L’Arizona et le rêve américain des entreprises !

Un vaste programme de développement économique est proposé pour attirer les entreprises du monde entier en Arizona. Avec une croissance des plus rapides aux Etats-Unis, un taux de chômage de 3 %, cet Etat américain fait rêver. Et si nous nous installions en Arizona ?

Un million de nouveaux habitants sont attendus en Arizona d’ici 10 ans. De gigantesques programmes immobiliers sont en cours de réalisation afin d’accueillir des travailleurs américains et étrangers venus construire à Phoenix leur vie personnelle et professionnelle. Tout paraît possible dans cet État où les entreprises les plus innovantes implantent désormais leurs sièges sociaux (Amazon, Intel, Boeing, Caterpillar, Honeywell, Tesla, Intel, Paypal…). ‘J’ai vécu une semaine fantastique’, nous explique Samuel Poisson, dirigeant de la société Oébaimplantée dans le Loiret en visite dans l’Arizona. « J’ai été reçu par Alan Carey de l’agence GBI - (Global Business Incorporated), une agence de développement commercial installée à Phoenix-, il m’avait organisé une semaine de rencontres avec des professionnels de l’escalier, des agents immobiliers, des institutions, des banques, des chasseurs de têtes, des assureurs, de quoi brosser un tableau complet pour une éventuelle installation à Phoenix. 
J’ai distribué tous mes catalogues et toutes mes cartes de visite, j’ai même rapporté des devis à chiffrer ! » s’enthousiasme le fabricant d’escaliers, prêt à repartir. 150 000 nouveaux arrivants posent définitivement leurs valises chaque année pour s’épanouir dans les domaines de l’aéronautique, de l’aviation, de l’aérospatiale, des sciences du vivant, des énergies renouvelables de l’électronique, des nouvelles technologies ou encore des voitures autonomes. 

Un ensoleillement de 310 jours par an, une zone géographique protégée des séismes et des ouragans, une bonne qualité de vie, une moyenne d’âge de 37 ans, des entreprises enpointedans différents secteurs, des universités prestigieuses, un bassin d’emplois en pleine croissance, onze aéroports, des dispositifs généreux d’aides à l’installation et enfin un taux d’imposition très bas… Ces avantages séduisent les nord-américains et les européens. Une compagnie y réalise entre 30 et 50 % de marge.

La population de la ville et de sa banlieue est amenée à doubler dans les vingt prochaines années. Elle est aujourd’hui la sixième métropole du pays avec 4.4 millions d’habitants. Pour faire face aux flux de population, la ville a déjà investi quatre milliards de dollars dans le centre-ville pour construire des bureaux, des boutiques, des hôtels, des restaurants, des équipements scolaires, des parcs d’exposition et des infrastructures autoroutières à deux fois quatre voies. Le Grand Phoenix, c’est aussi la ville de Surprise qui vient d’entamer la construction de 22 000 maisons ou celle de Paradise Valley qui compte 1 200 habitations de plus par mois !

Susciter l’intérêt des entreprises, accroître le business déjà en place, créer de nouvelles entreprises, voilà l’ambition du Grand Phoenix. Comme nous l’indique Alan Carey de l’agence GBI : “Quelques dollars et quinze minutes suffisent pour créer une structure. Le contrat de travail n’existe pas d’où une très grande flexibilité pour les salariés et les chefs d’entreprises. Et le plus important : une mentalité de pionniers, de preneurs de risques motivés”.

Paru sur le site web des Muses de Paris http://www.lesmusesdeparis.com/news/l-arizona-et-le-reve-americain-des-entreprises-70

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Et si on apprenait à voler ?

Dans l’Yonne, l’aéroport  d’Auxerre-Branches, l’unique de la région, propose des services originaux. Sur son tarmac les pilotes de ligne croisent des personnes venues s’essayer au pilotage !

L’aéroport d’Auxerre-Branches rayonne par son dynamisme: 8600 vols chaque année soit 24 par jour en moyenne, une piste de 1650 mètres de long, 60 % de vols d’affaires et commerciaux (les autres sont militaires, sanitaires (transport d’organes) ou de loisir). Il accueille également des avions en provenance d’Europe, des Etats-Unis ou encore de Chine -lorsque le propriétaire de l’Association  de la Jeunesse Auxerroise – le club de football d’Auxerre arrive de Pékin -.

Depuis deux ans, c’est la société EDEIS (1100 salariés, 18 aéroports et 13 agences) qui gère l’aéroport et le personnel, des pompiers aux agents AFIS (Aerodrome flight Information Service). “ La piste a complètement été rénovée ainsi que les espaces recevant pilotes et visiteurs pour permettre un meilleur accueil mais aussi pour répondre aux conformités des contrôles douaniers. La piste est balisée en cas de météo dégradée ou d’atterrissages nocturnes” nous explique Cyril GODEAUX, Directeur Adjoint d’EDEIS. L’aéroport d’Auxerre-Branches peut héberger des avions A320 mais ce sont des appareils d’une capacité maximum de cinquante passagers qui se posent habituellement sur le tarmac.

Une augmentation de 70 % des vols d’affaires en 2017

Avoir un aéroport dans un département contribue au développement économique du territoire. À Auxerre, un vol d’affaires a lieu tous les deux jours.  Les entreprises peuvent partager un engin, en posséder un ou le louer grâce à une tarification au temps de vol. Le transport aérien 

est un gain de temps pour les managers pressés qui choisissent leurs horaires de départ et d’arrivée. Situé au cœur du département de l’Yonne, l’accès y est facile. Son ouverture assurée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 permet une grande flexibilité.

Pourquoi ne pas devenir pilote privé ?

Rien de plus simple ! Aucune prédisposition scientifique n’est requise mais il faut avoir au minimum 16 ans. Comptez quarante-cinq heures de pratique dont dix en solo pour un budget de 8 500 euros. L’aéroclub d’Auxerre-Branches dispense avec trois instructeurs, des cours sur deux CESSNA (avion-école), de deux et quatre places. Le brevet en poche, le pilote pourra circuler de jour partout en France. Pour pouvoir effectuer des déplacements nocturnes, un brevet de “pilotage aux instruments” est nécessaire et une qualification en langue anglaise pour être autorisé à voler en dehors de nos frontières. La France compte cinquante mille pilotes privés comme nous le confie Eric Lucot, président de l’aéroclub. Une activité originale et relaxante !

Paru le 14 mai sur le site web des Muses de Paris http://www.lesmusesdeparis.com/news/et-si-on-apprenait-a-voler-68

A 9 © Clément Guérard - Vue du chantier de la porte entre deux tours - 2017

Guédelon : un château médiéval en construction depuis 20 ans !

