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Clic’Store, le nouveau concept du Cifa d’Auxerre

A l’extérieur, une vitrine, puis une entrée avec portes automatiques, à l’intérieur, une ambiance, un éclairage modulable, une musique de fond, des vendeurs, un clic pour un nouvel univers, on se croirait (presque) dans une boutique du centre-ville, sauf que nous sommes au CIFA (Centre Interprofessionnel de Formations d’Apprentis) d’Auxerre. ‘Nous avons souhaité recréer toutes les conditions d’une vraie boutique afin que nos élèves retrouvent les sensations réelles de la vente en situation’ nous explique Marcel Fontbonne, directeur du CIFA d’Auxerre. ‘Depuis 2015, nous avions en tête la création de cet outil pédagogique, il nous a fallu étudier la faisabilité grâce à l’entreprise Idxprod, imaginer, développer le concept et trouver les fonds. Le Conseil Régional a cru immédiatement en notre projet et nous a suivi dès le début de l’aventure’ poursuit-il.

7 univers de 120 à 1200 m2 grâce à la 3 D

Le CiFA d’Auxerre regroupe 1000 élèves dont 240 sont formés aux métiers de la vente du CAP au BTS. Mais Clic’Store sera évidemment ouvert aux autres sections, tous les métiers comprennent une part de vente ou de négociation finalement. Ce magasin sensoriel, connecté, digital et interactif propose 7 univers modulables en 3 D dans un seul espace de 80 m2 : une concession automobile, une boutique de vêtements, une autre de multimédia ou de sport, une librairie, un magasin de fruits et légumes et un dernier d’arts de la table. Le prochain univers à l’étude est celui d’une parfumerie / cosmétiques. Cet outil répond à une vraie problématique et les jeunes en sont satisfaits. ‘Beaucoup plus concret que des sketchs de vente en classe, on a l’impression d’être dans la réalité, la boutique est très ressemblante à celles dans lesquelles nous travaillons pendant nos semaines d’alternance’ nous confient Anaïs, Marie, Pauline et Jérémy après leur démonstration. Les apprenants, au maximum 12, sont filmés, ce qui permet au professeur, Hélène Daguenet (Responsable du département commerce et gestion), d’analyser leur comportement, argumentation…

Un outil pédagogique unique en France

Projet pilote, le Clic’Store sera amené à se dupliquer dans d’autres CIFA de France. Les entreprises ont déjà formulé des demandes pour louer le lieu lors de formations. ‘Beaucoup d’utilisations sont possibles comme des soirées à thème pour les entreprises, un club presse pour réaliser des interviews… Il est facile d’agrémenter les murs en 30 minutes et ainsi imaginer beaucoup d’adaptations’ précise Marcel Fontbonne.

Du matériel de pointe crée spécialement

Yannick Davouse nous raconte qu’en raison des limites du matériel existant sur la marché, il a du travailler directement avec les ingénieurs chez les fabricants pour développer des matériels spécifiques et ainsi permettre l’immersion et la possibilité d’inventer toutes les situations. La création d’un nouvel univers prend entre deux et trois semaines de travail. ‘Nous vendons un résultat et non une technique, nous devons nous adapter aux besoins du client, l’outil devait être flexible et évolutif, c’était un projet très ambitieux pour lequel nous continuerons à développer des fonctionnalités au fil des mois et des années à venir’.

Le CIFA d’Auxerre, l’un des centres le plus modernes de Bourgogne Franche-Comté, planche déjà sur un atelier du futur ergonomique, autonome en énergie, avec recyclage des eaux, salle blanche…

Article paru dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté le 27 mars 2017.

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La seconde vie des fleurs à Auxerre

‘Une fleur à l’édifice’

C’est le nom qu’a choisi Alexandra Sobczak initiatrice du projet et Présidente de l’association ‘Urgence patrimoine’. ‘En discutant voilà deux ans avec mon fleuriste, Olivier Leclerc (N13 Fleuriste), il me confiait que ses invendus partaient à la poubelle. Active et engagée dans la sauvegarde de notre patrimoine, l’idée a germé et j’ai pensé qu’il serait peut-être intéressant d’égayer, dans un premier temps, les églises du centre-ville en les fleurissant, puis pourquoi pas d’autres édifices comme les monuments aux morts ou les fontaines’ nous explique la jeune entrepreneuse. Depuis, Jérôme Chauffournais, dirigeant du Centre E.Leclerc d’Auxerre a rejoint l’opération, une participation aussi originale qu’inattendue, en effet, on n’associe généralement pas la grande distribution et patrimoine.

Tous les mercredis, les dames chargées de fleurir l’église Saint-Eusèbe et la cathédrale d’Auxerre récupèrent les fleurs et embellissent ces deux églises. ‘Pour l’instant, nous n’avons pas suffisamment de verdure pour décorer plus de sites et les quantités fournies restent aléatoires en fonction des ventes des boutiques’, mais Alexandra espère que d’autres fleuristes auxerrois viendront grossir les rangs des commerçants-donneurs.

Le mouvement est pleine expansion et des demandes de fleuristes montpelliérains  et parisiens sont déjà à l’étude pour satisfaire leur envie de collaborer. ‘Il en coûte 100 €uros par mois à un fleuriste pour se fournir en sacs à déchets verts (en plus de leur évacuation) alors que notre ramassage est gratuit’ précise Alexandra.

‘L’opération grandissante, nous envisageons de créer une association dont l’adhésion serait symbolique et les dons défiscalisables. L’idéal serait de promouvoir ‘Une fleur à l’édifice’ via le réseau d’une grande enseigne nationale. Ensuite, il nous faudra trouver les interlocuteurs du fleurissement dans les diocèses, ce qui semble facile’.

Un joli geste d’économie solidaire et une vie supplémentaire pour les fleurs dans les édifices.

