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L’AET dynamise le tonnerrois

Créée en juillet 2015 à l’initiative d’Eric Monnoyer, entrepreneur belge installé dans l’Yonne depuis 9 ans, l’Association des Entrepreneurs du Tonnerrois compte aujourd’hui 60 dirigeants qui génèrent environ 500 emplois, majoritairement des TPE (Très Petites Entreprises) mais aussi quelques PME. ‘Lors de mon arrivée dans l’Yonne, je me suis retrouvé dans un contexte rural que je ne connaissais mais aussi dans une configuration économique délabrée où plus personne ne se parlait, ni même ne se connaissait. J’ai voulu par l’intermédiaire de ce groupement apolitique que les acteurs économiques du bassin se retrouvent et échangent. Nous étions 15 à la première réunion puis les rangs se sont étoffés petit à petit. La première année était destinée à faire connaissance, être ensemble, créer du lien et de la solidarité entre les adhérents. La deuxième année, les chefs d’entreprise ont commencé à se rapprocher pour travailler ensemble en tissant des liens de plus en plus solides. Et la troisième année sera dans la dynamique des partenariats pour mutualiser nos outils, valoriser l’économie locale et en tirer des bénéfices individuels et collectifs’  nous explique le créateur du réseau.

Une réunion plénière chaque mois et des ateliers

Chaque mois, une réunion plénière est organisée sur des thèmes généraux prévus à l’avance en concertation avec les adhérents, comme l’économie sociale et solidaire, les réseaux, les assurances… et un petit-déjeuner mensuel sur des thèmes concrets : un adhérent partage son expérience et explique ce qui a fonctionné ou non dans la dynamique mise en place au sein de sa structure comme l’utilisation marketing des réseaux sociaux, le financement participatif, les études et partenariats qui lui ont permis de créer son activité… ‘Les bénéfices directs des actions et les échanges d’idées sont le leitmotiv de chacun. Ces réunions doivent enrichir notre quotidien de dirigeant’ poursuit Eric.

L’association est ouverte à tous les entrepreneurs du tonnerrois élargi pour que l’économie circule. La cotisation annuelle s’élève à 100.00 €, les porteurs de projets sont les bienvenus. Le Conseil d’Administration se concerte lors de chaque nouvelle demande d’adhésion. Le Centre de Développement du Tonnerrois aide la jeune association dans ses différents travaux administratifs et de secrétariat.

Le 20 avril prochain à 11 heures, une réunion extra-plénière ouverte au public du bassin tonnerrois accueillera Serge Garcia de l’association Défi Son.

Article paru le 10 avril 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Les fromages de Sylvain : affineur de haut vol

Déjà très connue des icaunais, l’enseigne est présente chaque semaine sur les marchés de Saint-Florentin, Ancy-le-Franc, Chablis, Montbard et deux fois par semaine à Avallon et à Tonnerre, ‘les fromages de Sylvain’ ont choisi d’élargir leur zone de chalandise jusqu’à Auxerre en ouvrant une nouvelle boutique rue du Pont juste en face du Pont Paul Bert.

Originaire d’Uzès dans le Gard, Syvain Crégut, horticulteur de formation puis responsable des fruits et légumes et des produits frais pour une enseigne à Mayotte, il a racheté en 1999 la fromagerie de Flogny-la-Chapelle. ‘Je suis aujourd’hui le plus gros fromager de Bourgogne et le seul affineur avec un agrément sur la Bourgogne’ se félicite le chef d’entreprise. ‘L’agrément permet de pouvoir servir les collectivités et les restaurateurs’ poursuit-il. En effet, ‘Les fromages de Sylvain’ fournissent une trentaine des bonnes tables entre Paris et Lyon, de la chambre d’hôtes à l’établissement étoilé : ‘nous sélectionnons des endroits où la gastronomie est à l’honneur et où nos fromages seront mis en valeur’ explique Sylvain.

‘Ce que je ne mange pas, je ne le vendrai pas à mes clients’

‘Depuis 18 ans, je progresse et m’améliore chaque année. Je réclame systématiquement à mes fournisseurs les fiches techniques des produits pour m’assurer de la qualité des fromages proposés’, les mets sont soigneusement choisis par ses soins et proviennent non seulement de nos régions françaises mais aussi européennes. On peut ainsi trouver du Cheddar, du Stilton, de la tomme autrichienne, du bleu de bufflonne, de la mozzarella au lait cru… La marque de fabrique de la maison : le Tonnerre affiné au Ratafia de Bourgogne que Sylvain a créé, un fromage de vache crémeux à souhait sans ajout de matières grasses. Le fromager revisite également des recettes traditionnelles comme le Brillat aux truffes, le Brie Mendiant aux noix, raisins et pistaches… des saveurs originales qui permettent à l’entreprise de se démarquer de la concurrence.