C’était un projet fou ! Construire un château fort de style Philippe-Auguste en Puisaye à deux heures de Paris ! Ce projet est pourtant devenu une réalité, un laboratoire qui suscite l’intérêt national et international. Niché au cœur d’une forêt de dix hectares, près d’une carrière, le site fournit naturellement les matières premières nécessaires au chantier : la pierre, le bois, le sable, la terre, l’eau…

D’abord subventionnée, l’édification du château est aujourd’hui autofinancée grâce aux entrées de ses 300 000 visiteurs annuels (dont 50 000 enfants), à sa boutique et à ses restaurants. Chaque année, les passionnés peuvent venir constater l’avancée des travaux. Une centaine de salariés travaillent sur les différentes phases de construction avec des chercheurs et des archéologues. Les touristes peuvent ainsi apprendre et parfois s’essayer à certains vieux métiers : tailleur de pierre, tuilier, sculpteur, forgeron, charpentier, bûcheron, bâtisseur, meunier, monnayeur, maçon, charretier, teinturier, vannier, cordier… 700 ouvriers viennent chaque année pendant quelques jours s’initier à ces techniques ancestrales.

Une quinzaine de pièces déjà réalisées

La chapelle, le cellier, la salle de réception, les salles de tir ou encore la chambre des invités – ornée de peintures murales fabriquées à base de pigments – sont déjà ouverts aux visites. Cette nouvelle saison verra apparaître les premières charpentes en poivrière qui couvriront la tour de la chapelle (265 pièces de chêne seront levées une à une par les charpentiers). La fin des travaux du pigeonnier (le plancher sommital) et la réalisation de la porte principale entre les deux tours auront lieu cet été. Les tuiliers poursuivront la fabrication des tuiles, le moulage et la cuisson.

Des jardins médiévaux pour approvisionner les restaurants

Des légumes oubliés, des baies et des fruits, et même des plantes médicinales sont cultivés dans les jardins de Guédelon. Une cuisine saine et majoritairement bio est proposée dans les espaces restauration du château en accord parfait avec l’essence du site : soupe, galettes de lentilles, purée de pois chiches, salades, fromage frais, tartes…

Le chantier est ouvert du 19 mars au 4 novembre 2018.  Pour plus d’informations: www.guedelon.fr

© @lain G : https://www.flickr.com/photos/g-alain/7757223006

Article publié le 4 mai 2018 par Les Muses de Paris.

Photo agence

Hajjency ou le voyage d’une vie

Jeune voyagiste spécialiste du pèlerinage à la Mecque, Salah Elhadi vient tout juste d’ouvrir sa propre agence à Paris dans le 20e arrondissement. Huit ans d’expérience et une analyse approfondie des us et coutumes de l’Arabie Saoudite ont été nécessaires au jeune chef d’entreprise pour mûrir son projet. ‘Nous avons beaucoup de concurrence dans ce domaine, notamment sur Paris et je souhaitais proposer un projet novateur. J’ai appris tout au long de ma carrière professionnelle à gérer les relations avec les compagnies aériennes et les hôtels, j’ai accompagné moi-même des groupes en pèlerinage’.

Un Hajj par an et un départ d’Omra par mois

Hajjency offre des voyages haut de gamme de 1300.00 € pour les Omra, petits pèlerinages d’une dizaine de jours, à 4 ou 5000.00 € pour les Hajj, grands pèlerinages pouvant durer parfois jusqu’à 25 jours. Un Hajj est organisé une seule fois par an selon le calendrier lunaire des musulmans, cette année en août. ‘Les pèlerins économisent souvent toute leur vie pour se rendre à la Mecque et nous ne souhaitons pas les accompagner à l’économie, mais dans une escapade intense émotionnellement. Nos luxueux hôtels se situent près des lieux de recueillement pour éviter les longues marches en pleine chaleur, un confort inoubliable dont ils se souviendront à jamais’ nous explique Salah.

Une charte qualité pour les guides accompagnateurs

L’innovation par rapport à ses concurrents réside dans la formation et l’évaluation de ses guides afin que les clients partent le plus sereinement possible. Les quinze futurs guides suivront des cours de secourisme avec un pompier professionnel, une formation religieuse et spirituelle donnée par un référent religieux dans un institut et un enseignement technique comprenant les contraintes et les codes saoudiens soit un total de cinq jours sanctionnés par une certification.

‘La Mecque accueille chaque année cinq millions de pèlerins et pour rassurer nos voyageurs, nous avons investi dans la technologie d’un bracelet GPS étanche. Ainsi, nous pourrons rapidement repérer les pèlerins égarés ou perdus’ nous confie le voyagiste.

Des musées sur l’histoire de l’islam et des sites magnifiques, mais abandonnés feront l’objet d’excursions inédites, un voyage non seulement religieux, mais aussi culturel !

Contact : Salah Elhadi – 07 60 19 73 72 – travel@hajjency.com – www.hajjency.com

 

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Soprema, le spécialiste de l’isolation, mène des recherches sur l’acoustique.

7000 collaborateurs, 52 sites de production à travers le monde, 53 sites Soprema Entreprises (poseurs), 60 filiales, une présence dans 90 pays, 8 centres de Recherche & Développement et 19 centres de formation dans 5 pays (1000 stagiaires par an) pour un chiffre d’affaires de 2.5 milliards d’€uros, ce sont les chiffres qu’annonce l’entreprise Soprema créée en 1908 par Charles Geisen et dont le siège est basé à Strasbourg. Une importante structure dont on entend finalement peu parler et pourtant elle est spécialisée dans des domaines qui côtoient notre quotidien comme l’isolation thermique et phonique, l’étanchéité à l’eau et à l’air, le géotextile, la sécurité incendie et le désenfumage, les portes coupe-feu, la charpente métallique, la couverture, le recyclage des déchets…

‘Nos 8 centres de Recherche & Développement sont situés en Europe et sont spécialisés selon les activités des sites de production auxquels ils sont rattachés. Les 6 collaborateurs en poste à Saint-Julien-du Sault travaillent notamment sur l’acoustique ou comment améliorer les performances du produit en réduisant l’utilisation d’énergies fossiles (matières premières issues de ressources pétro-sourcées) et en utilisant d’autres matériaux propres, tout en respectant les normes, pour ensuite certifier les nouveautés grâce à des contrôles et à des tests sur les produits finis’ nous explique Vincent Barraud, directeur de la Recherche et du Développement.

‘Adhérer à Défison, c’est être soutenus dans nos recherches’

‘J’ai souhaité me rapprocher de Défison voilà 3 ans pour obtenir une assistance quant à nos recherches. En effet, les essais et tests grandeur nature coûtent beaucoup d’argent et le réseau Défison va nous permettre d’optimiser nos coûts. Les liens tissés par l’association avec la Société Française d’Acoustique (environ 1000 chercheurs et ingénieurs) rendent possible les contacts avec des experts en confort acoustique qui connaissent déjà nos problématiques ou souhaitent nous aider à les résoudre. Nous avons envoyé des sujets de réflexion à Défison afin de développer notre acquisition de savoir et nos compétences en matière d’acoustique. Ce secteur arrive au troisième rang d’insatisfaction des français après le confort thermique et la consommation énergétique. Les recherches sur les domaines du son sont encore timides, elles commencent seulement à s’amplifier. Grâce à Défison, nous espérons aussi enrichir le département de l’Yonne en attirant les entreprises et les compétences. Nous avons aujourd’hui un vrai problème de recrutement dans l’Yonne et la reconnaissance du territoire comme expert en son apporterait de l’activité, puis des industries et enfin des personnes qualifiées. L’université de Bourgogne a déjà ouvert une licence professionnelle acoustique et vibration, une branche dans laquelle les professionnels vont pouvoir repérer des potentiels.’