Article paru le 27 mars dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Les horlogers fêtent Pâques

Bleu, jaune et vert, le quartier de l’Horloge à Auxerre revêtira les couleurs de Pâques du 15 au 22 avril. Le collectif des commerçants et artisans est désormais bien rodé. Dynamiser et attirer le chaland en centre-ville est son principal objectif. Alors à chaque évènement, chacun retrousse ses manches pour décorer les rues piétonnes du quartier historique et participe à l’élaboration du programme des animations. Cette année une ferme des années 1900 s’installera place de l’hôtel de ville dès le samedi 15 avril avec ses lapins, volailles, moutons, et chèvres puis des toboggans gonflables prendront place au même endroit le samedi suivant. Paille au sol, balades à poneys et pêche aux canards seront organisées pour le bonheur des plus petits. Pour les plus grands, toute la semaine du 15 au 22 avril, les commerçants participants proposeront des remises de 10 à 50 % sur une sélection d’articles.

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Les viticulteurs icaunais se protègent contre la grêle

‘Nous avons été violemment touchés par la grêle ces dernières années avec des orages de plus en plus intenses et violents ayant provoqué des pertes de récolte jusqu’à 100 % sur certains domaines, je n’ai moi-même pu sauver qu’un tiers de ma récolte en 2016 mais je sais qu’il y a eu des situations encore plus tragiques que la mienne’ nous explique Baudouin Millet, exploitant viticole et agricole à Tonnerre. ‘C’est pourquoi  les viticulteurs icaunais ont souhaité mettre en place à partir de 2017 un dispositif contre la grêle déjà testé dans d’autres départements’ poursuit-il.

Du iodure d’argent pour diminuer la taille des grêlons

Un dispositif de protection par générateurs a été mis au point et éprouvé par l’ANELFA (entendez Association Nationale d’Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques). Cette association créée voilà plus de 50 ans a pour objectifs de développer les recherches scientifiques dans le domaine de la physique des nuages et de perfectionner une méthode de traitement des orages afin de réduire les dégâts causés par la grêle. Depuis 2013, 800 générateurs ont été installés sur 5 régions françaises soit 18 départements notamment dans le Sud-est, le Sud-ouest, les Charentes et le Val de Loire. 80 000 Km2 sont ainsi déjà protégés sur le territoire national.

Comment le process fonctionne-t-il ?

‘Le principe est de créer une zone d’ensemencement en particules d’iodure d’argent en amont de la zone à protéger par des générateurs terrestres mis en fonctionnement suite à une alerte météo. L’orage en passant sur cette zone se charge de ses particules qu’il mène à plus de 12 km d’altitude. La multitude de particules (200 milliards de particules / seconde) produit une surpopulation de cristaux de glaces dans les nuages et entraine, par concurrence, une diminution de la taille des cristaux. L’alerte ‘grêle’ intervient 4 heures avant le risque. L’efficacité de dispositif est basée sur l’allumage de la totalité des générateurs. Il ne faut surtout pas laisser de ‘trou’ dans la zone d’ensemencement’ suggère la CAVB (Confédération des Appellations et des Vignerons de Bourgogne). Lors d’une alerte, le générateur va envoyer 1.1 litre / heure, la solution est dosée à 8 g d’iodure d’argent par litre. Une alerte dure environ 10 heures sur une surface de 100 km2.

42 générateurs seront installés dans l’Yonne en 2017

Le coût pour les ODG (Organismes de Défense et de Gestion) sera porté entre 8 et 10 €uros par hectare. L’ARELFA Bourgogne a sollicité des financements auprès de la région, des départements, des communautés de communes et des professionnels de l’agriculture qui bénéficieront eux aussi de cette protection.

Les différentes études ont démontré que les substances glaçogènes artificielles dispersées dans l’atmosphère (à base de iodure d’argent) ne généraient ni incidence polluante sur notre environnement ni modification du régime global des précipitations sur la zone. Des conclusions plutôt rassurantes à l’heure des changements climatiques et du réchauffement de notre planète.

Article paru le 13 mars dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Eklecktic est né le 1er mars

Un nouveau magazine est né cette semaine sur l’orléanais. Oui, la presse en local trouve toujours ses lecteurs… et promet un bel avenir. Nous revenons à nos fondamentaux et aimons connaître ce qui se passe près de chez nous. C’est la vocation d’Eklecktic qui propose des articles sur l’actualité de la région, les nouveautés, l’alimentation, les spécialités culinaires, la culture, la littérature,  la déco, la mode, les voyages… des sujets éclectiques comme le suggère son nom. Le premier numéro a reçu, dès sa parution, un accueil très encourageant… merci à tous nos lecteurs…

Retrouvez-nous sur http://eklecktic.fr/

 

Géochanvre

Des géotextiles 100 % bio fabriqués dans l’Yonne

‘C’est en constatant les qualités parfois médiocres des produits de paillage dont j’avais besoin pour protéger les sols maraîchers, leur coût d’achat relativement élevé, les difficultés grandissantes d’approvisionnement et le manque de transparence sociale dans la réalisation manuelle de ces tissus souvent importés d’Inde ou du Sri Lanka que j’ai décidé de créer cette filière localement’ nous explique Frédéric Roure, ingénieur agronome écologue et dirigeant de l’entreprise Géochanvre.

Créée en 2014 sur l’ancien site Lafarge de Frangey, que l’entreprise partage avec le groupe Tree (voir notre article du 30 janvier dernier), Géochanvre compte aujourd’hui 9 salariés, des investissements en machines à hauteur de 3.5 millions d’€uros et quatorze brevets internationaux déposés dans 140 pays et qui seront dévoilés au fur et à mesure du développement de la TPE.

