie, la santé et le vieillissement, l’environnement et l’énergie, les nanotechnologies… A 79 ans, il nous fait part de ses observations et de son ressenti à l’égard des entreprises évoluant dans un environnement en pleine mutation. Joël de Rosnay prône une entreprise fluide (transversale) plutôt qu’une entreprise rigide (pyramidale), des free-lancers (entendez des intermittents qui passeront d’un job à l’autre), un monde où le salariat sera obsolète. Nous serons des humains ‘augmentés’ grâce à l’intelligence artificielle de nos smartphones qui nous permettent de communiquer, de rechercher une information en temps réel. Nous entrons dans l’ère de la symbiose entre le biologique et le numérique : maison intelligente, voiture intelligente, l’éducation nationale de type pyramidale deviendra une éducation sur mesure intergénérationnelle (notre espérance de vie augmente d’un an tous les quatre ans et il va falloir occuper les anciens). Les entreprises seront proactives, participatives, les comptes rendus de réunion se rédigeront automatiquement grâce à la reconnaissance de nos voix… nos hologrammes nous remplaceront pour animer des conférences et ainsi nous pourrons être présents en plusieurs endroits à la fois. Les livraisons seront réalisées grâce à des drones… «J’ai adoré cette intervention, mais certaines entreprises remettront-elles en cause leur schéma ?» s’interroge Stéphanie. Comment les conservateurs vont-ils aborder ces changements. Auront-ils le choix ?

Cette conférence était suivie de la présentation de cinq jeunes entreprises innovantes et des clubs business sénonais.

Speed business dans les salons de l’hôtel de ville de Sens

Le principe est copié sur celui du speed dating, chaque dirigeant d’entreprise est invité autour d’une table de 8 personnes et a une minute pour s’exprimer sur l’activité de son entreprise. Chacun explique tour à tour son savoir-faire puis change de table pour recommencer sous l’œil avisé d’autres chefs d’entreprise. Un exercice de synthèse qui permet de distribuer et de récolter de nombreuses cartes de visite. Des rencontres qui peuvent déboucher directement sur des opportunités d’affaires en quelques instants.

La soirée s’est clôturée par la visite de la cathédrale de Sens et son fameux spectacle ‘Lumières de Sens’

Ces rencontres remportent un véritable succès. Contrairement aux idées reçues, les participants changent, de nouveaux contacts se lient, de nouvelles entreprises s’installent au vert dans l’Yonne, près de Paris et pour certaines c’est un véritable choix en matière de qualité de vie, Sens n’étant qu’à une heure de voiture ou de train. Prochain rendez-vous : le 12 juillet pour un brunch au sein d’une entreprise locale.

Article paru le 27 juin dans le Journal du Palais.

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Quand sa passion devient son métier

Icaunais d’origine et passionné d’art contemporain, Guillaume Luzé a décidé en 2008 de vivre de ce qui l’anime : ‘J’ai d’abord eu envie d’acheter des œuvres puis d’élaborer une collection personnelle, puis je me suis finalement impliqué professionnellement en co-fondant une galerie en ligne et en créant ma propre entreprise en 2014 focalisée sur l’usage de l’art’. Guillaume conseille et accompagne les particuliers et les entreprises dans l’acquisition d’œuvres d’art contemporaines et modernes dans un but patrimonial ou comme une découverte événementielle au sein des entreprises.

‘Nous sourçons les œuvres en fonction des objectifs de nos clients’

‘Nous préconisons les œuvres selon un protocole bien défini : nous interrogeons nos clients sur leur sensibilité artistique, leurs objectifs (achat passion, diversification patrimoniale, défiscalisation, investissement, transmission), leur budget, puis leur suggérons des profils d’artistes et des œuvres adaptés à ces demandes, toutes particulières, sans conflit d’intérêt avec le marché.