Article paru le 3 avril 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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La seconde vie des fleurs à Auxerre

‘Une fleur à l’édifice’

C’est le nom qu’a choisi Alexandra Sobczak initiatrice du projet et Présidente de l’association ‘Urgence patrimoine’. ‘En discutant voilà deux ans avec mon fleuriste, Olivier Leclerc (N13 Fleuriste), il me confiait que ses invendus partaient à la poubelle. Active et engagée dans la sauvegarde de notre patrimoine, l’idée a germé et j’ai pensé qu’il serait peut-être intéressant d’égayer, dans un premier temps, les églises du centre-ville en les fleurissant, puis pourquoi pas d’autres édifices comme les monuments aux morts ou les fontaines’ nous explique la jeune entrepreneuse. Depuis, Jérôme Chauffournais, dirigeant du Centre E.Leclerc d’Auxerre a rejoint l’opération, une participation aussi originale qu’inattendue, en effet, on n’associe généralement pas la grande distribution et patrimoine.

Tous les mercredis, les dames chargées de fleurir l’église Saint-Eusèbe et la cathédrale d’Auxerre récupèrent les fleurs et embellissent ces deux églises. ‘Pour l’instant, nous n’avons pas suffisamment de verdure pour décorer plus de sites et les quantités fournies restent aléatoires en fonction des ventes des boutiques’, mais Alexandra espère que d’autres fleuristes auxerrois viendront grossir les rangs des commerçants-donneurs.

Le mouvement est pleine expansion et des demandes de fleuristes montpelliérains  et parisiens sont déjà à l’étude pour satisfaire leur envie de collaborer. ‘Il en coûte 100 €uros par mois à un fleuriste pour se fournir en sacs à déchets verts (en plus de leur évacuation) alors que notre ramassage est gratuit’ précise Alexandra.

‘L’opération grandissante, nous envisageons de créer une association dont l’adhésion serait symbolique et les dons défiscalisables. L’idéal serait de promouvoir ‘Une fleur à l’édifice’ via le réseau d’une grande enseigne nationale. Ensuite, il nous faudra trouver les interlocuteurs du fleurissement dans les diocèses, ce qui semble facile’.

Un joli geste d’économie solidaire et une vie supplémentaire pour les fleurs dans les édifices.

Article paru le 27 mars dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Les horlogers fêtent Pâques

Bleu, jaune et vert, le quartier de l’Horloge à Auxerre revêtira les couleurs de Pâques du 15 au 22 avril. Le collectif des commerçants et artisans est désormais bien rodé. Dynamiser et attirer le chaland en centre-ville est son principal objectif. Alors à chaque évènement, chacun retrousse ses manches pour décorer les rues piétonnes du quartier historique et participe à l’élaboration du programme des animations. Cette année une ferme des années 1900 s’installera place de l’hôtel de ville dès le samedi 15 avril avec ses lapins, volailles, moutons, et chèvres puis des toboggans gonflables prendront place au même endroit le samedi suivant. Paille au sol, balades à poneys et pêche aux canards seront organisées pour le bonheur des plus petits. Pour les plus grands, toute la semaine du 15 au 22 avril, les commerçants participants proposeront des remises de 10 à 50 % sur une sélection d’articles.

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Les viticulteurs icaunais se protègent contre la grêle

‘Nous avons été violemment touchés par la grêle ces dernières années avec des orages de plus en plus intenses et violents ayant provoqué des pertes de récolte jusqu’à 100 % sur certains domaines, je n’ai moi-même pu sauver qu’un tiers de ma récolte en 2016 mais je sais qu’il y a eu des situations encore plus tragiques que la mienne’ nous explique Baudouin Millet, exploitant viticole et agricole à Tonnerre. ‘C’est pourquoi  les viticulteurs icaunais ont souhaité mettre en place à partir de 2017 un dispositif contre la grêle déjà testé dans d’autres départements’ poursuit-il.

Du iodure d’argent pour diminuer la taille des grêlons

Un dispositif de protection par générateurs a été mis au point et éprouvé par l’ANELFA (entendez Association Nationale d’Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques). Cette association créée voilà plus de 50 ans a pour objectifs de développer les recherches scientifiques dans le domaine de la physique des nuages et de perfectionner une méthode de traitement des orages afin de réduire les dégâts causés par la grêle. Depuis 2013, 800 générateurs ont été installés sur 5 régions françaises soit 18 départements notamment dans le Sud-est, le Sud-ouest, les Charentes et le Val de Loire. 80 000 Km2 sont ainsi déjà protégés sur le territoire national.

Comment le process fonctionne-t-il ?