Valoriser la fibre végétale en circuit court

Les matières premières, ortie, luzerne, lin et chanvre, sont cultivées localement et leurs pailles sont ensuite transformées dans l’usine de Lézinnes grâce à la technique de l’hydroliage : un jet d’eau à haute pression entrecroise les fibres, sans ajout de colle ni autres produits chimiques. Les  paillages et géofilets entièrement biodégradables sont utiles aux marchés du génie écologique, aux travaux paysagers, aux cultures d’alignement, aux vignes, aux jardins privés et potagers pour favoriser la croissance des plantations, le traitement des mauvaises herbes et la protection thermique des sols ou pour maintenir les sols lors de travaux. La confection des sacs, big bags jetables pour déchets et cabas sont confectionnés par deux ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) icaunais. Les clients sont les collectivités, les travaux publics, les agriculteurs et les particuliers. Les dalles de paillage trouvent aussi leur utilisation comme isolant en sous couche de parquet. Les produits proposés et distribués par Géochanvre viennent en remplacement de marchandises fabriquées à base d’amidon (la production des paillages naturels étant insuffisante) avec des performances supérieures pour un coût analogue ou moindre et sans limite potentielle de production, des qualités de biodégradabilité et de praticité supérieures.

Les distributeurs en réseau de coopératives et de producteurs de paille ont validé la distribution, les agriculteurs ont également approuvé les circuits d’approvisionnement sur des captages d’eau, le site industriel bénéficie d’une eau abondante et d’un possible fret fluvial.

Géochanvre a été lauréat Ecoproduit aux vitrines de l’innovation Ardie en 2016 et a reçu le prix des entreprises et de l’environnement décerné par le Ministère de l’écologie en 2015.

Paru le 27 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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La sécurité informatique, un marché en pleine expansion

Dix ans que Claire Kemp a créé de toutes pièces IT-Gnosis, une entreprise de sensibilisation en sécurité informatique basée à Senan dans l’Yonne. Un marché de niche vierge à l’époque et sur lequel peu d’entreprises se sont encore penchées aujourd’hui. ‘Je travaillais en Allemagne pour une société américaine de certification informatique lorsqu’un collègue m’a proposé ce challenge. La sécurité informatique arrivait alors tout juste en Europe, nous explique Claire, j’ai commencé mon activité grâce à un distributeur anglais pour lequel je promouvais les formations sur la France, l’Italie et le Portugal. Aujourd’hui, nous vendons des supports de cours et de la formation pour des organismes malaisien, américain, hollandais et québécois et nous distribuons leurs produits sur une dizaine de pays : la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, Malte, le Maroc, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et plus récemment au Sénégal. Notre métier est de sensibiliser les entreprises aux bonnes pratiques et aux risques liés à Internet. Nos clients sont les centres de formation continue, les grandes écoles et universités qui proposent une spécialisation en informatique. Ajouter une certification à une formation permet d’accroître l’employabilité des élèves à la sortie de l’école.’

150 000 personnes certifiées à travers le monde

Une certification internationale est, par exemple, demandée par le ministère de la défense américain. La présenter ouvre des portes, permet de protéger l’entreprise et de connaître les enjeux de la sécurité. ‘Les formations que nous proposons couvrent l’ensemble des risques potentiels : on apprend à penser comme un hacker pour mieux s’en protéger. Piratage éthique, sensibilisation à la cyber sécurité, formation aux tests d’intrusion, à l’investigation légale, à la défense d’un réseau, à la programmation sécurisée… autant de domaines que maîtrisent parfaitement nos formateurs’ poursuit la dirigeante.

Une progression à deux chiffres en 2016

Le développement de la petite entreprise est encourageant. Elle occupe deux personnes à temps complet et une stagiaire. ‘J’ai misé sur l’alternance pour former mes salariés, je trouve que c’est une formule idéale pour pérenniser des postes. J’ai bien l’intention de renouveler l’expérience dès septembre en embauchant une autre personne polyglotte, c’est la condition’ nous confie Claire. Salarié en CDI depuis octobre 2015, Vincent Bartezak, jeune diplômé de l’Ifag est en charge du développement de l’Italie : ‘j’aime beaucoup ce travail qui me permet quotidiennement de pratiquer mes langues étrangères, de voyager régulièrement pour vendre des produits attrayants que j’ai découverts en intégrant IT-Gnosis voilà trois ans et demi’. Tout récemment, Allie Pineda, jeune guatémaltèque en alternance grâce à la formation en licence pro ‘Management des activités internationales’ de l’université de Bourgogne a rejoint les effectifs de la société. Chacun des membres parlant au minimum le français et l’anglais plus une troisième langue soit au total cinq langues.

Article paru le 20 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Bernard Moraine, Maire de Joigny et Patrick Kanner, Ministre de la ville, de la jeunesse et des sports

Le ministre de la ville en visite à l’E2C à Joigny

Ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, Patrick Kanner s’est rendu le 23 janvier dernier à l’Ecole de la 2ème chance à Joigny pour rencontrer des jeunes et des volontaires en service civique. Créée en 2012 dans l’Yonne et rattachée depuis 2015 à la Ligue de l’enseignement, l’E2C a déjà accueilli 300 stagiaires dont 56 % ont réussi leur reconversion. La durée du cursus est de six mois et demi et la moyenne d’âge de 21 ans. C’est Edith Cresson, ancien premier ministre, qui en fut l’initiatrice sur le simple constat que de nombreux jeunes sortaient du système éducatif sans diplôme et… sans emploi. Ce dispositif offre aux demandeurs d’emploi de 18 à 30 ans (souhait du conseil général pour l’école de Joigny) peu ou pas qualifiés, une formation personnalisée sur la découverte et la confirmation des projets professionnels, la remise à niveau des savoirs fondamentaux, et la gestion des freins à l’emploi. Patrick Kanner s’est voulu rassurant avec les jeunes, les questionnant chacun sur leur parcours personnel et scolaire, et ce qu’ils appréciaient à l’E2C de Joigny. ‘Vous n’êtes pas les seuls dans cette situation, puisque 15000 jeunes par an sont accueillis dans les 107 structures E2C de France. Ici les programmes sont ‘sur mesure’ contrairement à l’éducation nationale qui propose du ‘prêt-à-porter’ lance alors le ministre ‘et vous devez assimiler votre passage à l’école de la deuxième chance à un tremplin pour votre future vie professionnelle vous permettant de rebondir’. Les stagiaires interviewés sont attachés à leur école, leurs encadrants, bienveillants, et mesurent leur chance d’avoir une équipe pédagogique disponible pour les écouter et les soutenir dans leurs projets. Une approche globale pour une insertion sociale et professionnelle durable.