Les projets de Soprema dans l’Yonne

Le groupe entrevoit de grands projets sur le site de Saint-Julien-du-Sault dans l’Yonne puisqu’il vient d’acquérir un terrain de 5 hectares tout près de son implantation actuelle pour délocaliser une partie de ses services, construire un parking, une zone de stockage, un local pour les chauffeurs… Le service Recherche & Développement restera à l’emplacement actuel dans des locaux réaménagés et adaptés à ses travaux. Ces aménagements éviteront aux camions en attente de chargement d’encombrer la voie publique, et ainsi de sécuriser le flux des véhicules lors du passage dans cette rue.

Notre photo : Vincent Barraud – Directeur de la Recherche et du Développement chez Soprema.

François Richard du Groupe Beaujard et Alain Carey de GBI

Beaujard Cuisines et Bains à la conquête de l’ouest américain

Le comté de Maricopa en Arizona a mis en place un programme très attractif pour les entreprises américaines et étrangères, on y attend un million de nouveaux habitants dans les dix années à venir.

C’est avec l’œil brillant que François Richard, Président du Groupe Beaujard, nous a conté sa semaine américaine organisée par Alain Carey de l’agence GBI Arizona (voir notre article dans le n° 4574 du 30 octobre). ‘J’ai été très bien reçu, c’est une autre mentalité, les personnes que j’ai rencontrées sont vraiment tournées vers le business, et ce nom commun n’est pas interprété comme un gros mot là-bas, les américains travaillent beaucoup, ils ne comptent pas leurs heures. Nous avons pu visiter des magasins de meubles dès 7 heures le matin et jusqu’à 20 heures !’.

L’Arizona, et plus précisément le comté de Maricopa qui englobe la ville de Phoenix, est en forte croissance démographique. On attend un million d’habitants supplémentaires d’ici dix ans. ‘C’est le pays de la démesure’ comme l’a qualifié François Richard. Les infrastructures autoroutières sont déjà prêtes pour accueillir les nouveaux arrivants. Une vraie politique de développement économique a été mise en place pour pallier à cette dynamique. 1200 maisons se construisent chaque mois dans la ville de Queen Crick et un programme de 22 000 maisons est en cours de réalisation dans la ville de Surprise. Ce phénomène est du à l’intérêt des entreprises pour cet état. Une fiscalité très intéressante et un salaire horaire plus bas que dans les autres états. S’installer en Arizona permet aux compagnies d’augmenter leurs marges de 30 à 50 %, une aubaine !

Une installation envisageable d’ici juin 2018

Menuiseries, cuisinistes, banques, assureurs, incubateurs (entendez prêt de bureaux et d’entrepôts, aide au développement commercial), chasseurs de tête, visites de maisons, contacts avec des agents immobiliers et des promoteurs, des décorateurs d’intérieurs, la directrice du développement de la ville de Surprise, le consul honoraire de France à Phoenix, des fabricants de plans de travail en quartz, en granit et en céramique, des loueurs de showrooms et entrepôts… Alain Carey avait prévu un programme personnalisé très dense pour le chef d’entreprise. ‘J’ai rapporté toutes les données qui vont me permettre d’élaborer un business plan. Créer une société aux Etats-Unis prend quinze minutes et les personnes rencontrées ont été tellement réactives, qu’il ne me reste plus qu’à mûrir ma décision pour m’installer outre-Atlantique. Alain Carey est une aide précieuse dans la préparation de ce projet. Il connaît les interlocuteurs sur place et le marché local. D’ici deux mois, j’aurai tranché sur le type de marché à envisager et il est possible qu’en juin 2018, je commence à exporter des meubles de cuisine. Mais il reste beaucoup de travail à accomplir comme la création d’un site internet en anglais dédié au marché américain, la traduction des catalogues, l’élaboration de la grille tarifaire en tenant compte les frais de logistique et les droits de douane… Avant mon départ, j’avais validé, avec mon équipe, dix modèles de cuisines dont cinq rustiques en bois massif qui correspondent vraiment au marché et aux goûts des américains, cinq autres en stratifié ou laqués, plus modernes avec des lignes épurées, sans poignées, une french touch qui a beaucoup plu. J’envisage de créer plusieurs showrooms à Phoenix-même car en fonction des quartiers, le marché est différent : trois choix s’offrent à moi, un marché bas de gamme avec peu de marge mais du volume, un marché moyenne gamme très concurrentiel ou le marché du haut de gamme. Les américains qui ont de belles maisons, ont de belles cuisines. Ils s’en servent très peu car ils ne cuisinent pas beaucoup, mais ils y vivent. Les aménagements intérieurs que nous proposons sont de meilleure qualité et peuvent faire la différence face à ce qui existe sur place. J’envisage d’embaucher quatre salariés pour démarrer dont un manager commercial, une secrétaire-comptable et deux monteurs-poseurs. Le risque majeur que j’ai noté réside dans le fait que le droit du travail est plus flexible qu’en France. En effet, vous pouvez être licencié du jour au lendemain mais vous pouvez aussi démissionner dans les mêmes conditions. Il me faudra penser à une stratégie pour conserver les salariés que j’aurai embauchés et formés’ nous explique François Richard. L’entrepreneur jovinien pense concrétiser son projet en important des meubles dans un premier temps, puis installer une usine dans les deux ans, si le potentiel s’avère suffisamment intéressant. Une jolie et passionnante aventure en perspective.  

Article paru le 5 février 2018 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Yannick + Mounir Mahjoubi secrétaire d'état chargé du numérique

IDXPROD au CES de Las Vegas

4000 exposants, 175000 visiteurs, 150 pays représentés et 20000 solutions technologiques innovantes, ce sont les chiffres à retenir de la 52ème édition du CES (entendez Consumer Electronics Show) de Las Vegas en janvier 2018. Le CES est le plus grand salon du monde en matière de high-tech, il regroupe aussi la plus grande communauté de français : le pavillon dénommé la ‘French Tech’ a regroupé quelques 300 entreprises exposantes.

120 milliards de dollars américains

‘Ce salon permet une projection sur l’avenir, connaître les potentiels en termes d’innovation et de business’ nous explique Yannick Davouse, dirigeant de la société IDXPROD à Auxerre. Et les chiffres annoncés sont impressionnants ! 120 milliards de dollars de chiffre d’affaires uniquement pour le domaine de la high-tech. On n’en finit pas d’inventer ! Le but : la tranquillité, le confort, la valeur ajoutée, rendre les choses autonomes… transférer la technologie vers le service. Yannick, de retour des Etats-Unis, nous explique et nous donne quelques exemples : ‘l’intelligence artificielle analyse les informations qu’on lui donne, elle les comprend puis elle s’adapte. Elle reconnaît l’objet si l’on place, par exemple, un brocoli sous une caméra, le système va l’identifier, il va enregistrer la date à laquelle vous l’avez rangé au frigo, puis il va générer des alertes en fonction de vos habitudes de consommation, suggérer des listes de courses, des recettes, gérer les DLC (date limite de consommation). La technologie a une capacité à travailler rapidement, à mouliner les informations, à les interconnecter avec ses aspects positifs et négatifs’.

