Crèche Monéteau

Noël, Joyeux Noël

Originaire de l’est et du nord de l’Europe, Allemagne, Belgique, Luxembourg ou Alsace, les marchés de Noël fleurissent partout depuis déjà quelques années. Réelle tradition ou nouvelle tradition commerciale, chaque ville et village français, souhaite créer le sien. Notre département ne fait pas exception à la règle. Des dizaines de marchés de Noël sont à visiter chaque weekend de décembre. L’occasion de découvrir ou redécouvrir notre savoir-faire culinaire et notre artisanat.

Ambiance festive

Musique, chants, Père-Noël, bonbons, vin chaud, produits d’exception, les tentations sont au rendez-vous pour organiser une fête délicieuse. Et le terroir de l’Yonne nous a plutôt gâtés. Des escargots bio d’Armeau et leurs dérivés originaux, aux chapons, dindes et poulardes de la Maison Boname à Villiers sur Tholon, en passant par les sujets en pain d’épices et macarons de la Boulangerie-Pâtisserie Halbin Joigny ou les biscuits de Bille de sucre, les vins fins élaborés sur nos collines joviniennes, saint-brisiennes et chablisiennes, les truffes de Noyers-sur-Serein, le saumon d’Epineau-les-Voves et du Borvo… nos papilles sont plus que jamais affutées et en éveil.

Tradition et amour

La situation économique de notre pays n’empêchera pas la France de festoyer, Noël, c’est sacré ! La fête, la tradition, la famille, la joie de voir nos enfants découvrir leurs cadeaux, cela n’a pas de prix même si les budgets se réduisent, paraît-il.

Les derniers marchés de Noël auront lieu ce weekend dans les caves des viticulteurs de Saint-Bris-le-Vineux, chez Roger Rabuat à Méré (producteur de foie gras), à Saint Clément ou à Auxerrexpo… les marchés traditionnels de Joigny, Sens, Auxerre, Toucy, Chablis, Villeneuve-sur-Yonne, Migennes… seront ouverts pour les retardataires.

13 novembre 2015

Voilà les images que nous avons tous vu apparaître sur les réseaux sociaux depuis le 13 novembre dernier, le vendredi sanglant qui a marqué à jamais nos esprits, au même titre que le tristement célèbre 11 septembre 2001.

Un bel élan de solidarité a resserré les rangs de la nation entière et de l’occident, et un élan de générosité inattendu. Des milliers de parisiens se sont immédiatement précipités dans les hôpitaux pour donner leur sang afin de venir en aide aux nombreux blessés des attentats, beaucoup de dons ont été récoltés pour les orphelins. De nombreuses demandes pour devenir secouristes, pompiers, militaires sont arrivées sur les bureaux de nos administrations. Des vocations… suscitées par ces drames.

Notre insouciance meurtrie

Le globe entier envie depuis toujours notre manière de vivre, nos restaurants, nos cafés, nos boîtes de nuit ouvertes jusqu’au petit matin, notre culture, nos écrivains, nos artistes… Cette vie insouciante qui aujourd’hui visiblement dérange certains groupuscules conditionnés, endoctrinés par une minorité d’incultes, malades, qui, très courageux, commet des meurtres sous l’emprise de drogues.

Nos politiques savaient, nous savions

Depuis des mois des années, la menace était, est palpable. Comment expliquer qu’un tel drame arrive dans notre pays ? Comment expliquer que depuis les attentats de janvier, l’Etat n’ait pas réagi ? Nous, français, qui avons des services secrets brillants, des policiers et gendarmes d’élite que le monde nous envie. Toutes ces unités ont su démanteler en quelques jours seulement des planques, des trafics, avaient les noms des assaillants. Les fichés ‘S’ sont connus des services de police, et pourtant ils sont libres, libres de commettre l’irréparable.

Pourquoi l’Etat français n’a-t-il pas pris plus au sérieux les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper cacher ? Pourquoi faut-il toujours qu’un drame aussi important arrive avant que le gouvernement français ne réagisse ? Les morts de janvier n’étaient-ils pas déjà assez nombreux ? Les attaques pas suffisamment spectaculaires ?

Les Etats-Unis ont pris des mesures depuis 2001, déjoué des attentats, protégé leurs 320 millions de compatriotes, aucun attentat n’a été commis depuis celui des tours jumelles, nos politiques ne devraient-ils pas puiser chez notre allié des idées dans leur lutte contre le terrorisme ?

Et notre économie ?