12000 jeunes volontaires en service civique en 2016

Le ministre a ensuite souhaité rencontrer des jeunes en service civique à l’E2C. ‘La ligue de l’enseignement est favorable à ce dispositif, nous explique Denis Chauvel, secrétaire général de la Ligue de l’enseignement Bourgogne Franche-Comté. La mission dure entre 6 et 9 mois (une moyenne de 8 mois au sein de la ligue), elle doit ouvrir des horizons professionnels civiques citoyens. Le jeune en service civique ne doit pas remplacer un salarié, il a une mission de développement qui lui permet aussi de bénéficier d’un statut et d’une indemnité de 540 €uros par mois dont 440 sont financés par l’Etat. En 2016, 12000 jeunes se sont engagés dans ce partenariat, sur la base du volontariat en milieu associatif, dans une collectivité ou encore dans les services de l’Etat en particulier dans l’éducation nationale. La ligue de l’enseignement emploie des personnes en service civique (84 pour l’année 2016) mais forme également les tuteurs qui les guideront tout au long de leur période d’immersion. 48 % sont des garçons et 52 % des filles, 54 % ont un bac ou un niveau bac et 15 % un bac +2 ou 3. La Ligue de l’enseignement accompagnent les services civiques pour re-préparer un examen. L’objectif du service civique est d’être utile à quelqu’un, de découvrir une vocation et de mettre en place des actions complémentaires à celles déjà menées. Ainsi les missions proposées portent sur des projets intéressants : souvent liés à la laïcité, le vivre ensemble, l’approche environnementale, la culture, l’éducation pour tous ou encore la solidarité…’

Paru le 6 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Serge Garcia Président de Défi Son

Les bonnes ondes de la filière ‘son’ dans l’Yonne

Parce le département est l’un des rares de France à ne pas avoir son pôle de référence propre (dix entreprises et un laboratoire de recherche constituent un pôle de référence), Serge Garcia, Président de l’association Défi Son (Développement Economique par les Filières du Son) travaille depuis 5 ans sur ce projet pour développer l’Yonne et attirer des acteurs économiques. Notre territoire est classé ‘zone périphérique’ c’est-à-dire une zone qui ne porte pas de projet d’envergure et qui ne recevra donc pas de subventions européennes. ‘Début janvier, un comité de pilotage a été mis en place au niveau national basé sur l’expérience, la connaissance et la possibilité des membres de se projeter dans l’avenir’ nous explique-t-il. ‘Nous devons mettre l’Yonne dans une phase de transition économique pour attirer des fonds et implanter une filière complètement artificiellement. Les trois axes de travail de Défi Son : mettre en place un programme de développement économique dans l’Yonne, valoriser les filières du son au niveau national et créer un pôle de référence son, vibration, acoustique qui soit un carrefour national dans tout le département de l’Yonne’ poursuit ce passionné.

Une licence pro à Auxerre en septembre 2017

L’Université de Bourgogne a compris tout l’enjeu du développement économique : créer de l’activité par l’emploi. En septembre 2017, elle ouvrira une section licence professionnelle en alternance acoustique vibrations options bâtiment ou industrie pour une vingtaine d’élèves. Les candidatures pourront être nationales. Cette filière innovante n’existe pas encore en France, elle a été pensée de manière collaborative avec la fédération régionale du bâtiment, l’IUMM, le centre de recherche de Nevers, le CFA BTP… les enseignants du CFA et du lycée Fourier section BTS Maintenance se sont formés depuis deux ans pour transmettre cette nouvelle matière à leurs élèves. Des professeurs de Nancy, Grenoble et Nevers viendront renforcer les équipes de l’IUT dès la rentrée prochaine. Les élèves, qui auront des missions en entreprise, pourront ainsi conseiller et former les salariés au respect des normes acoustiques, à la prise de mesure, seront force de proposition pour adapter les anciennes et nouvelles machines, mettre en place de nouveaux processus grâce à des matériaux innovants, acoustiques et écologiques. ‘Des postes riches et pluriels ‘nous précise Serge Garcia.

‘Une première entreprise s’installera au printemps dans l’aillantais pour fabriquer des enceintes haut de gamme, elle espère créer une vingtaine d’emplois. Les salariés devront s’adapter  et se former au fur et à mesure de l’installation de nouvelles entreprises pour s’adapter au marché. Nous avons dans ce sens des partenariats avec Renouer et le Greta’.

Des ultra-sons pour soigner les tumeurs

Les méthodes évoluent et pourtant leur utilisation reste marginale. Les ultra-sons permettent d’usiner des pièces, de les percer ou encore de les coller sans poussières ni résidus. Ils sont aussi utilisés en coiffure pour rallonger les cheveux et indiqués en médecine. Serge Garcia nous confie que certains cancers comme ceux de l’utérus, de la prostate ou du sein peuvent être soignés par ce procédé. La tumeur peut être brûlée à 55° C sans chimiothérapie ni traitement médicamenteux, sans ouverture du corps en seulement 2 à 5 h. Un glaucome ou une rhinoplastie peuvent être traités de cette manière. Une petite révolution.

Article paru le 6 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne.