‘Le principe est de créer une zone d’ensemencement en particules d’iodure d’argent en amont de la zone à protéger par des générateurs terrestres mis en fonctionnement suite à une alerte météo. L’orage en passant sur cette zone se charge de ses particules qu’il mène à plus de 12 km d’altitude. La multitude de particules (200 milliards de particules / seconde) produit une surpopulation de cristaux de glaces dans les nuages et entraine, par concurrence, une diminution de la taille des cristaux. L’alerte ‘grêle’ intervient 4 heures avant le risque. L’efficacité de dispositif est basée sur l’allumage de la totalité des générateurs. Il ne faut surtout pas laisser de ‘trou’ dans la zone d’ensemencement’ suggère la CAVB (Confédération des Appellations et des Vignerons de Bourgogne). Lors d’une alerte, le générateur va envoyer 1.1 litre / heure, la solution est dosée à 8 g d’iodure d’argent par litre. Une alerte dure environ 10 heures sur une surface de 100 km2.

42 générateurs seront installés dans l’Yonne en 2017

Le coût pour les ODG (Organismes de Défense et de Gestion) sera porté entre 8 et 10 €uros par hectare. L’ARELFA Bourgogne a sollicité des financements auprès de la région, des départements, des communautés de communes et des professionnels de l’agriculture qui bénéficieront eux aussi de cette protection.

Les différentes études ont démontré que les substances glaçogènes artificielles dispersées dans l’atmosphère (à base de iodure d’argent) ne généraient ni incidence polluante sur notre environnement ni modification du régime global des précipitations sur la zone. Des conclusions plutôt rassurantes à l’heure des changements climatiques et du réchauffement de notre planète.

Article paru le 13 mars dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Eklecktic est né le 1er mars

Un nouveau magazine est né cette semaine sur l’orléanais. Oui, la presse en local trouve toujours ses lecteurs… et promet un bel avenir. Nous revenons à nos fondamentaux et aimons connaître ce qui se passe près de chez nous. C’est la vocation d’Eklecktic qui propose des articles sur l’actualité de la région, les nouveautés, l’alimentation, les spécialités culinaires, la culture, la littérature,  la déco, la mode, les voyages… des sujets éclectiques comme le suggère son nom. Le premier numéro a reçu, dès sa parution, un accueil très encourageant… merci à tous nos lecteurs…

Retrouvez-nous sur http://eklecktic.fr/

 

Géochanvre

Des géotextiles 100 % bio fabriqués dans l’Yonne

‘C’est en constatant les qualités parfois médiocres des produits de paillage dont j’avais besoin pour protéger les sols maraîchers, leur coût d’achat relativement élevé, les difficultés grandissantes d’approvisionnement et le manque de transparence sociale dans la réalisation manuelle de ces tissus souvent importés d’Inde ou du Sri Lanka que j’ai décidé de créer cette filière localement’ nous explique Frédéric Roure, ingénieur agronome écologue et dirigeant de l’entreprise Géochanvre.

Créée en 2014 sur l’ancien site Lafarge de Frangey, que l’entreprise partage avec le groupe Tree (voir notre article du 30 janvier dernier), Géochanvre compte aujourd’hui 9 salariés, des investissements en machines à hauteur de 3.5 millions d’€uros et quatorze brevets internationaux déposés dans 140 pays et qui seront dévoilés au fur et à mesure du développement de la TPE.

Valoriser la fibre végétale en circuit court

Les matières premières, ortie, luzerne, lin et chanvre, sont cultivées localement et leurs pailles sont ensuite transformées dans l’usine de Lézinnes grâce à la technique de l’hydroliage : un jet d’eau à haute pression entrecroise les fibres, sans ajout de colle ni autres produits chimiques. Les  paillages et géofilets entièrement biodégradables sont utiles aux marchés du génie écologique, aux travaux paysagers, aux cultures d’alignement, aux vignes, aux jardins privés et potagers pour favoriser la croissance des plantations, le traitement des mauvaises herbes et la protection thermique des sols ou pour maintenir les sols lors de travaux. La confection des sacs, big bags jetables pour déchets et cabas sont confectionnés par deux ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) icaunais. Les clients sont les collectivités, les travaux publics, les agriculteurs et les particuliers. Les dalles de paillage trouvent aussi leur utilisation comme isolant en sous couche de parquet. Les produits proposés et distribués par Géochanvre viennent en remplacement de marchandises fabriquées à base d’amidon (la production des paillages naturels étant insuffisante) avec des performances supérieures pour un coût analogue ou moindre et sans limite potentielle de production, des qualités de biodégradabilité et de praticité supérieures.

Les distributeurs en réseau de coopératives et de producteurs de paille ont validé la distribution, les agriculteurs ont également approuvé les circuits d’approvisionnement sur des captages d’eau, le site industriel bénéficie d’une eau abondante et d’un possible fret fluvial.

Géochanvre a été lauréat Ecoproduit aux vitrines de l’innovation Ardie en 2016 et a reçu le prix des entreprises et de l’environnement décerné par le Ministère de l’écologie en 2015.