Elle n’était déjà pas franchement florissante, la voilà aujourd’hui en deuil. Des aides vont être allouées pour le tourisme parisien paraît-il. Nous ne devons pas avoir peur de sortir, mais comment vaincre cette psychose ? Une fois encore, les français vont devoir payer solidairement les incompétences des politiques alors que ces attentats auraient pu être évités si les moyens avaient été mis en place voilà seulement quelques mois.

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Se libérer du RSI ou de l’URSSAF, parcours du combattant ?

26 mises en demeures, 14 passages d’huissiers et 4 audiences au TASS pour lesquelles des renvois successifs ont été décidés depuis le 1er janvier 2013, c’est le lot des libérés de la Sécu.

Depuis notre dernière interview voilà un an les procédures, toujours les mêmes, se sont enchainées : une mise en demeure en recommandé chaque trimestre par l’URSSAF et le RSI. ‘Avec la contestation de ces mises en demeure auprès des commissions de recours amiable, puis la contestation de la décision négative de ces commissions auprès du TASS (tribunal des affaires de sécurité sociale), je n’ai pas eu de passage d’huissier depuis 1 an. En effet, avec cette procédure, l’huissier ne peut délivrer des contraintes à payer qu’après le jugement définitif du TASS’ nous explique Laurent C.

Des pressions de l’URSSAF

‘Parallèlement, l’URSSAF a engagé des pressions indirectes sur moi au travers de la société dont je suis dirigeant non rémunéré. Pour une PME de 25 personnes un contrôle sur site dure généralement une demi-journée pour un contrôleur. Dans mon cas précis, deux contrôleurs URSSAF sont venus pendant 2 jours et reviendront une 3eme fois prochainement. Ils ne se sont pas cachés de venir spécialement pour moi’ raconte Laurent.

Bien décidé à ne pas lâcher, Laurent continue le combat contre le RSI et l’URSSAF à titre personnel et engage un nouveau combat contre l’URSSAF au titre de la société dont il est le dirigeant.

Obligé d’abandonner le combat contre la CIPAV, sa caisse de retraite

En effet, Laurent vient d’apprendre que s’il n’est pas à jour de ses cotisations retraites au moment de de prendre sa retraite, aucune pension ne lui sera versée. Peu importe le nombre d’années pendant lesquelles il aura cotisé, la CIPAV ne prendra en compte dans son calcul que les 5 dernières années. ‘C’est un système de type maffieux où il faut payer pour être protéger malgré soi, et où l’on perd tout si on n’accepte pas de se soumettre. Ce fonctionnement est particulier aux caisses de retraite du régime libéral. Ce n’est pas le cas à la retraite du RSI où ce dernier verse une pension calculée sur toutes les cotisations versées, même s’il manque des années de versements’ de quoi, en effet être excédé par le système.

Et la place de l’Etat dans tout cela ?

‘L’Etat fait mine de gérer la sécurité sociale en votant son budget et promulguant sans cesse de nouvelles lois mais il a laissé la main, depuis 1945, au paritarisme syndical qui gère toutes les caisses de sécurité sociale, soit 700 milliards, un tiers du PIB du pays, ou encore près de 80% de la totalité des prélèvements obligatoires tous impôts, taxes et cotisations confondus. C’est hallucinant’. Laurent nous rappelle que toutes ces caisses sont des organismes de droit privé, leurs salariés ne sont pas fonctionnaires. ‘L’Etat a donc cédé la totalité de la Sécu à des organismes privés qui sont autant de fromages pour les administrateurs syndicaux et tous ceux qui vivent sur la bête’.

D’après Laurent C., l’état n’a pas vraiment tranché, d’où le flou artistique

‘Soit l’Etat confirme qu’il s’agit d’un monopole et d’un service public et la Sécu doit devenir une administration publique, avec un seul régime légal pour tout le monde, financé par l’impôt, qui est le seul vrai outil de solidarité. Soit l’Etat se conforme aux directives européennes en organisant la mise en concurrence de tous ces organismes privés qui forment actuellement un véritable cartel et qui ont été désignés sans appel d’offres public !’ La diminution des cotisations, un souffle pour l’entreprise de Laurent C.

‘Depuis le 1er janvier 2013, les économies réalisées m’ont permis d’alimenter la trésorerie de ma société à hauteur de 45.000€ lors d’un trou d’air en 2014. Sans cela la société aurait été en cessation de paiement et une vingtaine de salariés à l’époque auraient été impactés. Le reste a été prudemment épargné. Maintenant ma société est toujours en vie, emploie 25 salariés et paye de l’impôt sur les sociétés pour financer la « solidarité » nationale’ analyse Laurent.