Demain, tous connectés ?

D’autres tendances basées sur la voix sont notamment en pleine évolution : on donne aujourd’hui des instructions vocales en conduisant, les nouvelles technologies peuvent décortiquer nos phrases, comprendre les mots. Demain, les développements imaginés grâce à des algorithmes donneront accès à l’émotion, à l’intention…, nous aurons des échanges interactifs avec des robots. L’internet of things ou connecter les ordinateurs avec les objets : on pourra bientôt piloter notre cafetière à distance ou encore se faire couler un bain chaud lorsque nos appareils interconnectés (ordinateurs, smartphones, et autres objets) analyseront nos habitudes. La société tend à proposer des packages clés en main : une voiture en leasing avec la maintenance, une maison tout équipée…

Aujourd’hui, c’est le développement de l’open source qui pose question en matière de sécurité informatique. Même si 80 % des piratages pourraient être évités en prenant de simples précautions, les hackers sont à l’affût et les spécialistes préconisent des hébergements sur d’autres systèmes que les clouds.

L’Yonne est désormais regardée comme un département qui bouge au niveau du numérique et nous, français devons nous décomplexer face aux entreprises internationales et mettre en avant nos savoir-faire aussi ingénieux que ceux de nos concurrents étrangers, rappelle le chef d’entreprise.

Yannick Davouse souhaite partager son expérience, ses connaissances, impulser du dynamisme et de la positivité. C’était l’objet de son invitation. Ce voyage à Las Vegas a été organisé conjointement par Yonne Numérique, Bourgogne Franche-Comté Numérique et la CCI Internationale. 

Photo : Yannick Davouse, dirigeant d’IDXPROD et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat chargé du numérique.

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Des confins de l’Atlas à nos tables françaises

10 hectares de terre à 800 mètres d’altitude pour une production de 4 tonnes d’olives, c’est la récolte 2017 obtenue par Abdel Malik Ouachen, un jeune franco-marocain né à Auxerre et gérant de l’enseigne Indhyafood. ‘Je souhaitais créer ma propre activité, un lien économique entre le Maroc, pays de mon papa et la France, le pays de ma maman et celui où je suis né. Les terres familiales situées à Khenifra (120 km de Meknes), un village rural de 2000 habitants dans l’Atlas, sont très riches, elles n’ont jamais été exploitées. J’ai planté 4000 oliviers entre 2011 et 2012 et leur ai apporté les meilleurs soins : une taille par an et un peu de fumier, pour obtenir un produit naturel haut de gamme que je souhaite très vite transformer en appellation biologique. Sur place, mon cousin s’occupe de l’exploitation et j’embauche ponctuellement quelques salariés intérimaires pendant la récolte’ nous raconte Abdel Malik, passionné par cette nouvelle aventure.

Le Plan Maroc vert encourage le développement économique du pays

Depuis les accords de la COP 22 de Marrakech fin 2016 prônant le respect des sols et de l’environnement ainsi que la réduction des émissions de gaz carbonique, l’état marocain subventionne généreusement les entreprises qui souhaitent se développer à l’export et moderniser le secteur de l’agriculture. ‘Nous manquons d’unités de trituration pour transformer les olives en huile et je dois, aujourd’hui, transporter mes olives à 70 km afin qu’elles soient triturées selon le terme consacré’, nous indique le jeune chef d’entreprise. Ce dernier envisage la construction d’une usine proche des terres qu’il cultive, un établissement certifié ISO, bio, dans le respect des normes européennes. Ainsi, il pourra proposer à ses voisins cultivateurs d’olives de transformer leurs propres fruits, un axe de développement qui pourra rapidement se révéler payant puisqu’il évitera les transports dans des entreprises éloignées.

Les idées de développement ne manquent pas à Abdel Malik ! Il importe déjà du safran marocain bio certifié et réfléchit déjà à élargir sa gamme sur des produits d’épicerie fine comme la moutarde de Dijon au safran (toujours avec l’idée de relier le Maroc à la Bourgogne) ou encore de l’huile d’olive aromatisée à la truffe, des mariages culinaires non seulement savoureux mais aussi intéressants pour nos papilles. Tous ces condiments sont analysés par des laboratoires marocains (Agropôle) et français (Anascan) afin de rassurer les distributeurs et consommateurs. Les précieux sésames sont stockés dans les entrepôts de l’entreprise Picq et Charbonnier à Monéteau : ‘j’aime beaucoup leur état d’esprit dans lequel je me retrouve : la protection de l’environnement, le développement durable, le naturel, le bio…’

Contact : Abdel Malik Ouachen – 06.51.68.74.94 – am.oudalys@gmail.comwww.indhyafood.com - Vendue chez Comptoir de la Bio à Auxerre – Importation de safran et d’huile d’olive bio certifiés Ecocert 

 

Pascal Morizot - dirigeant de Mg Granulés à gauche, à droite Damien Aumaitre - MMA Tonnerre, sponsor du prix de la mutualisation et de l’économie circulaire

Des entreprises du Tonnerrois récompensées

Première remise des prix pour l’Association des Entrepreneurs du Tonnerrois au château de Viviers le 12 décembre dernier. Après deux ans d’existence, l’association regroupe déjà 65 adhérents. L’occasion de mettre un coup de projecteur sur la qualité et l’intelligence des projets émergeant de ce territoire icaunais.

‘Le discours sur le Tonnerrois devient plus positif. Si dans un passé récent, on parlait juste de potentiel du Tonnerrois, aujourd’hui, j’entends très souvent dire : ‘Il s’en passe des choses dans le Tonnerrois !’ ou encore ‘Quel territoire magnifique et plein de ressources !’. En effet, l’hémorragie démographique semble arrêtée. Je rencontre de plus en plus de personnes dans les 30-45 ans qui s’y installent. Et si l’emploi continue de chuter, nous pouvons compter aujourd’hui plus de créations et reprises d’entreprises que de fermetures, beaucoup de bonnes choses se tissent’ nous explique Eric Monnoyer, Président de l’association et dirigeant de la société MG Concepts.

Neuf candidats avaient souhaité participer à cette première édition. Trois prix ont été remis lors de la soirée du 12 décembre : le prix de la création et reprise d’entreprise a été remis à Yvon Usinage (usinage, découpe, presse de métal sur mesure), le prix de la mutualisation / économie circulaire à MG Granulés (usine de fabrication de granulés bois qui récupère l’huile de colza pour graisser ses machines, récupère des palettes et les déchets du Groupe TREE, utilise des sacs recyclables…) et le prix du développement économique du tonnerrois à L’escargot roulant (production et vente d’escargots à bord d’un food truck sur les foires et dans les entreprises, le véhicule a été acheté grâce au financement participatif). Beaucoup d’entreprises créatives et innovantes sont installées sur le territoire. L’AET a pour but de leur permettre de rayonner au-delà du département et espère une vingtaine de lauréats pour sa deuxième édition l’année prochaine.

Article paru le 15 janvier 2018 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Marie Billard, gérante de Cheval Pro à Auxerre.