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Un Award américain pour l’icaunais Daniel Lesueur

Un hologramme, un biopic et maintenant un Award décerné par l’Associated for Recorded Sound Collections pour l’Argus Dalida rédigé par Daniel Lesueur, journaliste et auteur auxerrois. ‘J’ai écrit cet argus voilà quelques années et l’association américaine m’a contactée l’année dernière via mon site Infodisc pour faire partie des lauréats 2016 sélectionnés à l’international dans la catégorie ‘meilleure biographie et discographie’. Cet argus avait évidemment été validé par Orlando, le frère de Dalida, qui veille sur la carrière posthume de la star. Je suis très heureux et honoré d’avoir reçu cette récompense’ nous confie Daniel.

Journaliste rock, un rêve de môme

‘Quand j’étais môme, je voulais être animateur sur Europe 1 qui était à l’époque la radio des jeunes

avec des émissions comme ‘Salut les copains’, ‘Campus’… Il n’existait alors pas d’école pour apprendre ce métier’. Passionné de musique mais désargenté, j’ai commencé une collection en achetant des disques rares, en les revendant un bon prix pour en racheter d’autres… jusqu’à en avoir près de 20000 aujourd’hui ! De fil en aiguille, je suis entré en contact avec des journalistes de presse écrite rock et un jour l’un d’eux m’a confié la couverture d’un concert de Léonard Cohen pour le journal ‘Extra’, mon premier article pour un journal ! Puis j’ai animé des émissions musicales sur des radios pirates qui allaient être libérées en mai 1981. C’était une promesse de François Mitterrand de casser le monopole des radios et cet engagement a été tenu. J’ai donné environ mille heures de bénévolat aux radios, ce qui m’a permis d’apprendre le métier et d’être repéré par le directeur des programmes de Top Essonne puis par Laurent Cabrol lors d’un stage chez Radio France. J’avais une chronique dans son émission ‘L’air du temps’ les samedis et dimanches’ poursuit le passionné de musique.

De l’animation à l’écriture

Animateur musical sur Télé Monté Carlo puis sur France Bleu jusque très récemment, Daniel s’est mis à écrire en 1992 sur des sujets concrets : les radios,  l’histoire du disque, des stars du cinéma porno, John Wayne Gacy le plus grand serial killer de l’histoire, les Beattles, Johnny Halliday, Eddy Mitchell, Claude François, Françoise Hardy, Jacques Higelin… Son éditeur lui passe commande d’un sujet précis ou bien il est  lui-même l’initiateur d’un propos qui lui tient à cœur. L’écrivain travaille actuellement sur la traduction de la biographie de Jimmy Page (fondateur guitariste et compositeur de Led Zippelin), mais réfléchit déjà au sujet de son prochain livre : une anthologie sur les starlettes méconnues du noir et blanc. ‘L’idée m’est venue en rédigeant la bio de Gaby Morlay, une star française de la première moitié du 20ème siècle, actrice du film ‘Le Bonheur’ entre autres, ce livre m’a plongé dans la vie de la star et m’a pris beaucoup de temps en recherches d’archives, quasi inexistantes. Ce nouvel ouvrage verra le jour d’ici deux ans, le temps des recherches et de l’écriture.

Paru le 30 janvier dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Eco-pâturage sur un poste RTE

Tree : un groupe entre technologie et moutons

Né de la fusion des sociétés Arbéo (anciennement Joël Bon) et Rossi, le groupe TREE, créé par Manuel de Matos et Pascal Oriol en 2014, compte aujourd’hui 106 salariés spécialisés dans les travaux de gestion de la végétation à forte technicité. Cette entreprise du sud de l’Yonne est l’une des plus belles références françaises en la matière. Spécialiste historique de l’entretien de la végétation pour des clients grands comptes et des particuliers, le groupe couvre aujourd’hui quasiment tout le territoire national grâce à ses cinq agences : Fulvy (siège social au sud de l’Yonne), Ile-de-France (Villeneuve-la-Guyard), Champagne-Ardennes (ouverture prochaine à St Dizier), Centre (Tours) et Sud-ouest (Brive-la-Gaillarde).

Une offre complète de l’élagage au recyclage des déchets

Un bureau d’études permet au groupe d’étudier la faisabilité des projets, leur réalisation et de valoriser les déchets engendrés par l’élagage et les travaux forestiers pour produire des plaquettes de chauffage, une manière écologique et économique de chauffer maisons particulières et entreprises. Des équipes spécialement formées interviennent également aux abords des réseaux de transports de gaz et d’électricité mais aussi routiers et ferroviaires grâce à un parc d’engins très techniques permettant d’accéder à des terrains difficiles. L’entretien des rivières et le génie écologique sont une des spécialités de la société. ‘Depuis trois ans, nous avons intégré à nos prestations l’éco-pâturage. Nous avons environ quatre-vingts moutons d’Ouessant et solognots, des chèvres des fossés et des mérinos qui entretiennent les parcs des particuliers, des collectivités, et des industriels comme RTE, la COVED, ou encore des sites historiques. Les ovins ont la particularité de s’adapter à tous les sols. Nous proposons à nos clients de communiquer sur cette pratique écologique ancestrale par des panneaux éducatifs afin que la population locale puisse apprécier le bien-fondé de la démarche : diminution des émissions de CO2, rétablissement de la biodiversité et de l’écosystème avec la réapparition de la flore et de la faune alors disparues de notre environnement’ nous explique le passionné Hervé Bulté, chef de ce projet. Le Groupe TREE a d’ailleurs été lauréat fin 2016 d’Initiative PME Biodiversité pour son projet e-Pat, une solution complète pour l’éco-pâturage intégrant la technologie de surveillance à distance. Une activité amenée à se développer l’heure du développement durable et de la COP22.

Très prochainement, le Groupe TREE investira l’ancien site des établissements Lafarge à Frangey (près d’Ancy-le-Franc) où la construction d’un nouveau bâtiment est prévue pour 2018 et offrira une toute nouvelle technologie de traitements des déchets : la phytoépuration.

Paru le 30 janvier 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Keigo Kimura, le Chef étoilé d’Auxerre

Installé depuis 2014 dans la préfecture icaunaise, le chef japonais a baigné dans la cuisine française depuis son plus jeune âge au contact d’un papa restaurateur passionné par la cuisine française et européenne. ‘Mon père n’est jamais venu en France, il a appris à préparer des recettes françaises comme le bœuf bourguignon grâce aux livres. Il m’a transmis son savoir-faire, puis j’ai voulu me rendre compte par moi-même et progresser, tout d’abord en travaillant dans un restaurant français à Tokyo puis en venant directement en France en 2000’ nous confie Keigo. Le chef est passé par les plus grandes maisons : Joël Robuchon à Paris, Coutanceau à la Rochelle, Marc Veyrat près d’Annecy auprès duquel il découvre les plantes. L’Aspérule, l’enseigne de son restaurant est un hommage à ce dernier.

20 couverts pour offrir le meilleur

Une petite salle à la décoration épurée et 5 personnes et demie pour chouchouter les clients, souvent des habitués des lieux. Le jeune chef choisit localement et avec grand soin ses matières premières : les agneaux, veaux et porcs proviennent de la Ferme de Clavisy, les légumes de l’Aventure au jardin, les escargots de l’Hélix, les truites de la Ferme aquacole de Crisenon et les fromages de Sylvain.  ‘Le rapport qualité – prix de mes menus, je le dois à mon équipe. J’ai embauché des cuisiniers japonais qui ont envie d’apprendre et qui me sont vraiment dévoués. Ils travaillent beaucoup, comme l’exige souvent les métiers de la restauration et ils sont fiables, je peux compter sur eux. La main d’œuvre nippone est très recherchée par les grands chefs’.

Des projets d’extension

L’Aspérule est victime de son succès, la prestigieuse adresse fait souvent le plein et il est préférable de réserver en avance. Depuis quelques mois, Keigo Kimura cherchait un lieu plus grand pour offrir à sa clientèle des tables supplémentaires. D’ici fin 2017 début 2018, l’enseigne devrait déménager à quelques centaines de mètres dans une bâtisse du centre-ville d’Auxerre plus spacieuse. Ainsi la salle de restaurant devrait offrir une trentaine de places et à terme quelques chambres. Le souhait de Keigo est de conserver l’esprit intimiste et une qualité de prestations élevée, 30 places sera le maximum. Il envisage également d’intégrer un pâtissier à son équipe. Pour Noël, il a pensé à tout : il propose des cartes cadeaux. Une jolie idée pour les fêtes.

Paru le 16 janvier 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Et si chanter développait notre leadership ?

Voilà ce que proposera Tanguy Lunven au groupe Germe de l’Yonne le 19 janvier prochain. Ingénieur en acoustique et musicologue, Tanguy a su très tôt que ses inspirations profondes étaient liées à la musique. Il pleure en écoutant Brel, les frères Jacques ou encore Bach. Ses parents l’inscrivent au conservatoire et il rejoindra plus tard l’école de la chanson de Paris. Le hautbois et le piano, puis le chant et les chœurs. Une carrière de dix années comme ingénieur à la direction du marketing de la société Placoplatre, puis l’heure de la reconversion dirigée vers l’humain a sonné. ‘Depuis dix-sept ans, je fais chanter, au sens propre du terme, plaisante le chef de chœur, les comités de direction des grands groupes comme Accor, Air France, Total,  Microsoft, BNP Paribas… Je donne l’envie aux managers de développer leur leadership. Je les aide à semer une petite graine pour que des choses extraordinaires deviennent possibles. Nous chantons debout et fort, juste ou faux mais nous nous dévoilons les uns aux autres. Ce travail tous ensemble se transforme en permission collective pendant laquelle chacun donne de soi, écoute ses ressentis, est présent, ainsi, le groupe devient puissant. Chanter est une émanation naturelle, qui provoque la relation à l’autre, reflète la joie de vivre, le bonheur d’être soi, et la bienveillance.’

Des conférences multiculturelles à travers le monde

En Europe, en Afrique du Sud ou en Norvège, Tanguy Lunven nous confie que ses interventions dans les grandes entreprises s’effectuent souvent dans la langue de Shakespeare, mais il intervient aussi pour Germe depuis 12 ans et dans des compagnies plus petites. Une séance peut être efficace à partir d’une heure et peut durer la journée entière. Les élèves sont impactés et se souviennent. Ils retiennent souvent une journée originale avec un support musical en guise de messages managériaux, une journée pour se ressourcer, forte en échanges, sensibilité, émotions et partage.

Les coachés osent se lâcher, se faire plaisir, apprennent à faire passer un message et s’assurent qu’il est bien compris, reformulent des directives en fonction de l’interlocuteur…

Paru le 16 janvier dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Strasbourg, capitale de Noël

Depuis 1570, soit 446 ans que la capitale alsacienne accueille le traditionnel marché de Noël. Chaque année, ce sont deux millions de visiteurs français et étrangers qui déambulent de place en place pour découvrir au gré des 300 chalets de bois et des effluves de vin chaud, l’artisanat alsacien, les décorations typiques de Noël, les spécialités de pain d’épices, et autres produits régionaux. Une dizaine de marchés s’installent dès la fin novembre dans le centre-ville avec chacun un thème différent : décoration, spécialités culinaires, associations… La ville est magnifiquement décorée et revêt un air de fête grâce à des milliers de guirlandes électriques et à la musique qui envahissent les rues, piétonnes pour l’occasion. Chaque année, la place Kléber voit arriver en son centre, la star : son immense sapin des Vosges illuminé qui égaye les sujets des journaux télévisés.

Un marché de Noël sous haute sécurité

Tous les arrêts de bus et tramway ont été fermés en centre-ville cette année pour obliger les badauds à arriver par l’extérieur des boulevards et ainsi être fouillés un par un par des agents de sécurité. Des patrouilles et des camions de CRS, police, gendarmerie et militaires ont été disposés stratégiquement afin que les habitants et visiteurs se sentent en sécurité. C’est plutôt rassurant et l’on oublie rapidement que nous sommes ‘en guerre’. D’après les alsaciens, la fréquentation a malgré tout quelque peu baissé cette année par peur d’une attaque terroriste.