Paru le 27 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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La sécurité informatique, un marché en pleine expansion

Dix ans que Claire Kemp a créé de toutes pièces IT-Gnosis, une entreprise de sensibilisation en sécurité informatique basée à Senan dans l’Yonne. Un marché de niche vierge à l’époque et sur lequel peu d’entreprises se sont encore penchées aujourd’hui. ‘Je travaillais en Allemagne pour une société américaine de certification informatique lorsqu’un collègue m’a proposé ce challenge. La sécurité informatique arrivait alors tout juste en Europe, nous explique Claire, j’ai commencé mon activité grâce à un distributeur anglais pour lequel je promouvais les formations sur la France, l’Italie et le Portugal. Aujourd’hui, nous vendons des supports de cours et de la formation pour des organismes malaisien, américain, hollandais et québécois et nous distribuons leurs produits sur une dizaine de pays : la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, Malte, le Maroc, l’Algérie, la Côte d’Ivoire et plus récemment au Sénégal. Notre métier est de sensibiliser les entreprises aux bonnes pratiques et aux risques liés à Internet. Nos clients sont les centres de formation continue, les grandes écoles et universités qui proposent une spécialisation en informatique. Ajouter une certification à une formation permet d’accroître l’employabilité des élèves à la sortie de l’école.’

150 000 personnes certifiées à travers le monde

Une certification internationale est, par exemple, demandée par le ministère de la défense américain. La présenter ouvre des portes, permet de protéger l’entreprise et de connaître les enjeux de la sécurité. ‘Les formations que nous proposons couvrent l’ensemble des risques potentiels : on apprend à penser comme un hacker pour mieux s’en protéger. Piratage éthique, sensibilisation à la cyber sécurité, formation aux tests d’intrusion, à l’investigation légale, à la défense d’un réseau, à la programmation sécurisée… autant de domaines que maîtrisent parfaitement nos formateurs’ poursuit la dirigeante.

Une progression à deux chiffres en 2016

Le développement de la petite entreprise est encourageant. Elle occupe deux personnes à temps complet et une stagiaire. ‘J’ai misé sur l’alternance pour former mes salariés, je trouve que c’est une formule idéale pour pérenniser des postes. J’ai bien l’intention de renouveler l’expérience dès septembre en embauchant une autre personne polyglotte, c’est la condition’ nous confie Claire. Salarié en CDI depuis octobre 2015, Vincent Bartezak, jeune diplômé de l’Ifag est en charge du développement de l’Italie : ‘j’aime beaucoup ce travail qui me permet quotidiennement de pratiquer mes langues étrangères, de voyager régulièrement pour vendre des produits attrayants que j’ai découverts en intégrant IT-Gnosis voilà trois ans et demi’. Tout récemment, Allie Pineda, jeune guatémaltèque en alternance grâce à la formation en licence pro ‘Management des activités internationales’ de l’université de Bourgogne a rejoint les effectifs de la société. Chacun des membres parlant au minimum le français et l’anglais plus une troisième langue soit au total cinq langues.

Article paru le 20 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Serge Garcia Président de Défi Son

Les bonnes ondes de la filière ‘son’ dans l’Yonne

Parce le département est l’un des rares de France à ne pas avoir son pôle de référence propre (dix entreprises et un laboratoire de recherche constituent un pôle de référence), Serge Garcia, Président de l’association Défi Son (Développement Economique par les Filières du Son) travaille depuis 5 ans sur ce projet pour développer l’Yonne et attirer des acteurs économiques. Notre territoire est classé ‘zone périphérique’ c’est-à-dire une zone qui ne porte pas de projet d’envergure et qui ne recevra donc pas de subventions européennes. ‘Début janvier, un comité de pilotage a été mis en place au niveau national basé sur l’expérience, la connaissance et la possibilité des membres de se projeter dans l’avenir’ nous explique-t-il. ‘Nous devons mettre l’Yonne dans une phase de transition économique pour attirer des fonds et implanter une filière complètement artificiellement. Les trois axes de travail de Défi Son : mettre en place un programme de développement économique dans l’Yonne, valoriser les filières du son au niveau national et créer un pôle de référence son, vibration, acoustique qui soit un carrefour national dans tout le département de l’Yonne’ poursuit ce passionné.