Cheval Pro, enfin une boutique dédiée à l’équitation !

Cavalière depuis l’âge de 6 ans, Marie Billard dirige la boutique Cheval Pro depuis le 1er septembre 2017 sur les hauts de Perrigny-près-Auxerre (entre les magasins But et Grand Frais).

Six mois ont été nécessaires à cette férue d’équitation pour étudier le marché et construire sa propre gamme de produits. ’J’ai toujours eu envie d’entreprendre, et dans cette aventure, je peux allier la passion du commerce et celle de l’équitation.  J’ai choisi de m’installer sur Auxerre parce qu’il n’y avait pas d’indépendant dans ce type d’activité et qu’il manquait un professionnel du cheval pour fournir les clients en équipements. La grande distribution propose une gamme premier prix limitée et les cavaliers devaient jusqu’alors s’approvisionner sur internet ou sur les salons annuels du cheval. Pour ne pas que la marche soit trop haute en terme de prix, j’ai préféré me positionner sur le milieu de gamme’ nous explique Marie Billard.

Autour d’Auxerre, et si l’on consulte la carte de la fédération française d’équitation, les centres équestres représentent un très grand potentiel. Il manquait juste un commerce de proximité avec des conseils personnalisés. ‘J’ai travaillé pendant dix ans au rayon équitation d’une enseigne de la grande distribution et j’avais bien remarqué que les clients ne trouvaient pas leur bonheur. J’ai conclu un partenariat avec la marque Harcourt, fournisseur officiel de l’équipe de France d’équitation, leurs produits sont tout à fait abordables et peuvent convenir à tous les budgets. Ce qui me plaît, c’est la relation avec les habitués, je suis capable de donner le nom de chaque personne qui entre dans mon magasin. C’est un lieu d’échange, on parle évidemment cheval mais aussi de ses performances lors des concours… C’est une vraie richesse, un vrai plus pour les clients et pour moi’ raconte enjouée la jeune chef d’entreprise.

Déjà 800 followers sur Facebook et la moitié de son chiffre d’affaires réalisé en seulement trois mois d’existence. Pour attirer la clientèle et étoffer son réseau professionnel, la jeune entrepreneuse a sillonné les clubs équestres pendant tout l’été avec son stand de friandises naturelles sans sucre. En février prochain, elle proposera ses produits à la vente sur le net. Elle vient tout juste d’acquérir une machine à broder pour personnaliser les vêtements ou tapis d’équitation.

Cheval Pro – 09 53 60 46 02 – https://www.facebook.com/Chevalprosellerie/

Article paru le 26 décembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Layer adapte l’innovation aux besoins de ses clients

Layer Bureautique à Auxerre, c’est 24 salariés, 3.6 millions d’€uros de chiffre d’affaires et 30 % de croissance en 2016, une belle réussite icaunaise !

‘Les gros chantiers de l’année dernière nous ont obligés à renforcer nos équipes, nous avons conseillé nos clients sur des points que l’on oublie souvent comme le chiffrage des données en cas de vol ou de cyber attaque. Certains d’entre eux se sont déployer en Hongrie, en Afrique ou encore en Inde, nous avons du ajuster notre structure pour répondre à leurs besoins et les accompagner pour surveiller leurs systèmes d’information puis anticiper leurs soucis en matière de protection des données informatiques’ nous explique Hervé Layer, le dirigeant de cette entreprise familiale basée sur les quais de l’Yonne en lieu et place de l’ancienne clinique de la Tournelle.

Depuis 1985, le chef d’entreprise qui proposait initialement d’équiper les professionnels en systèmes et solutions d’impression, comme les photocopieurs et machines à écrire, s’est très vite intéressé aux technologies tout juste naissantes. ‘Dès 1987, je suis parti aux USA chercher de la nouveauté pour informatiser des entreprises de toutes les tailles, un second axe de développent pour notre entité. A partir des années 2000, nous avons créé une troisième activité visant à centraliser l’information, les sociétés ne sauvegardaient pas et n’avaient pas pensé à sécuriser toutes les données stockées sur leurs serveurs. Enfin, la technologie a beaucoup progressé et aujourd’hui, avec le télétravail, très développé dans l’Yonne, les salariés doivent pouvoir travailler et avoir des accès comme si elles étaient physiquement installées dans un siège social, alors nous intervenons pour les assister’ précise ce passionné d’informatique.

Un pôle de déploiement récemment acquis pour tester les matériels

C’est à quelques mètres du siège social que la société Layer a acquis récemment un nouveau local de 200 m2 (anciennement les établissements Dalbé), un endroit rénové de manière écologique et le moins énergivore possible. ‘Lorsque nous recevons des livraisons pour nos clients, nous testons et vérifions les matériels pendant une durée de 96 heures avant de les livrer. Ces tests sont réalisés dans cette nouvelle extension que nous avons aménagée spécialement dans cette optique.

Les projets 2018

Ce sera l’année du RGPD (entendez Règlement Européen sur la Protection des Données) qui entrera en vigueur le 25 mai prochain. Décidé par l’Union Européenne, celui-ci obligera les entreprises à identifier les données personnelles en leur possession ainsi que leurs modalités de traitement et de protection. Dans ce cadre, la société Layer devra sensibiliser ses clients et leur apporter les outils adéquats. Ce sujet fera d’ailleurs l’objet d’une conférence organisée par Yonne Numérique le vendredi 15 décembre à 8 heures au siège de l’association 24 rue des Champoulains à Auxerre, conférence animée par Hervé Layer lui-même.

www.layer.fr03 86 94 80 80

Article paru le 18 décembre dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Keigo Kimura, chef étoilé et propriétaire de l'Aspérule à Auxerre

Une étoile file vers Dijon

Faute de local suffisamment grand à Auxerre, le chef envisage d’ouvrir près de la place de la République et plus précisément rue Jean-Jacques Rousseau, son deuxième restaurant bourguignon.

On ne le présente plus ! Le chef étoilé d’Auxerre, Keigo Kimura, une étoile au guide Michelin depuis février 2015 va rejoindre la capitale bourguignonne au printemps 2018. Il nous avait confié en début d’année (voir notre numéro du 16 janvier) chercher un lieu plus vaste pour exercer son art. ‘J’avais trouvé une maison d’habitation près du centre-ville d’Auxerre, mon souhait était de rester dans cette ville. J’avais prévu de gros travaux d’aménagement mais quelques marches m’ont conduit à abandonner le projet : la demande de dérogation a été refusée et la mise aux normes était trop onéreuse. J’envisageais un espace plus vaste en salle pour le confort de mes clients et une cuisine plus grande. Je rêvais aussi d’une terrasse ou d’un jardin pour y installer mes convives aux beaux jours’ nous confie le jeune chef.

L’enseigne de la rue du Pont, ouverte depuis avril 2014, à Auxerre continuera d’exister. ‘Mon second de cuisine sera promu Chef et mon Maître d’Hôtel deviendra Responsable de l’établissement. Un menu classique sera proposé midi et soir. Je naviguerai régulièrement entre Auxerre et Dijon pour construire les menus avec le nouveau Chef de cuisine. Le restaurant de Dijon sera à peine plus grand que celui d’Auxerre, 25 couverts contre 20 dans l’Yonne. Je ne vise pas à augmenter le nombre de couverts, j’ai juste envie d’une surface plus spacieuse’ poursuit Keigo.