Les entreprises de plus en plus amatrices d’art

Pour décorer leurs locaux et procurer à leur salariés un environnement de travail agréable, développer leur identité auprès de leurs clients, ou encore pour des raisons financières ou patrimoniales, les sociétés peuvent acquérir grâce à la loi 238 bis du CGI (mécénat et acquisition d’œuvres d’artistes vivants) des œuvres d’art leur permettant une défiscalisation.

Créer un événement original

‘Nous pouvons fournir un « package artistique » dans un projet événementiel existant, jusqu’à fournir à l’entreprise une proposition complète (lieu, contenu, sourcing et organisation de l’intervention des prestataires) intégrant une prestation artistique. Notre objectif ici, est d’utiliser l’art comme élément de différenciation dans les événements des entreprises, afin de les rendre très réussis voire inoubliables. Nous pouvons soumettre l’intervention d’un collectionneur (définir le sujet avec l’établissement organisateur), l’exposition d’œuvres d’un ou plusieurs artistes (convenir de la thématique), la réalisation d’une performance en live : création en intégralité d’une toile monumentale (de 2 à 10 mètres de largeur) selon une durée variable de 20 à 90 minutes’.

Contact : Art&Value – 06 14 49 82 32 – guillaume.luze@artetvalue.eu

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Régalez-vous au marché à la ferme de Villiers-sur-Tholon

Indiqués par des grands panneaux chaque mois d’avril à septembre sur la route reliant Joigny à Aillant-sur-Tholon, ils sont inratables. La famille Boname, à l’initiative du projet, accueille avec sa convivialité légendaire, les fins gourmets à la Ferme de la Maiterie. Organisés depuis une douzaine d’années chaque dernier vendredi du mois de 16 à 20 heures, les nombreux clients (plusieurs centaines chaque vendredi) peuvent remplir leurs paniers pour leurs repas dominicaux.

La qualité privilégiée

C’est la condition que doivent remplir les adhérents pour rejoindre le réseau ‘Bienvenue à la Ferme’. Les producteurs locaux sont mis à l’honneur : les escargots d’Armeau, le foie gras d’Yvette et Roger Rabuat, les fromages de chèvre du Gaec Breton-Desmoutiers, le GAEC des Vins VIEUX, le miel de Frédéric CHANVIN, le cidre de La Charloise, les vins de Senan d’Anne Proffit, la boulangerie Vaudescal de Senan, la viande du GAEC du Perthuis et l’Huilerie de Brienon. La nouveauté 2016 est l’arrivée sur le marché de Damien Varlet, producteur de fromages au lait de vache et celle d’un maraîcher très achalandé en légumes et plans pour le jardin, Cyprien MARRIERE de Bleury.

Des volailles élevées en plein air

Les hôtes des lieux, Ghislaine, Christian et Joël Boname, installés depuis 1989 élèvent au bon air de la campagne aillantaise chapons, dindes, oies et poulardes. Ils ont créé en 2001 leur atelier de transformation des poulets pour proposer des produits dérivés telles leurs très goûteuses terrines et rillettes et en 2006 l’atelier des poules pondeuses. Présents chaque semaine sur les marchés d’Auxerre, de Toucy et de Chablis, Joël et Christian sauront vous conseiller dans vos choix et recettes, tandis que Ghislaine vous recevra chaque jour de 15 à 19 h dans sa boutique à Villiers-sur-Tholon.

Leur produit de saison ce mois-ci : leurs savoureuses asperges.

Contact : Ferme de la Maiterie – 6 rue des Valots – 89110 Villiers-sur-Tholon – 03 86 63 44 45 – maiterie@orange.fr

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Le printemps, l’heure de profiter de vos espaces verts

Grâce à ses 15 ans d’expérience et sa centaine de salariés,  Arbéo intervient à tout moment de l’année chez les particuliers et dans les entreprises. Formés et sensibilisés aux milieux naturels, ces spécialistes vous conseillent et vous aident à respecter l’équilibre de vos arbres, arbustes d’ornement, haies et autres végétaux. Ces experts de l’espace vert s’adaptent à vos besoins et à vos contraintes environnementales. L’apparence esthétique et la silhouette du végétal mettra en valeur votre patrimoine arboré. Une mauvaise taille diminuerait considérablement son système de défense.