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Domanys présente son Plan stratégique de patrimoine 2016-2024

‘5 années ont été nécessaires pour que l’entreprise recouvre une situation financière saine, le redressement a été spectaculaire grâce à l’engagement des salariés sur la qualité du service’ explique Karine Lascols, Directrice Générale de Domanys. Aujourd’hui, Domanys, prinicipal bailleur social de l’Yonne depuis plus de 60 ans, souhaite redonner confiance aux entreprises locales en leur expliquant leur politique d’investissement pour les prochaines années et en les incitant à répondre aux appels d’offre via la plateforme de dématérialisation de e-bourgogne, et en rappelant aux futurs partenaires qu’ils sont assurés d’être payés à 30 jours maximum. 90 % des entreprises partenaires sont locales pour permettre la rapidité et la réactivité des interventions.

130 millions d’€uros d’investissements sur les 8 prochaines années

Un chiffre significatif pour le département de l’Yonne. Domanys est propriétaire de 9100 logements sur 200 communes et abrite quelques 20000 habitants. 1635 logements seront réhabilités, 270 seront construits, 321 seront démolis et 317 seront vendus d’ici la fin 2024 pour favoriser le parcours résidentiel et la mixité sociales.

Premier bailleur bourguignon certifié Qualibail (référence nationale de la qualité de service aux locataires), Domanys travaille conjointement avec ses locataires pour améliorer leur confort et baisser leurs charges en mettant un accent particulier sur la réhabilitation technique et énergétique des habitations.

Proposer des solutions adaptées aux séniors et aux jeunes

‘La population vieillissante et le maintien à domicile des séniors sont un enjeu majeur pour Domanys dans la réhabilitation de certains logements. Un meilleur confort passe par des aménagements personnalisés comme le remplacement des baignoires par des douches, l’élévation des prises électriques ou encore l’installation d’ascenseurs mais aussi la proposition de services de proximité pour obtenir le label ‘Habitat Senior Service’ poursuit Karine Lascols. Des petits logements meublés seront également proposés aux jeunes en études grâce à des systèmes de locations souples. ‘Notre but est d’adapter au maximum notre offre à la demande en mixant toutes les populations : les séniors, les familles, les jeunes…

Un projet phare pour Tonnerre

Afin que les locataires soient fiers de leurs quartiers et pour rendre ceux-ci agréables, des fresques seront réalisées sur les immeubles grâce à l’expérience du musée urbain Tony Garnier de Lyon. D’autres villes icaunaises comme Chablis et Joigny feront l’objet d’œuvres artistiques similaires.

Photo : Patrick Gendraud, Président de Domanys et Karine Lascols, Directrice Générale de Domanys.

Article paru le 26 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

 

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Envie de sentir un air de fête à Auxerre ?

Rouge, vert et doré sont pour quelques semaines les couleurs du centre-ville historique à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des sapins du Morvan devant toutes les boutiques, des paquets cadeaux, des kilomètres de guirlandes, le quartier de l’horloge a revêtu les couleurs traditionnelles de Noël. Le travail d’un collectif dont 15 ambassadeurs qui proposent des projets à leurs collègues pour dynamiser la ville. A l’origine du projet, Olivier Leclerc (N13 fleuriste) : ‘voilà trois ans, j’avais décoré ma boutique pour la Saint-Valentin, puis l’idée m’est venue de fédérer mes voisins commerçants du quartier pour organiser des opérations communes d’envergure afin d’attirer les consommateurs au centre-ville. Les zones commerciales nombreuses en périphérie de la ville nous font beaucoup d’ombre alors que les boutiques y sont deux fois moins nombreuses. Ces actions nous permettent de mutualiser les moyens humains et financiers. Une cohésion s’est installée et cette année, d’autres boutiques ont souhaité rejoindre l’opération soit un total de près de 110 artisans et commerçants. Grâce à l’engouement de chacun, nous avons pu offrir à nos clients la possibilité de gagner de nombreux lots, et entre autres, une voiture. Sans subvention aucune, juste en finançant l’évènement dans son intégralité, par nos propres moyens, et une envie commune de mettre en lumière notre magnifique centre piéton’. En quelques chiffres : 18 partenaires qui ont financé de 600 € à 3 000€ chacun, les commerçants ont financé 96€ chacun, le tout pour un budget de 22500 €. 160 000 billets de tombola sont à vendre pendant toute la période.

Des chalets de Noël Place du Maréchal Leclerc

Du 17 au 24 décembre, se tiendront un marché de Noël gastronomique, une taverne et un manège. Deux nocturnes jusqu’à 22 heures : le 17 décembre accueillera la très courue corrida d’Auxerre et une soirée concert, le 22 décembre une soirée musicale. Les commerces seront ouverts les dimanches 11 et 18 décembre. Une immense boîte aux lettres du Père-Noël sera installée pendant tout le mois de décembre près de l’horloge, tous les enfants recevront une réponse à leur courrier. Les plus jeunes pourront aussi s’adonner à des balades en poney les samedis 17 et 24 décembre. L’odeur du vin chaud, le bonheur de déambuler et l’esprit de Noël seront, sans aucun doute, au rendez-vous de la cité de Cadet Roussel.

Les places de stationnement seront gratuites les soirs à partir de 17 heures entre le 15 décembre 2016 et le 14 janvier 2017, et des parkings seront mis à disposition, comme les années passées, sur le boulevard du 11 novembre (entre la porte du Temple et le CGR).