Une licence pro à Auxerre en septembre 2017

L’Université de Bourgogne a compris tout l’enjeu du développement économique : créer de l’activité par l’emploi. En septembre 2017, elle ouvrira une section licence professionnelle en alternance acoustique vibrations options bâtiment ou industrie pour une vingtaine d’élèves. Les candidatures pourront être nationales. Cette filière innovante n’existe pas encore en France, elle a été pensée de manière collaborative avec la fédération régionale du bâtiment, l’IUMM, le centre de recherche de Nevers, le CFA BTP… les enseignants du CFA et du lycée Fourier section BTS Maintenance se sont formés depuis deux ans pour transmettre cette nouvelle matière à leurs élèves. Des professeurs de Nancy, Grenoble et Nevers viendront renforcer les équipes de l’IUT dès la rentrée prochaine. Les élèves, qui auront des missions en entreprise, pourront ainsi conseiller et former les salariés au respect des normes acoustiques, à la prise de mesure, seront force de proposition pour adapter les anciennes et nouvelles machines, mettre en place de nouveaux processus grâce à des matériaux innovants, acoustiques et écologiques. ‘Des postes riches et pluriels ‘nous précise Serge Garcia.

‘Une première entreprise s’installera au printemps dans l’aillantais pour fabriquer des enceintes haut de gamme, elle espère créer une vingtaine d’emplois. Les salariés devront s’adapter  et se former au fur et à mesure de l’installation de nouvelles entreprises pour s’adapter au marché. Nous avons dans ce sens des partenariats avec Renouer et le Greta’.

Des ultra-sons pour soigner les tumeurs

Les méthodes évoluent et pourtant leur utilisation reste marginale. Les ultra-sons permettent d’usiner des pièces, de les percer ou encore de les coller sans poussières ni résidus. Ils sont aussi utilisés en coiffure pour rallonger les cheveux et indiqués en médecine. Serge Garcia nous confie que certains cancers comme ceux de l’utérus, de la prostate ou du sein peuvent être soignés par ce procédé. La tumeur peut être brûlée à 55° C sans chimiothérapie ni traitement médicamenteux, sans ouverture du corps en seulement 2 à 5 h. Un glaucome ou une rhinoplastie peuvent être traités de cette manière. Une petite révolution.

Article paru le 6 février 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne.

Eco-pâturage sur un poste RTE

Tree : un groupe entre technologie et moutons

Né de la fusion des sociétés Arbéo (anciennement Joël Bon) et Rossi, le groupe TREE, créé par Manuel de Matos et Pascal Oriol en 2014, compte aujourd’hui 106 salariés spécialisés dans les travaux de gestion de la végétation à forte technicité. Cette entreprise du sud de l’Yonne est l’une des plus belles références françaises en la matière. Spécialiste historique de l’entretien de la végétation pour des clients grands comptes et des particuliers, le groupe couvre aujourd’hui quasiment tout le territoire national grâce à ses cinq agences : Fulvy (siège social au sud de l’Yonne), Ile-de-France (Villeneuve-la-Guyard), Champagne-Ardennes (ouverture prochaine à St Dizier), Centre (Tours) et Sud-ouest (Brive-la-Gaillarde).

Une offre complète de l’élagage au recyclage des déchets

Un bureau d’études permet au groupe d’étudier la faisabilité des projets, leur réalisation et de valoriser les déchets engendrés par l’élagage et les travaux forestiers pour produire des plaquettes de chauffage, une manière écologique et économique de chauffer maisons particulières et entreprises. Des équipes spécialement formées interviennent également aux abords des réseaux de transports de gaz et d’électricité mais aussi routiers et ferroviaires grâce à un parc d’engins très techniques permettant d’accéder à des terrains difficiles. L’entretien des rivières et le génie écologique sont une des spécialités de la société. ‘Depuis trois ans, nous avons intégré à nos prestations l’éco-pâturage. Nous avons environ quatre-vingts moutons d’Ouessant et solognots, des chèvres des fossés et des mérinos qui entretiennent les parcs des particuliers, des collectivités, et des industriels comme RTE, la COVED, ou encore des sites historiques. Les ovins ont la particularité de s’adapter à tous les sols. Nous proposons à nos clients de communiquer sur cette pratique écologique ancestrale par des panneaux éducatifs afin que la population locale puisse apprécier le bien-fondé de la démarche : diminution des émissions de CO2, rétablissement de la biodiversité et de l’écosystème avec la réapparition de la flore et de la faune alors disparues de notre environnement’ nous explique le passionné Hervé Bulté, chef de ce projet. Le Groupe TREE a d’ailleurs été lauréat fin 2016 d’Initiative PME Biodiversité pour son projet e-Pat, une solution complète pour l’éco-pâturage intégrant la technologie de surveillance à distance. Une activité amenée à se développer l’heure du développement durable et de la COP22.

Très prochainement, le Groupe TREE investira l’ancien site des établissements Lafarge à Frangey (près d’Ancy-le-Franc) où la construction d’un nouveau bâtiment est prévue pour 2018 et offrira une toute nouvelle technologie de traitements des déchets : la phytoépuration.