Tailler ou élaguer, c’est préserver la santé de nos arbres

Comme nous l’indique Sylvestre Pautet, professionnel de l’élagage  : ‘Cette intervention raisonnée permet de canaliser progressivement le développement de la plante et de l’adapter à long terme à son écosystème. Un tiers maximum de sa surface foliaire sera supprimé lors de la taille afin que la production de substances de croissance reste suffisante pour assurer à l’arbre une évolution normale.’

L’éco-pâturage

Des chèvres, des moutons et des vaches de race française, une pratique ancestrale mais écologique pour tondre et débroussailler petites et grandes surfaces. Une formule originale pour l’entretien de vos terrains ou espaces difficilement mécanisables ou difficiles d’accès.

‘Nous privilégions les races françaises anciennes rustiques pour des petites surfaces : des chèvres des fossés, des solognotes ou des moutons d’Ouessant et pour les surfaces plus importantes : des vaches pie bleu ou pie noir’ nous explique Hervé Bulté, Responsable du Projet Eco-pâturage.

Une prestation en réponse à chaque besoin

Espaces naturels et génie écologique (entretien des espaces naturels sensibles, création et restauration de milieux humides et plans d’eau), travaux forestiers, entretien de la végétation aux abords des réseaux, rivières et génie végétal (travaux d’abattage et d’élagage, enlèvement d’embâcles, restauration des berges en génie végétal, aménagement piscicoles), plantations, traitements phytosanitaires (contrôlé en mesures prophylactiques), dessouchage… Arbéo étudie vos problématiques et vous propose les solutions adéquates.

Contact : Hervé Bulté – herve.bulte@arbeo.fr – 06 22 48 27 07 – www.arbeo.fr – 3 rue de la Barrière – 89160  FULVY            

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Valoriser son cheval de sport

Cavalier maison et groom dans les plus prestigieuses écuries françaises : Bost à Fontainebleau, Garez à Chalons-sur-Saône ou encore Donzé à Metz pour ne citer qu’elles, Christophe Collé compte déjà 20 ans d’expérience dans le milieu de l’équitation. Un premier stage dans un centre équestre à l’âge de 14 ans l’a convaincu de poursuivre des études dans le domaine équin.

Un programme adapté à chaque équidé

Installé aux Ecuries des Croix, au sud de Sens dans l’Yonne, Christophe s’est lancé voilà 2 ans dans la valorisation des chevaux. ‘J’achète des chevaux relativement jeunes, maximum 3 ans et demi, et les travaille en moyenne 4 heures par jour (écuries, soins et travail en carrière). Je leur construis une méthode d’apprentissage en fonction de leur histoire. Je les débourre s’ils ne le sont pas, puis les fais progresser dans le but de les revendre. Généralement un cheval est débourré à 3 ans, il effectue ses premiers sauts avec cavalier vers 3 ans et demi puis passe quelques mois au pré et commence les concours ‘jeunes chevaux’ à 4 ans et jusqu’à l’âge de 7 ans. Le cheval peut être revendu dès ses 4 ans mais peut être valorisé encore quelques années.

Un investissement financier aventureux

Spécialisé dans le selle français, l’investissement peut cependant comporter quelques risques. Un animal est avant tout un être vivant, il peut se blesser, attraper une maladie… et ses performances sportives en seront amputées. Les clients de Christophe sont des particuliers et des professionnels. Les chevaux âgés peuvent eux aussi être remis au travail après des années au pré et leur programme de valorisation sera alors adapté à leur cursus et à leur âge.

Les jeunes chevaux prennent de la valeur en fonction de leurs classements et leurs gains dans les concours pour ‘jeunes chevaux’. Les 4 ans ne peuvent excéder 16 tours par an et 25 tours pour les 5 ans. Les finales en cycles libres et classiques ont lieu en fin de saison et permettent la vente selon les qualifications.