Déménager son restaurant lui fera perdre son étoile. Il devra tout reprendre de zéro, mais c’est sûr, il la récupérera dès février 2019 pour le nouveau guide.

Article paru le 27 novembre dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Le travail du sucre par les mentions complémentaires en pâtisserie

On n’en finit pas d’innover au CIFA d’Auxerre !

1000 jeunes sont formés chaque année au CIFA (Centre Interprofessionnel de Formation des Apprentis) à Auxerre du CAP au BTS, soit plus de 20 000 depuis sa création en 1975.

Parce qu’il est nécessaire d’évoluer dans un environnement attrayant pour susciter l’envie d’apprendre, le CIFA d’Auxerre ne cesse d’innover. En mars dernier, le Clic’Store, un projet pilote, était inauguré (voir notre article du 27 mars dernier), une boutique pédagogique et virtuelle pour permettre aux apprentis de se retrouver en situation réelle de vente. En six mois, les extérieurs ont été relookés grâce à  l’apparition d’espaces verts et d’un city stade. Chacune des zones d’apprentissage ressemble à une vraie boutique, un vrai laboratoire, un vrai restaurant, un vrai institut ou encore un vrai atelier avec en plus des supports visuels expliquant aux élèves les techniques qu’ils doivent employer pour réaliser un acte de coiffure, d’esthétique, de boulangerie ou pâtisserie, de cuisine, de découpe de viande, de mécanique ou carrosserie… Un avantage non négligeable. Ainsi ils voient concrètement comment procéder. A leur tour, les élèves sont filmés et leur professeur débriefe avec eux sur ce qu’ils ont réussi ou doivent améliorer dans leurs gestes. Un véritable succès puisque les jeunes apprentis sont abonnés aux concours et aux remises de prix.

Le centre d’apprentissage icaunais est l’un des plus modernes de la région. En 2019, devrait être étrenné un atelier mécanique et carrosserie futuriste, ergonomique, autonome en énergie, avec recyclage des eaux, salle blanche, toit végétal…

Article paru le 13 novembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Alternance = silence, on tourne !

25 apprentis face aux caméras et 9 films de 30 secondes, réalisés dans les locaux du Pole Formation d’Auxerre, pour attirer quelques 259 élèves en alternance sur des postes vacants dans les industries de l’Yonne et de la Nièvre.

Chaudronnerie-soudure, maintenance industrielle, conception industrielle, électrotechnique, génie industriel et mécanique, informatique, prévention-qualité-sécurité-environnement, production industrielle ou encore usinage industriel, le Pôle formation 58-89 forme des jeunes dans l’Yonne et la Nièvre à ces métiers en alternance, du CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) au diplôme d’ingénieur.

‘Promouvoir l’industrie de façon ludique et donner envie aux jeunes d’intégrer des postes dans l’industrie est l’ambition de ces vidéos’ nous explique Véronique Riguet, directrice déléguée du Pôle formation 58-89. ‘Aujourd’hui, un mois après la rentrée scolaire, ce sont encore 259 postes qui cherchent preneurs. L’industrie souffre d’une image ancienne que nous nous efforçons de moderniser. Ces métiers ont considérablement changé, on utilise aujourd’hui beaucoup le numérique. Les méthodes pédagogiques employées sont innovantes et dynamiques. Pourtant ce secteur d’activité comme les territoires de l’Yonne et de la Nièvre manquent cruellement d’attractivité’ poursuit Véronique.

L’alternance, un vrai challenge scolaire et professionnel

Pour rappel, le taux d’insertion professionnelle est de 90 % et le taux de réussite aux examens est excellent. ‘L’alternance est aujourd’hui une voie d’excellence qui demande beaucoup d’efforts de la part des élèves devant mener de front vie scolaire et vie professionnelle, un vrai challenge qui n’est plus celui d’autrefois où l’on envoyait en apprentissage celui qui ne pouvait suivre une scolarité traditionnelle’ insiste la directrice du Pôle formation.

Ces mini-films seront utilisés comme outil de promotion sur les salons et dans les établissements scolaires, ils seront bientôt visibles sur le site internet du Pôle formation 58-89, la chaîne Youtube du Pôle, les réseaux sociaux et également dans les cinémas des deux départements.

Sur les photos : des élèves de L’ITII Bourgogne (formation d’Ingénieur), de CAP chaudronnerie, de L’IFAG Auxerre-Bourgogne ou encore issus de Licence Informatique.

Article paru le 6 novembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Alain Carey, fondateur de l'entreprise Global Business Incorporated à Phoenix en Arizona

S’installer et travailler aux Etats-Unis, pourquoi pas ?

Le rêve américain inspire encore beaucoup les français, plusieurs entreprises icaunaises étudient actuellement des projets d’implantation outre atlantique.

Voilà 44 ans qu’Alain Carey vit aux Etats-Unis. Ce français d’origine est d’abord parti y suivre ses études puis a décidé de s’y installer définitivement. Il connaît parfaitement le tissu économique, les grandes disparités entre tous les états pour les avoir parcourus à de nombreuses reprises. Il comprend les subtilités de la société américaine. ‘Il faut comparer les Etats-Unis à l’Europe et non à un seul pays. Les USA sont immenses, on peut les comparer à un iceberg dont on ne voit que le dessus’ analyse cet américain d’adoption. ‘L’Yonne ressemble un peu à l’Arizona en matière économique : les entreprises et les emplois ne sont pas concentrés dans ce département mais plutôt sur Paris, un point commun avec l’Arizona puisque la Californie, sa voisine, attire beaucoup plus les créateurs. Pourtant la fiscalité y est 30 % plus élevée et le salaire moyen de la Silicon Valley est de 38.68 USD contre 26.75 USD en Arizona (et 31.43 USD à New York). Ce qui veut dire qu’une société qui s’installe en Arizona peut générer entre 30 et 50 % de bénéfices supplémentaires’ précise Alain. ‘D’après les experts, l’Arizona sera d’ici 5 à 10 ans, l’un des premiers états américains, il est important de sauter dans le train maintenant pendant la croissance. Plus de cent entreprises californiennes ont en cours un dossier de délocalisation’ insiste le chef d’entreprise.

L’Yonne regorge de pépites

Beaucoup de compétences innovantes sont installées dans l’Yonne et Alain Carey est venu spécialement rencontrer quelques TPE et PME afin de les conseiller dans leur développement aux USA. (certaines partiront prochainement en voyage d’étude afin de comprendre le marché et adapter leur offre). Il dirige à Phoenix une agence d’accompagnement à l’installation : ‘les grandes entreprises ont déjà leurs propres services de développement alors que les autres compagnies, petites ou moyennes, ont peu de moyens pour s’installer à l’étranger. Nous évaluons dans un premier temps, le marché potentiel et dans un deuxième temps, nous proposons une stratégie d’implantation en fonction du marché potentiel. Notre point fort est notre immersion dans la culture et dans la vie économique américaine que nous connaissons parfaitement grâce à notre longue expérience, il est, par exemple, difficile pour les institutionnels de couvrir un pays aussi vaste en tous sens. Les américains privilégient le service à la qualité : la réactivité et les délais de livraison courts quitte à payer plus cher. La France représente pour eux la créativité, les solutions innovantes et la technologie de pointe. Mais tous les types d’activités y compris l’artisanat sont les bienvenus à condition de s’implanter sur le territoire américain au plus près de son marché pour être plus compétitif. Le français qui choisit l’aventure de l’expatriation doit être très motivé’ souligne le chef d’entreprise.