Paru le 30 janvier 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Keigo Kimura, le Chef étoilé d’Auxerre

Installé depuis 2014 dans la préfecture icaunaise, le chef japonais a baigné dans la cuisine française depuis son plus jeune âge au contact d’un papa restaurateur passionné par la cuisine française et européenne. ‘Mon père n’est jamais venu en France, il a appris à préparer des recettes françaises comme le bœuf bourguignon grâce aux livres. Il m’a transmis son savoir-faire, puis j’ai voulu me rendre compte par moi-même et progresser, tout d’abord en travaillant dans un restaurant français à Tokyo puis en venant directement en France en 2000’ nous confie Keigo. Le chef est passé par les plus grandes maisons : Joël Robuchon à Paris, Coutanceau à la Rochelle, Marc Veyrat près d’Annecy auprès duquel il découvre les plantes. L’Aspérule, l’enseigne de son restaurant est un hommage à ce dernier.

20 couverts pour offrir le meilleur

Une petite salle à la décoration épurée et 5 personnes et demie pour chouchouter les clients, souvent des habitués des lieux. Le jeune chef choisit localement et avec grand soin ses matières premières : les agneaux, veaux et porcs proviennent de la Ferme de Clavisy, les légumes de l’Aventure au jardin, les escargots de l’Hélix, les truites de la Ferme aquacole de Crisenon et les fromages de Sylvain.  ‘Le rapport qualité – prix de mes menus, je le dois à mon équipe. J’ai embauché des cuisiniers japonais qui ont envie d’apprendre et qui me sont vraiment dévoués. Ils travaillent beaucoup, comme l’exige souvent les métiers de la restauration et ils sont fiables, je peux compter sur eux. La main d’œuvre nippone est très recherchée par les grands chefs’.

Des projets d’extension

L’Aspérule est victime de son succès, la prestigieuse adresse fait souvent le plein et il est préférable de réserver en avance. Depuis quelques mois, Keigo Kimura cherchait un lieu plus grand pour offrir à sa clientèle des tables supplémentaires. D’ici fin 2017 début 2018, l’enseigne devrait déménager à quelques centaines de mètres dans une bâtisse du centre-ville d’Auxerre plus spacieuse. Ainsi la salle de restaurant devrait offrir une trentaine de places et à terme quelques chambres. Le souhait de Keigo est de conserver l’esprit intimiste et une qualité de prestations élevée, 30 places sera le maximum. Il envisage également d’intégrer un pâtissier à son équipe. Pour Noël, il a pensé à tout : il propose des cartes cadeaux. Une jolie idée pour les fêtes.

Paru le 16 janvier 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Et si chanter développait notre leadership ?

Voilà ce que proposera Tanguy Lunven au groupe Germe de l’Yonne le 19 janvier prochain. Ingénieur en acoustique et musicologue, Tanguy a su très tôt que ses inspirations profondes étaient liées à la musique. Il pleure en écoutant Brel, les frères Jacques ou encore Bach. Ses parents l’inscrivent au conservatoire et il rejoindra plus tard l’école de la chanson de Paris. Le hautbois et le piano, puis le chant et les chœurs. Une carrière de dix années comme ingénieur à la direction du marketing de la société Placoplatre, puis l’heure de la reconversion dirigée vers l’humain a sonné. ‘Depuis dix-sept ans, je fais chanter, au sens propre du terme, plaisante le chef de chœur, les comités de direction des grands groupes comme Accor, Air France, Total,  Microsoft, BNP Paribas… Je donne l’envie aux managers de développer leur leadership. Je les aide à semer une petite graine pour que des choses extraordinaires deviennent possibles. Nous chantons debout et fort, juste ou faux mais nous nous dévoilons les uns aux autres. Ce travail tous ensemble se transforme en permission collective pendant laquelle chacun donne de soi, écoute ses ressentis, est présent, ainsi, le groupe devient puissant. Chanter est une émanation naturelle, qui provoque la relation à l’autre, reflète la joie de vivre, le bonheur d’être soi, et la bienveillance.’

Des conférences multiculturelles à travers le monde

En Europe, en Afrique du Sud ou en Norvège, Tanguy Lunven nous confie que ses interventions dans les grandes entreprises s’effectuent souvent dans la langue de Shakespeare, mais il intervient aussi pour Germe depuis 12 ans et dans des compagnies plus petites. Une séance peut être efficace à partir d’une heure et peut durer la journée entière. Les élèves sont impactés et se souviennent. Ils retiennent souvent une journée originale avec un support musical en guise de messages managériaux, une journée pour se ressourcer, forte en échanges, sensibilité, émotions et partage.