Plus d’infos : Chistophe Collé – 6 route de Saint-Julien-du-Sault – Les croix – 89 500 Bussy-le-Repos – 03 86 83 90 50 ou 06 82 77 09 07 - equivente89@gmail.comHTTP://equivente.e-monsite.com

Crédits photo : Kréalise

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L’activité touristique au ralenti à Paris

Diplômée des Beaux-Arts, Hélène a d’abord enseigné le dessin puis son activité de photographe qui n’était alors qu’un complément de revenu est devenu son activité principale. Elle est ‘filmeuse’ comme on dit dans le jargon de la photographie. Elle réalise de jolis portraits souvenir de familles ou de couples en visite dans la capitale. Ses clients viennent du monde entier : Europe, Amérique Latine, Etats-Unis, Chine, Australie, Japon, Corée… ‘Ce sont des couples qui viennent profiter du romantisme de Paris, des familles en vacances ou des groupes’ nous explique la jeune photographe.

Puis le 13 novembre… 

‘Mon chiffre d’affaires s’est écroulé. L’incidence des attentats a été immédiate : la Tour Eiffel a été fermée, les réservations dans les hôtels et les restaurants ont été annulées’ confie Hélène. ‘J’ai moi-même été très affectée, submergée par l’émotion. J’habite le quartier qui a été visé, j’ai eu besoin, les jours suivants, de me retrouver en famille pour être rassurée et ai cessé de prendre le métro pendant plusieurs jours. Malheureusement l’actualité nous rappelle que les évènements ne sont pas terminés’.

La capitale boudée des touristes

‘Depuis les attentats de Paris, je travaille en pointillés et j’ai du pallier à ma perte de chiffre d’affaires en acceptant rapidement des jobs alimentaires. Le secteur du tourisme a beaucoup perdu. Heureusement, l’activité reprend et Paris a accueilli beaucoup de touristes pendant le weekend de Pâques. J’espère que la saison touristique sera bonne à nouveau’ explique Hélène.

Hélène travaille également dans l’Yonne d’où elle est native et propose, aussi bien sur Paris que dans l’Yonne, de réaliser vos photos de mariage ou d’entreprise.

Hélène Iodtschin – www.photohelene.paris – 06 13 77 53 40

 

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Un titre de Maître Restaurateur pour le Délice des Galets

Un an pour obtenir l’emblème tant convoitée des restaurants traditionnels. ‘Ce titre nous est attribué pour 5 ans mais il peut nous être repris à tout moment lors d’une inspection inopinée. C’est, pour nous, une distinction et un gage de qualité vis-à-vis de notre clientèle. Un client mystère est venu déjeuner, il a posé des questions sur les plats, les vins, a observé l’ambiance du restaurant, la mise en place, le cadre et s’est présenté au moment de l’addition pour avoir accès à la cuisine, aux frigos et aux documents officiels : diplômes, factures, étiquettes des produits (traçabilité)… pour rendre son verdict favorable ou défavorable’ nous raconte Valérie Roy-Gallet, la gérante du lieu.

Une histoire de famille

‘Nous avions ce projet depuis longtemps avec mon frère, Eric Gallet (le Bourgogne à Auxerre) de créer comme une succursale du Bourgogne. Mais le projet a été adapté depuis son ouverture en 2013 pour répondre à la demande locale, une préférence pour une cuisine du terroir. Nous cuisinons même de la tête de veau en été, c’est un mets permanent que nos clients nous réclament toute l’année. Notre carte change tous les trimestres en proposant des suggestions hebdomadaires selon la saison. Par exemple, nous n’avons pas de tomates en hiver !’ sourit Valérie.