En quelques chiffres

88 % des startups françaises présentes au CES (entendez Consumer Electronics Show) de Las Vegas en 2016 avaient le projet d’installer leur société aux Etats-Unis et seulement 11 % ont réussi leur pari. Les raisons principales de leur échec sont souvent liées à un manque de préparation, de fonds et à l’inadaptation de leurs produits ou services. Enfin, les Etats-Unis sont dix-sept fois plus grands que la France, ce qui implique des coûts très élevés en matière de démarchage commercial et de transport.

L’état d’Arizona a mis en place un vrai programme de développement notamment financier, de mise à disposition de bureaux et d’entrepôts, et construit des villes entières pour les nouveaux arrivants.

 Paru le 30 octobre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne France-Comté.

Florent Jeannequin, producteur de cornichons à Chemilly-sur-Yonne (89)

Maison Marc : les derniers gardiens du cornichon

La Maison Marc cultive 15 hectares de cornichons et récolte 50 tonnes de ce condiment chaque année.

Fins, extra-fins, aigre-doux ou Malossol, les cornichons de la Maison Marc (clin d’œil au prénom du grand-père), sont les seuls cucurbitales français à être produits, mis en bocaux et commercialisés en France. ‘Nous sommes agriculteurs de père en fils, avant moi, c’était mon père qui s’était lancé dans ce type de culture. Nous avons fourni pendant longtemps la conserverie Amora-Maille à Appoigny (89). Puis l’entreprise a fermé, concurrencée par des productions asiatiques, ainsi nous avons décidé voilà 5 ans de mettre en bocaux sur le site de notre ferme à Chemilly-sur-Yonne’ nous explique Florent Jeannequin, le père.

Les cornichons sont semés entre le 15 et le 20 mai, et sont ramassés 60 jours plus tard. Une culture raisonnée sans aucun pesticide ni herbicide. La cueillette dure elle aussi 60 jours pour se terminer vers le 10 septembre. ‘Nous avons récolté avec trois semaines d’avance cette année grâce à une météo des plus favorables’ précise Florent. 50 tonnes de cornichons glanés sur 15 hectares de champs par une quarantaine de saisonniers soit 200 000 bocaux de 250 grammes et 1 000 seaux de 3 kilogrammes pour les restaurateurs.

Une distribution sur tout le territoire national

Déclinés en plusieurs calibres et parfums, recette classique à l’estragon et à la moutarde, aigre-doux épicés grâce à du piment d’oiseau ou Malossol légèrement vinaigré et sucré, les cornichons se retrouvent sur les tables des restaurateurs, en épiceries fines, chez les fromagers et même à l’Elysée, soit plus de 400 points de vente. La Maison Marc a fait le choix d’un mets d’exception qu’elle ne souhaite pas retrouver en grande distribution. Pas de boutique sur l’exploitation mais les produits sont en vente chez leurs voisins les Festins de Bourgogne et le Borvo à Chemilly-sur-Yonne.

Maison Marc : www.maisonmarc.fr – téléphone : 03 86 47 36 10

Pascal et Christel Leroux, fromagers affineurs à Brion dans l'Yonne.

Soumaintrain : la passion de la famille Leroux

25 ans que les producteurs de ce fromage de caractère aux arômes délicats réclamaient une appellation pour protéger cette fabrication régionale.

Un produit oublié puis retravaillé dans les années 1970 par deux fromageries fermières puis 4. C’est Monsieur Leroux père qui a d’abord décidé de le faire connaître nationalement en le commercialisant les jeudis sur le marché de Rungis et qui a convaincu le groupement de déposer un dossier d’appellation. Deux fromageries laitières ont ensuite tenté la même opération, et voilà comment les deux dossiers sont restés bloqués des années par l’administration. Cinq années plus tard, en 2016, et après le rapprochement du groupement fermier et des deux fromageries, le Soumaintrain obtient enfin l’Indication Géographique Protégée. ‘C’est une belle reconnaissance pour la profession, ce label nous protège et empêche certains pays de copier notre savoir-faire’ indique Pascal Leroux, propriétaire et gérant de la fromagerie Leroux à l’origine du projet.

Un cahier des charges très précis

Les vaches laitières doivent être élevées sur un territoire délimité aux confins des départements de l’Aube, la Côte d’Or et l’Yonne, et séjourner au moins cinq mois par an dans les pâturages. Leur nombre à l’hectare est limité. Le lait est ensuite emprésuré puis le caillé moulé dans des formes cylindriques. L’affineur intervient à partir du huitième jour, il ramasse les fromages frais chez les fermiers puis les transfère en chambres d’affinage à une température bien précise et à un taux d’humidité important. Les Soumaintrain sont lavés et retournés une fois par semaine pendant quatre semaines. ‘Chaque affineur produit un fromage avec un goût différent, le résultat est très étonnant. Nous affinons environ mille Soumaintrain par semaine et allons devoir augmenter les quantités tant la demande est croissante depuis l’agrément ’IGP’ nous confie Pascal. Trois litres de lait entier sont nécessaires à la fabrication d’un seul de ces fromages dorés à pâte molle et à croûte lavée. Le Soumaintrain de la maison Leroux a remporté la Médaille d’Argent au 20ème concours régional des Produits Laitiers Fermiers de l’Yonne à Nuits-Saint-Georges en mai dernier. Il est présenté sur les étals des marchés d’Auxerre, de Sens, de Migennes, de Joigny et de Villeneuve-sur-Yonne, sur les bonnes tables du locales, dans certains supermarchés et s’envole au-delà de nos frontières via le marché de Rungis.

Article paru le 2 octobre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Vianney et Alexis Madelin

Brasserie Maddam : de la bière au pays du Chablis

La bière est la boisson alcoolisée la plus ancienne au monde, Brasserie Maddam est la quatrième fabrique à s’installer dans l’Yonne.

Elles s’appellent ‘Porte romane’, ‘Moulin des fées’ ou ‘Jardin du Prieuré’, blonde, blanche ou ambrée, ce sont les trois bières artisanales biologiques créées cette année par Alexis et Vianney Madelin, brasseurs à Chablis.

‘L’idée a germé à l’été 2015, pendant des vacances en famille. Nous sommes, avant tout, des passionnés de bières artisanales, nous aimons découvrir, rencontrer des brasseurs, connaître leur histoire et visiter leurs brasseries. C’est ainsi qu’est née l’idée d’entreprendre ensemble. Vianney s’occupe de la production et moi de la commercialisation, mais les grandes décisions sont prises collégialement’, nous raconte Alexis. Les deux cousins et associés avaient envie d’offrir un produit local de qualité et sur Chablis, pas de concurrence majeure.