Les coachés osent se lâcher, se faire plaisir, apprennent à faire passer un message et s’assurent qu’il est bien compris, reformulent des directives en fonction de l’interlocuteur…

Paru le 16 janvier dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Strasbourg, capitale de Noël

Depuis 1570, soit 446 ans que la capitale alsacienne accueille le traditionnel marché de Noël. Chaque année, ce sont deux millions de visiteurs français et étrangers qui déambulent de place en place pour découvrir au gré des 300 chalets de bois et des effluves de vin chaud, l’artisanat alsacien, les décorations typiques de Noël, les spécialités de pain d’épices, et autres produits régionaux. Une dizaine de marchés s’installent dès la fin novembre dans le centre-ville avec chacun un thème différent : décoration, spécialités culinaires, associations… La ville est magnifiquement décorée et revêt un air de fête grâce à des milliers de guirlandes électriques et à la musique qui envahissent les rues, piétonnes pour l’occasion. Chaque année, la place Kléber voit arriver en son centre, la star : son immense sapin des Vosges illuminé qui égaye les sujets des journaux télévisés.

Un marché de Noël sous haute sécurité

Tous les arrêts de bus et tramway ont été fermés en centre-ville cette année pour obliger les badauds à arriver par l’extérieur des boulevards et ainsi être fouillés un par un par des agents de sécurité. Des patrouilles et des camions de CRS, police, gendarmerie et militaires ont été disposés stratégiquement afin que les habitants et visiteurs se sentent en sécurité. C’est plutôt rassurant et l’on oublie rapidement que nous sommes ‘en guerre’. D’après les alsaciens, la fréquentation a malgré tout quelque peu baissé cette année par peur d’une attaque terroriste.

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Domanys présente son Plan stratégique de patrimoine 2016-2024

‘5 années ont été nécessaires pour que l’entreprise recouvre une situation financière saine, le redressement a été spectaculaire grâce à l’engagement des salariés sur la qualité du service’ explique Karine Lascols, Directrice Générale de Domanys. Aujourd’hui, Domanys, prinicipal bailleur social de l’Yonne depuis plus de 60 ans, souhaite redonner confiance aux entreprises locales en leur expliquant leur politique d’investissement pour les prochaines années et en les incitant à répondre aux appels d’offre via la plateforme de dématérialisation de e-bourgogne, et en rappelant aux futurs partenaires qu’ils sont assurés d’être payés à 30 jours maximum. 90 % des entreprises partenaires sont locales pour permettre la rapidité et la réactivité des interventions.

130 millions d’€uros d’investissements sur les 8 prochaines années

Un chiffre significatif pour le département de l’Yonne. Domanys est propriétaire de 9100 logements sur 200 communes et abrite quelques 20000 habitants. 1635 logements seront réhabilités, 270 seront construits, 321 seront démolis et 317 seront vendus d’ici la fin 2024 pour favoriser le parcours résidentiel et la mixité sociales.

Premier bailleur bourguignon certifié Qualibail (référence nationale de la qualité de service aux locataires), Domanys travaille conjointement avec ses locataires pour améliorer leur confort et baisser leurs charges en mettant un accent particulier sur la réhabilitation technique et énergétique des habitations.

Proposer des solutions adaptées aux séniors et aux jeunes

‘La population vieillissante et le maintien à domicile des séniors sont un enjeu majeur pour Domanys dans la réhabilitation de certains logements. Un meilleur confort passe par des aménagements personnalisés comme le remplacement des baignoires par des douches, l’élévation des prises électriques ou encore l’installation d’ascenseurs mais aussi la proposition de services de proximité pour obtenir le label ‘Habitat Senior Service’ poursuit Karine Lascols. Des petits logements meublés seront également proposés aux jeunes en études grâce à des systèmes de locations souples. ‘Notre but est d’adapter au maximum notre offre à la demande en mixant toutes les populations : les séniors, les familles, les jeunes…

Un projet phare pour Tonnerre

Afin que les locataires soient fiers de leurs quartiers et pour rendre ceux-ci agréables, des fresques seront réalisées sur les immeubles grâce à l’expérience du musée urbain Tony Garnier de Lyon. D’autres villes icaunaises comme Chablis et Joigny feront l’objet d’œuvres artistiques similaires.

Photo : Patrick Gendraud, Président de Domanys et Karine Lascols, Directrice Générale de Domanys.

Article paru le 26 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

 

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Envie de sentir un air de fête à Auxerre ?