Un cadre chic et branché

Une salle chaleureuse, moderne, un mobilier épuré mais élégant, 5 salariés aux petits soins, les clients doivent se sentir aussi détendus qu’à la maison. Ils viennent déguster de jolis plats mijotés avec amour et découvrir une cuisine traditionnelle revisitée avec originalité par le Chef, Camille Picon. Escargots en meurette, rognons sauce foie gras, paleron de bœuf sauce bourguignonne, pied de cochon, aumônière d’ananas banane et crème d’amandes, profiteroles vanille coulis chocolat… Les produits sont frais, de saison et cuisinés sur place. Lorsque les matières sont soigneusement sélectionnées, les plats proposés sont forcément goûteux. Le chef s’adapte facilement aux demandes ‘Si une cliente est allergique, nous lui concocterons un menu rien que pour elle’.

Les groupes sont les bienvenus

Mariages, anniversaires, repas de fin d’année, la salle de restaurant peut être privatisée pour des évènements ponctuels jusqu’à 50 personnes. Le chef, très créatif et inspiré, saura vous proposer de magnifiques et délicieux desserts appropriés à l’occasion. Ses spécialités : les desserts aux mousses de fruits frais et les gâteaux au chocolat.

Le Délice des galets est partenaire de circuits touristiques et de Tripadvisor.

A découvrir absolument…

Ouvert du mercredi midi au dimanche soir – menu du jour du mercredi midi au samedi midi : 14.00 € les 2 plats et 18.00 € les 3.

Réservations au 03 86 44 83 67 – 7 Place de la République—89 130 TOUCY – Email : ledelicedesgalets@gmail.com

Portrait Alan

Et si le rêve américain c’était l’Arizona ?

L’Arizona, l’ouest américain à la frontière de la Californie et du Mexique, à la croisée des autoroutes et des transports ferroviaires entre le Canada et l’Amérique centrale, le Grand Canyon… voilà ce que les français connaissent de cet état. Pourtant il offre de nombreux avantages aux entreprises qui s’y installent par rapport aux mégalopoles de New York, Miami ou de la Silicon Valley. Comme les entreprises françaises qui fuient les taxes en partant s’installer en Belgique, les entreprises californiennes délocalisent en Arizona où les impôts sont inférieurs de 30 % avec en plus un accès direct au marché californien.

Une vie plus attrayante

‘Je suis parti suivre mes études à l’Université de Bowling Green State dans l’Ohio puis j’ai décidé de m’installer aux Etats-Unis après être revenu quelques années en France. 4 ans sont nécessaires pour bien comprendre le fonctionnement américain et se rendre compte qu’on vit mieux de l’autre côté de l’Atlantique. Personnellement, je me sens plus à l’aise aux USA, l’enseignement y est plus positif dans les écoles et les enfants ont plus d’opportunités culturelles. Les européens sont les bienvenus, les américains sont ouverts d’esprit et ce sont les produits et services proposés qui comptent’ nous explique Alain.

Une heure et quelques centaines de dollars pour créer une entreprise

Tout paraît plus facile : pas de contrat de travail et cela fonctionne dans les deux sens. L’employeur peut vous mettre à pied sans préavis et inversement vous pouvez quitter l’entreprise sans donner de préavis. Les bénéfices sociaux ne sont pas obligatoires mais existent dans toutes les structures. ‘Bien sûr les prétendants au rêve américain doivent avoir l’esprit de pionnier, le goût du risque, être très positifs et, comme ils sont éloignés des supports familiaux traditionnels, l’entraide et le réseautage comptent beaucoup. Les américains ont une éthique et des valeurs morales très fortes, ils aiment leur travail et éprouvent moins le besoin de prendre des vacances que les français’ raconte Alain de son expérience américaine.

Bienvenue aux entreprises françaises

Les français en rêvent ! Avec une vingtaine d’incubateurs, l’Arizona accueille des start-ups, des TPE, PME et offre des subventions pour les aider. Phoenix, la capitale, est d’une grandeur équivalente à Paris et des entreprises de renommée internationale telles que Boeing, Honeywell, Intel, Apple, Amazon, Veolia, Paypal, Shamrock farms y sont installées ainsi que la plus grande université des Etats-Unis : Arizona State University (70000 étudiants) et la mondialement connue University of Arizona pour la télé médecine.

Alors prêt pour le rêve américain ?

Plus d’infos : Alain Carey - Managing Director - Global Business Inc. - 602 743 7283 – careyar@gmail.com

Photo Catherine

Auxy’Germe , le groupe Germe de l’Yonne

Animé depuis début 2015 par l’incontournable Catherine Guignard-Millet (voir notre article du 28 janvier 2016 ci-dessous), le groupe icaunais GERME (entendez Groupe d’Entrainement  de Réflexion au Management des Entreprises) se réunit chaque mois dans l’Yonne. Il propose des journées de formation et d’échange au cours desquelles une quinzaine de managers viennent s’entraîner et réfléchir avec des professionnels dans le but d’enrichir leurs pratiques managériales au profit de leur entreprise.

3 axes de réflexion fondamentaux

Partager ses expériences, donner du sens à sa fonction et, développer l’homme et l’entreprise afin que chaque manager s’épanouisse dans son métier d’encadrant. Les formations proposées par GERME ont pour ambition de faire progresser le manager en livrant ses expériences et ses problématiques managériales aux autres participants. Intégrer GERME, c’est adhérer à des valeurs de d’humanisme où progrès, respect, ouverture, confiance, humilité et partage sont les clés de la posture managériale.

Quelques exemples de thématiques

• Comment intégrer les jeunes et leurs comportements dans l’entreprise ?

• Comment constituer une équipe solidaire ?

• La délégation, exigence ou nécessité ?

• Se recentrer sur ses énergies pour développer une attitude intérieure positive,

• Le marketing au service de la stratégie ou comment se différencier autrement que par le prix ?

• Comment motiver et donner du sens au quotidien grâce à la vision mentale ?

• Le manager : Positionnement et légitimité, ou comment utiliser les bons outils de management ?

• Comment apprendre à décider tout en maîtrisant un environnement incertain ?

• Le manager en forme. Comment assurer son équilibre face aux exigences de son métier ?

• Le développement durable…

Pourquoi rejoindre GERME ?

‘Au début par curiosité, mais après un an d’adhésion, c’est un vrai plus. C’est un vrai enrichissement personnel et professionnel. Nous abordons des sujets qui ont un vrai sens dans ma vie professionnelle de tous les jours avec des mises en pratique immédiates. Auxy’germe est un vrai groupe de partage et d’échange qui fait du bien,  c’est une bouffée d’oxygène et de recul car nous sommes parfois trop envahis par le quotidien. Mais c’est aussi, pour moi, la création d’un réseau de connaissances dans d’autres domaines que la mien (l’agro-alimentaire), et un réel bénéfice au travers des échanges, un partage d’expériences par rapport à des situations similaires’ nous confie Guillaume Barberon, Directeur d’Exploitation ‘Au plaisir des mets – Festins de Bourgogne’ à Appoigny (89).

Découvrir GERME

Un petit déjeuner est organisé le Jeudi 7 avril de 8h30 à 9h30 au Plaisir des Mets (Festins de Bourgogne) 10 chemin de Pougy à Appoigny (ex-usine Amora Maille) afin de présenter le réseau.

Contact : Catherine Guignard-Millet – Animatrice Groupe Auxy’Germe – 06 27 15 06 30 – catherine.guignardmillet@orange.fr

http://www.germe.com/groupe/auxerre-auxygerme

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Eden Nail’s & Co, un bar à ongles à Villeneuve-sur-Yonne

Prothèses ongulaires, maquillage permanent, extensions de cils sont les spécialités de Floriane, jeune esthéticienne, prothésiste ongulaire et dermographe installée depuis un an dans le centre historique de Villeneuve-sur-Yonne. De nouveaux métiers, apparus ces dernières années, alors que ces soins étaient réservés aux stars de cinéma jusque récemment encore.