Déjà 50000 bouteilles de 50 cl ont été produites depuis le début 2017 et le nombre des ventes devrait atteindre les 100000 bouteilles d’ici la fin de l’année. Leurs investissements sont prévus pour doubler ce chiffre en 2018. Puis viendra une période de stabilisation ou de réinvestissement selon l’engouement des consommateurs.

Une bière biologique primée deux fois à Londres

‘Mes parents ont toujours produit des vins biologiques et pour nous, cela était une évidence, une continuité. Nous intégrons des céréales entières (variétés d’orge sélectionnées en Bourgogne) dans notre process de fabrication et utilisons des produits biologiques qui permettent d’avoir une base de macération saine. Ce n’est pas plus compliqué !’ nous explique le jeune chef d’entreprise. Les bières de Chablis se veulent aromatiques et fines. Blanche, blonde ou ambrée, aromatisée au froment en janvier ou à la cerise de l’Yonne en été. Elles sont vendues directement à la boutique de la brasserie Maddam ou dans les bars, les bars à vins, les restaurants, les magasins bio, chez les cavistes, ou encore chez Monoprix à Auxerre. Au total, 120 points de vente en France et quelques-uns à l’étranger notamment au Japon et en Italie. Le format en 50 cl a été scrupuleusement réfléchi et choisi pour que le produit soit une boisson conviviale, à partager.

En novembre la Brasserie Maddam recevra à Londres le’ France Best Pale Ale’ lors du ‘World Beer Awards 2017’ pour sa bière blonde ‘Porte Romane’. Les nectars ‘Porte Romane’ et ‘Moulin des fées’ ont déjà reçu cette année l’International Beer Challange 2017, décerné également à Londres.

Article paru le 25 septembre dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Frédéric Gueguen

Une cité des vins de Bourgogne à Chablis

‘Après le classement mondial au patrimoine de l’UNESCO des grands crus de la Côte d’Or, nous devions profiter de ce rayonnement sur l’ensemble de la Bourgogne pour mettre en avant la diversité de notre territoire’ nous explique Frédéric Gueguen, Président de la FDAC (Fédération de la Défense de l’Appellation Chablis) et propriétaire viticole à Chablis depuis 5 ans. ‘Si les appellations Hautes Côtes de Beaune, Hautes Côtes de Nuits, Clos Vougeot… font rêver les amateurs de bons vins, les labels village ou régionaux en blanc ou en rouge sont aussi des breuvages accessibles qui représentent 50 % du volume des ventes. Les cépages issus du territoire bourguignon sont majoritairement les Chardonnais et Pinot noir mais beaucoup d’autres existent comme le Sauvignon à Saint-Bris-le-Vineux et le Chasselas à Mâcon’ poursuit ce passionné de viticulture. Le vignoble bourguignon s’étend sur 200 km, c’est pourquoi ce sont trois cités des vins qui pourront dès la fin 2019 ou début 2020 accueillir tous les épicuriens, non seulement à Chablis mais aussi à Beaune et à Mâcon. Les trois cités travailleront en synergie pour conseiller les touristes et les aider à voyager à travers les vignes et des cépages.

Ouverture prévue pour la fin 2019

‘Chablis, pour sa renommée internationale (70 % des vins de Chablis sont vendus à l’export) et parce que la ville bénéficie d’une position centrale pour le département de l’Yonne, située entre les vignobles du jovinien et ceux de du vézelien. L’idée de la création d’un tel projet est d’être disponible pour les néo-consommateurs qui veulent comprendre et découvrir notre métier et notre région’ rappelle Frédéric. Une dizaine d’emplois seront créés pour répondre aux demandes des 50 000 visiteurs attendus chaque année (deux agences ont réalisé des business plans pour arriver à cette conclusion d’après les chiffres touristiques des monuments visités dans l’Yonne).

C’est en lieu et place du Cellier du Petit Pontigny situé en centre-ville de Chablis que les travaux sont prévus, avec une petite extension de l’immeuble. Le site, qui regroupe deux bâtiments dont l’un abrite  déjà le BIVB (entendez Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne) et le syndicat de la profession viticole de Chablis, est chargé d’histoire, de vieilles pierres qui furent d’antan la propriété des moines cisterciens de l’abbaye de Pontigny et qui servait jusqu’alors de salle de banquets. Une autre salle dédiée à cet usage sera construite prochainement à Chablis.

Pour l’heure, les travaux n’ont pas encore démarré mais une convention entre le BIVB, les mécènes et les institutions devraient être signée en octobre prochain. Ensuite et d’ici la fin 2017, sera lancé  un concours d’architectes.

Article paru le 4 septembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Valérie Roy-Gallet, Edouard Sestre et Camille Picon

Edouard Sestre, meilleur apprenti cuisinier icaunais

Un menu imposé à réaliser en quatre heures et six prétendants au titre très convoité de meilleur apprenti cuisinier de l’Yonne au cru 2017 de la discipline, voici les ingrédients réunis le 29 août dernier au CIFA (Centre Interprofessionnel de Formation des Apprentis) d’Auxerre.

Plus qu’un métier, une vocation

Tombé dans la marmite tout petit, Edouard a toujours aimé cuisiner. Son leitmotiv : donner du plaisir aux clients. ‘J’adore l’adrénaline, le speed que procure le service, mais aussi l’élaboration des plats. Il m’arrive de soumettre des idées au chef, Camille Picon, et nous adaptons ensuite les mets’ nous confie Edouard. Pour obtenir la précieuse reconnaissance, il a du réaliser un vol-au-vent aux fruits de mer à la dieppoise, un magret de canard rôti au miel avec pommes confites, coffre de navets et bille de potimarron et pour conclure un pot de crème à la pistache et des petits fours sucrés de son inspiration. De quoi mettre l’eau à la bouche !

‘Ils ont beaucoup travaillé pendant et en dehors des heures d’ouverture’

‘J’aime ces jeunes qui ont de l’ambition, qui sont passionnés. Edouard s’est beaucoup entrainé avec l’aide précieuse de Camille pour acquérir ce prix. Il a énormément pris d’assurance en deux ans, on voit que la cuisine lui plaît, qu’il est volontaire, appliqué même si la fatigue est souvent présente dans les métiers de la restauration. Recevoir ce sésame n’est pas un hasard’ précise Valérie Gallet-Roy, la gérante du Délice des Galets à Toucy et maître d’apprentissage du jeune.

Une mention complémentaire dès septembre

Pour continuer sa formation en cuisine, Edouard Sestre a rejoint en septembre le restaurant le Bourgogne à Auxerre où il effectuera une formation en alternance d’un an dans le but d’approfondir ses connaissances en pâtisserie : décoration d’assiettes et préparation de desserts plus élaborés. Une mention complémentaire de ‘dessert à l’assiette’ en complément de son CAP (Certificat d’Aptitudes Professionnelles) en cuisine. Le Bourgogne est dirigé par Eric Gallet qui n’est autre que le frère de Valérie Gallet-Roy, histoire de garder un œil sur l’évolution du jeune homme.

Article paru le 4 septembre 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.