Rouge, vert et doré sont pour quelques semaines les couleurs du centre-ville historique à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des sapins du Morvan devant toutes les boutiques, des paquets cadeaux, des kilomètres de guirlandes, le quartier de l’horloge a revêtu les couleurs traditionnelles de Noël. Le travail d’un collectif dont 15 ambassadeurs qui proposent des projets à leurs collègues pour dynamiser la ville. A l’origine du projet, Olivier Leclerc (N13 fleuriste) : ‘voilà trois ans, j’avais décoré ma boutique pour la Saint-Valentin, puis l’idée m’est venue de fédérer mes voisins commerçants du quartier pour organiser des opérations communes d’envergure afin d’attirer les consommateurs au centre-ville. Les zones commerciales nombreuses en périphérie de la ville nous font beaucoup d’ombre alors que les boutiques y sont deux fois moins nombreuses. Ces actions nous permettent de mutualiser les moyens humains et financiers. Une cohésion s’est installée et cette année, d’autres boutiques ont souhaité rejoindre l’opération soit un total de près de 110 artisans et commerçants. Grâce à l’engouement de chacun, nous avons pu offrir à nos clients la possibilité de gagner de nombreux lots, et entre autres, une voiture. Sans subvention aucune, juste en finançant l’évènement dans son intégralité, par nos propres moyens, et une envie commune de mettre en lumière notre magnifique centre piéton’. En quelques chiffres : 18 partenaires qui ont financé de 600 € à 3 000€ chacun, les commerçants ont financé 96€ chacun, le tout pour un budget de 22500 €. 160 000 billets de tombola sont à vendre pendant toute la période.

Des chalets de Noël Place du Maréchal Leclerc

Du 17 au 24 décembre, se tiendront un marché de Noël gastronomique, une taverne et un manège. Deux nocturnes jusqu’à 22 heures : le 17 décembre accueillera la très courue corrida d’Auxerre et une soirée concert, le 22 décembre une soirée musicale. Les commerces seront ouverts les dimanches 11 et 18 décembre. Une immense boîte aux lettres du Père-Noël sera installée pendant tout le mois de décembre près de l’horloge, tous les enfants recevront une réponse à leur courrier. Les plus jeunes pourront aussi s’adonner à des balades en poney les samedis 17 et 24 décembre. L’odeur du vin chaud, le bonheur de déambuler et l’esprit de Noël seront, sans aucun doute, au rendez-vous de la cité de Cadet Roussel.

Les places de stationnement seront gratuites les soirs à partir de 17 heures entre le 15 décembre 2016 et le 14 janvier 2017, et des parkings seront mis à disposition, comme les années passées, sur le boulevard du 11 novembre (entre la porte du Temple et le CGR).

Article paru le 19 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Un Award d’Excellence pour Olivier Vidal

Une délicieuse odeur chocolatée flotte dans la boutique d’Olivier Vidal installé depuis 2012 dans la prestigieuse et très renommée chocolaterie de la Place Cadet Roussel à Auxerre. Originaire de Côte d’Or, le chef d’entreprise est tombé dans le chocolat lors d’un stage pâtissier dans une… chocolaterie. Il devient Meilleur Ouvrier de France chocolatier confiseur en 2007. 12 employés et quelques années plus tard, il remporte l’Award d’Excellence décerné par les croqueurs de chocolat parmi 150 chocolatiers français et 40 étrangers, pour sa ganache chocolat noir café origine Kenya, son praliné amandes de Provence, son praliné noisette feuille de Combawa et sa ganache au jus de Yuzy sauvage. ‘Cela fait trois années consécutives que j’envoie mes innovations au jury des croqueurs et le travail a fini par payer. Toute l’année je recherche et développe de nouvelles saveurs aidé par l’un de mes salariés pour la touche artistique finale. Recevoir ce prix fut un immense plaisir même s’il  nous impose une pression supplémentaire pour l’année suivante. Ce prix représente également la ville d’Auxerre et une fierté pour les auxerrois qui n’hésitent pas à venir nous féliciter’ raconte Olivier.

Les spécialités de la maison

Les escargots de Bourgogne pralinés, évidemment, les ganaches aux fruits rouges cassis ou framboises et les chocolats aux fruits rouges de Bourgogne dont l’approvisionnement est local (cerises de Vaux, cassis, mûres et framboises des Jardins de la Borde) ou aux fruits jaunes des tropiques. Les matières premières sont choisies avec le plus grand soin. La clientèle aime également retrouver les classiques comme la confiserie et la pâtisserie ou encore les macarons aux parfums de chocolat, framboise ou caramel, et l’été, un macaron frais à la saveur du mojito, très bien accueilli par le consommateur.

Vente en ligne dès décembre

Tous les produits de la chocolaterie (sauf la pâtisserie, trop fragile) seront en ligne pour les fêtes de d’année, l’occasion d’une nouvelle embauche pour gérer la mise en place du site internet. Le chocolat est conservé entre 16 et 20 degrés C, il pourra donc voyager facilement. Les fêtes de Noël sont une période très importante pour les métiers de bouche et ce nouveau service devrait voir décoller les ventes. L’été, des pains de gel seront rajoutés dans les colis afin d’assurer la qualité de ces exceptionnelles douceurs pendant le transport.

Chaque année, Olivier Vidal emporte un peu de sa Bourgogne avec lui lorsqu’il s’envole début février pour Tokyo au salon du chocolat. Là-bas, il se fait l’ambassadeur des spécialités françaises pour ses homologues japonais.

Article paru le 12 décembre 2016 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté