St Val 15 nov

L’équitation, plus qu’un sport, une passion

L’Yonne compte un peu plus de 70 écuries entre les centres équestres, les poney-clubs et les haras de propriétaires.

Compétiteurs de horse-ball, de dressage ou de saut d’obstacle, la trêve hivernale est imposée à tous les amoureux d’équitation sans vraiment être une obligation officielle. Les journées courtes, les mauvaises  conditions climatiques : le froid, le gel, la pluie réunissent toutes les situations extrêmes à la pratique de l’équitation. Cette pause est malgré tout utile pour les équidés. Outre le fait qu’il soit dangereux de les faire galoper, marcher ou sauter sur des sols gelés, la trêve hivernale permet de travailler leur mental et leur physique en vue de la reprise des concours en février-mars selon la météo. Certains concours sont toutefois organisés ‘indoor’ lorsque les structures le permettent.

‘Devenir propriétaire d’un centre équestre, un rêve d’enfant’

‘Le rêve de transmettre sa passion en enseignant les techniques équestres à un public de tous âges et tous niveaux confondus et apporter satisfaction aux clients quelques soient leur motivation pour ce sport. La gestion personnalisée de la cavalerie et des cavaliers rendent ce travail attrayant et varié’ nous explique Guénaëlle Dutillet, coach et propriétaire des Ecuries des Croix à Bussy le Repos.

Presque un sacerdoce

Peu de temps pour soi et des charges élevées. L’augmentation de la TVA cette année empêche les petites structures d’embaucher et les contraintes administratives sont de réels freins au développement de l’activité. Les centres équestres doivent bien choisir leur stratégie : augmenter les tarifs pour palier à l’accroissement des coûts de fonctionnement ou réduire les bénéfices et par conséquent leur rémunération ? Tous n’ont malheureusement pas survécu cette année et beaucoup sont en difficulté financière.

Crédit photo : Kréalise.com