Le bien-être à tout âge

Ce n’était pas la carrière à laquelle elle se destinait initialement mais ses études en gestion lui sont finalement utiles aujourd’hui pour gérer sa petite entreprise. ‘J’ai toujours été attirée par la beauté et pour moi, celle-ci passe par les mains et les pieds’ nous confie la jeune Chef d’entreprise lors d’une démonstration chez Spa Formation à Joigny. Ses clientes ont entre 15 et 85 ans, le bien-être s’entretient à tout âge, même si son cœur de cible a en moyenne 35 ans. A Villeneuve-sur-Yonne, elle occupe un emplacement de choix, sans concurrence proche. Elle propose des prestations originales et différentes des instituts traditionnels. Son rêve : ouvrir un second institut dans le sud de la France.

Plus d’informations : Eden Nail’s & Co – 1 Place Briard – 89500 Villeneuve-sur-Yonne – 06 58 22 51 55

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La chèvrerie de Branches transformée en maternité, ce printemps

300 chevreaux et chevrettes verront le jour au Gaec Desmoutiers-Breton en 2016. Les vêlages ont commencé voilà 3 semaines pour les naissances du printemps et d’autres sont attendus en octobre. 300 bébés qui renforceront les rangs de l’élevage caprin, même si seules 60 chevrettes seront conservées au sein de la ferme pour renouveler le cheptel. Les autres petits seront vendus pour l’élevage et la production laitière. 2 bébés sont nés pendant notre reportage, de quoi stimuler l’adoration des enfants pour ces jolies peluches.

18 ans que l’exploitation enchante le village

La chèvrerie de Branches fêtera les 18 ans de sa création cette année. A l’initiative de Joël Desmoutiers et de Gérard Breton, la ferme emploie aujourd’hui 5 personnes à temps complet. Les 200 chèvres produisent à elles seules 850 litres de lait par an soit environ 3 litres par chèvre et par jour. Le lait est ensuite transformé en fromages blancs en faisselle, fromages frais natures ou à la ciboulette et des fromages affinés : bouchons apéritif, crottins, pyramides, bûches… pour le plus grand plaisir de nos papilles. Gérard Breton, cuisinier de formation et épicurien, fabrique, chaque jour, des plats cuisinés : de délicieux feuilletés, des tartes salées et sucrées au fromage blanc (un régal !)… et des feuilletés apéritifs pour les fêtes.

6 marchés par semaine

Les mardis à Aillant-sur-Tholon, les jeudis à Migennes, les vendredis à Auxerre, les samedis à Joigny et à Saint Florentin et les dimanches à Appoigny. La boutique est ouverte tous les jours de 14 à 20 heures et pour les retardataires : le dimanche de 18h30 à 20 heures.

Déjeuner à la ferme

Chaque dimanche de Pentecôte, environ 300 convives viennent déguster un repas entièrement préparé à base de fromages de chèvres. La rue Cadoux est fermée pour l’occasion, interdite à la circulation pour accueillir des tablées de gourmands. Pensez à réserver.

Contact : GAEC Desmoutiers-Breton – 10 Rue Cadoux – 89113 Branches – 03 86 73 78 70

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Keigo Kimura, le succès d’un chef nippon à Auxerre

Garbure au foie gras poêlé, tartare de poisson, pintade farcie, charlotte et glace à la pomme, le chef a grandi dans les saveurs de la cuisine française que son père affectionne particulièrement et sert à ses clients au Japon.

De Joël Robuchon à Coutanceau, en passant par Marc Veyrat auquel il renvoie un clin d’œil en choisissant le nom d’une plante chère à ce virtuose de la gastronomie pour baptiser son enseigne. Le jeune chef a préféré l’Yonne pour installer son premier établissement : une bâtisse traditionnelle en pierre de taille au cœur de la vieille ville, une salle rustique épurée, chic et moderne accueille une vingtaine de convives à chaque service.