Article paru le 19 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Un Award d’Excellence pour Olivier Vidal

Une délicieuse odeur chocolatée flotte dans la boutique d’Olivier Vidal installé depuis 2012 dans la prestigieuse et très renommée chocolaterie de la Place Cadet Roussel à Auxerre. Originaire de Côte d’Or, le chef d’entreprise est tombé dans le chocolat lors d’un stage pâtissier dans une… chocolaterie. Il devient Meilleur Ouvrier de France chocolatier confiseur en 2007. 12 employés et quelques années plus tard, il remporte l’Award d’Excellence décerné par les croqueurs de chocolat parmi 150 chocolatiers français et 40 étrangers, pour sa ganache chocolat noir café origine Kenya, son praliné amandes de Provence, son praliné noisette feuille de Combawa et sa ganache au jus de Yuzy sauvage. ‘Cela fait trois années consécutives que j’envoie mes innovations au jury des croqueurs et le travail a fini par payer. Toute l’année je recherche et développe de nouvelles saveurs aidé par l’un de mes salariés pour la touche artistique finale. Recevoir ce prix fut un immense plaisir même s’il  nous impose une pression supplémentaire pour l’année suivante. Ce prix représente également la ville d’Auxerre et une fierté pour les auxerrois qui n’hésitent pas à venir nous féliciter’ raconte Olivier.

Les spécialités de la maison

Les escargots de Bourgogne pralinés, évidemment, les ganaches aux fruits rouges cassis ou framboises et les chocolats aux fruits rouges de Bourgogne dont l’approvisionnement est local (cerises de Vaux, cassis, mûres et framboises des Jardins de la Borde) ou aux fruits jaunes des tropiques. Les matières premières sont choisies avec le plus grand soin. La clientèle aime également retrouver les classiques comme la confiserie et la pâtisserie ou encore les macarons aux parfums de chocolat, framboise ou caramel, et l’été, un macaron frais à la saveur du mojito, très bien accueilli par le consommateur.

Vente en ligne dès décembre

Tous les produits de la chocolaterie (sauf la pâtisserie, trop fragile) seront en ligne pour les fêtes de d’année, l’occasion d’une nouvelle embauche pour gérer la mise en place du site internet. Le chocolat est conservé entre 16 et 20 degrés C, il pourra donc voyager facilement. Les fêtes de Noël sont une période très importante pour les métiers de bouche et ce nouveau service devrait voir décoller les ventes. L’été, des pains de gel seront rajoutés dans les colis afin d’assurer la qualité de ces exceptionnelles douceurs pendant le transport.

Chaque année, Olivier Vidal emporte un peu de sa Bourgogne avec lui lorsqu’il s’envole début février pour Tokyo au salon du chocolat. Là-bas, il se fait l’ambassadeur des spécialités françaises pour ses homologues japonais.

Article paru le 12 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté

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Des escargots élevés et transformés dans l’Yonne

‘L’idée d’élever des escargots m’est venue complètement par hasard sur la suggestion d’un ami normand, surpris que je ne lui apporte pas le produit phare de la Bourgogne : des escargots’ nous raconte Dominique Rouyer dirigeant-fondateur des ‘Escarbios d’Armeau’. ‘Cette remarque a fait son chemin alors que je cherchais un complément de revenu. J’ai cherché sur internet, me suis installé en 2009 comme exploitant agricole, puis j’ai suivi un premier stage d’initiation à l’élevage et à la commercialisation, et un deuxième stage sur l’hygiène et la transformation des gastéropodes. De fil en aiguille, j’ai investi 80 000 €uros dans un laboratoire (j’utilisais jusqu’alors les services d’un laboratoire au sud de Lyon pour la transformation), un investissement que j’ai du rentabiliser en développant l’activité, un challenge quotidien’ explique le chef d’entreprise.

Seulement trois éleveurs dans l’Yonne

Cette activité reste pourtant marginale puisque les entreprises qui commercialisent les escargots de Bourgogne les importent souvent des pays de l’est pour les transformer. A Armeau, les 500 000 escargots vivent dans des parcs en plein air. Une durée d’un mois et trois personnes seront nécessaires pour ramasser et trier 250 000 d’entre eux (un peu moins de 50 % de perte). L’exploitation compte 15 000 reproducteurs qui peuvent donner jusqu’à 1 500 000 de petits si les conditions climatiques sont réunies. 70 000 seront vendus pour les fêtes de fin d’année. Un chiffre d’affaires en augmentation de 15 à 20 % chaque année qui est amené à stagner en raison du manque de place. La demande étant croissante, Dominique recherche un terrain plus grand pour développer son affaire et embaucher une personne supplémentaire. La TPE compte aujourd’hui deux emplois à temps complet et deux emplois saisonniers viennent compléter les effectifs en période de fête. Les journées en décembre sont intenses et requièrent entre 16 et 17 heures de travail par jour. Les Escarbios sont vendus aux comités d’entreprise et aux particuliers sur les marchés de Sens, Villeneuve-sur-Yonne, Joigny et Toucy et sur les marchés de Noël de Lindry, Sens, Villers-Louis, Saint-Clément et sur le drive fermier de Maillot (Sens).

Innover pour se démarquer

Epicurien et curieux, Dominique recherche toujours l’innovation qui étonnera ses clients. Outre la recette traditionnelle des escargots à la bourguignonne, il a inventé l’escargot en croquille (gaufrette en forme de coquille), un assortiment pour l’apéritif d’escargots à la bourguignonne, à l’époisses et à l’échalote – vin rouge, l’escargotine (pâte à base d’escargot) à utiliser dans les cakes ou pour garnir des gougères, l’escapéro (en vinaigrette) ou encore des escargots au naturel (en bocaux) pour être travaillés selon l’inspiration du client.

Cette année, les gabarits ramassés étaient relativement petits, l’occasion de s’adapter et de mettre au point de nouvelles recettes pour la fin d’année comme un friand garni d’escargots et une terrine d’escargots en gelée à présenter en entrée. Des recettes originales pour éveiller nos papilles et surprendre nos invités.

Paru le lundi 5 décembre dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.