Des menus à 26 et 31 € le midi et un menu découverte à 60 € le soir. Le restaurant, étoilé depuis un an, est complet deux mois à l’avance, tant la cuisine y est raffinée, savoureuse et délicate. Des mets choisis avec le plus grand soin chez des producteurs pour la plupart locaux, cuisinés avec une créativité intéressante et mis en scène avec imagination et élégance.

L’Aspérule – 34 rue du Pont – 89000 Auxerre – tél. : 03 86 33 24 32

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La Savoie, le pays du Reblochon

C’est ici dans la montagne Haute-Savoyarde que l’on fabrique l’un des meilleurs Reblochon fermier. Delphine Socquet et son mari ont repris la ferme familiale de 73 vaches afin de pérenniser la tradition. ‘Le Reblochon, c’est le fromage des touristes’ lance la pétillante agricultrice en initiant les visiteurs à la fabrication du savoureux fromage, ‘les Savoyards préfèrent la tome !’ continue-t-elle. En effet, 85 % de la production de Reblochon sont cuisinés en tartiflettes alors que seulement 15 % terminent leur route sur nos tables.

Une production fermière encadrée

Seules trois races de vaches sont autorisées pour obtenir la précieuse Appellation d’Origine Protégée : la Montbéliarde, l’Abondance et la Tarine. Une alimentation naturelle pour garantir la qualité du lait, et une fabrication entièrement manuelle qui commence tout de suite après la traite, soit deux fois par jour. Caillage, découpe du caillé, moulage sur une toile de lin, pose de la fameuse pastille verte, démoulage, salage, pré-affinage pendant 6 jours dans un séchoir et enfin affinage en cave pendant encore deux semaines avant d’être vendus.

4.5 litres de lait par Reblochon

C’est la quantité nécessaire pour obtenir un Reblochon de 450 g.  La production de Reblochon et de Tome de la famille Socquet est vendue sur place, à la boutique, et sur 8 marchés des alentours chaque semaine. Des ‘soirées découverte’ sont organisées régulièrement à la ferme suivies d’un délicieux repas concocté par le maître des lieux reconverti en cuisinier pour ces occasions.

Contact : Ferme des Montagnards – 74 Chemin Des Posés – 74920 Combloux – 06 21 02 18 99 – delphine.socquet@outlook.fr

Virginie Jayet

L’E2C a rejoint la ligue de l’enseignement

Une année 2015 riche en évènements pour l’Ecole de la deuxième chance de l’Yonne

Changement de porteur financier, délocalisation (déménagement de Tonnerre à Joigny), recherche de subventions au regard de la défection du Conseil départemental et enfin, passage d’une triple norme AFNOR permettant de répondre aux critères-qualité du Réseau des Ecoles de la 2e Chance et de bénéficier de la Taxe d’apprentissage hors quota, conformément à la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale.

Un dispositif innovant

L’Ecole de la 2e  Chance de l’Yonne offre aux demandeurs d’emploi de 18 à 30 ans peu ou pas qualifiés une nouvelle chance d’insertion économique et sociale par l’Education et la Formation. Elle dispense un accompagnement individualisé en travaillant sur la découverte et la confirmation de projets professionnels par l’alternance, la remise à niveau des savoirs fondamentaux, la gestion des freins à l’emploi.

A vos taxes d’apprentissage…

« En 2016, nous souhaitons poursuivre notre effort en direction des jeunes et contribuer au développement d’un apprentissage concret,  résolument tourné vers les besoins de l’entreprise. Les Écoles de la 2e Chance sont habilitées à percevoir la Taxe d’Apprentissage par dérogation au Hors-Quota,  catégories A et B (soit 26% des 23% de la taxe globale). C’est pourquoi, je vous serais vivement reconnaissante si vous vouliez retenir notre établissement et nous soutenir dans notre démarche » eplique la directrice Virginie Jayet afin de pérenniser l’école.