Pour l’instant, le RSI minimise de nombre de libérés de la Sécu mais le RSI et l’URSSAF envoient des huissiers à chacune des réunions de Libérés tant l’ampleur du mouvement les inquiète. Début 2015 la loi a renforcé fortement les peines en cas d’incitation à ne pas s’affilier à un régime de Sécurité Sociale : 30.000 € d’amende et 3 ans de prison ! Mieux vaut inciter à ne pas payer ses impôts : seulement 6 mois de prison et 7500€ d’amende.

Et Laurent ne regrette pas son choix ‘Je me sens responsable de ma vie, au sens propre, en choisissant ma protection sociale, qui change tout. Je me sens plus léger, au sens d’être libéré des chaines qui nous empêchent d’avancer plus vite. On se sent pousser des ailes’.

Très étonnant : aucune remise en question, ni de l’Etat, ni des partenaires sociaux qui gèrent la Sécu.

2 entrepreneurs et un agriculteur se suicident chaque jour à cause du poids des charges sociales qui coulent leur business, jamais les politiques n’en parlent.

Laurent nous informe d’une nouvelle étape

Après les travailleurs non-salariés, ce sont les travailleurs salariés qui vont aussi pouvoir se libérer et ainsi augmenter leur salaire net de 60% !  Par exemple celui qui touche 2000€ net (son salaire « prisonnier ») pourrait ainsi passer à 3200€ net (son salaire « libéré »). Bien entendu il devra s’assurer pour la maladie, la prévoyance et épargner pour sa retraite mais avec 1200€ il y a de la marge, sachant qu’une assurance maladie privée, qui fait aussi office de mutuelle, coûte 300 à 400€.

Christian PERSON, PDG du Groupe UMALIS participe ainsi au lancement de la société « LiberUP » www.liberup.com pour aider les salariés à se libérer. C’est une nouvelle grande étape vers la liberté de la protection sociale en France.

Laurent C. envisage une édition 2016 de son livre avec réactualisation des chiffres, de son combat et des dernières jurisprudences.

Plus de détails : http://jequittelasecu.blogspot.fr/

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Le démantèlement du Costa Concordia a enfin commencé !

Naufragé le 13 janvier 2012, près de l’île du Giglio au large de la Toscane, suite à une erreur de pilotage, le paquebot a rejoint voilà un an tout juste le port de Gênes pour y être enfin détruit. Une  vive émotion avait entouré, à cette époque, la disparition de 32 passagers.

Une première opération, colossale, de redressement du navire avait été commandée par le Groupe Carnival (armateur du bâtiment) en septembre 2013, une première mondiale jamais pratiquée sur un bateau de cette taille (219 mètres de long).

Le naufrage le plus cher de l’histoire

824 millions d’€uros, c’est le coût du redressement et du transfert du navire qui avait échoué sur des rochers sans compter les opérations de destruction et de démantèlement. Sa démolition s’élevant une centaine de millions d’€uros supplémentaires.

Démantèlement à Gênes

Les travaux de destruction ont commencé fin mai 2015, soit trois ans et demi après la catastrophe, et pourraient durer environ un an. Le paquebot devrait dans un premier temps être allégé de 5700 tonnes par des ouvriers spécialisés retirant d’abord les intérieurs et les ponts. La carcasse sera ensuite découpée pour être réutilisée et recyclée dans le secteur du bâtiment, l’acier sera vendu à la pièce.

Une opération d’envergure et un évènement gravé pour longtemps dans nos mémoires.

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POLLEN, des professionnels qui vous accompagnent

Pollen, un nom qui permet de visualiser une ruche remplie d’abeilles travailleuses comme le sont les travailleurs indépendants, un essaim pour construire un projet commun.

Un nouveau réseau composé de 10 personnes réunies autour d’un thème très actuel le bien-être en communiquant. Désireuses de partager leurs compétences et expériences, dynamiser leurs créativités et de mutualiser leurs moyens, ces 10 TPE icaunaises avaient un même besoin : partager.

‘Des réunions mensuelles nous permettent de nous ressourcer tous ensemble face à des problématiques professionnelles et de ne plus nous sentir seuls. Ce réseau nous enrichit des points de vue personnels de chacun et dans la manière très différente selon les membres d’aborder des situations’ nous confie Magalie.

Une mise en commun des compétences variées et complémentaires pour développer son activité et proposer des prestations innovantes et sur mesure.

Les membres et activités de Pollen :

Marie-Christine Bailliet – Médiation 89 : Médiation familiale, médiation d’entreprise,

Elisabeth Bonnet : Conseil Conjugal et Familial,

Florence Campenon : Conseil en communication d’entreprise et traduction,

Magalie Conduteau : Coaching et Formation en développement personnel et professionnel,

Frédérick Courtinade : Sophrologie, sophrothérapie,

Anissa Léger – Agapieds : réflexologue,

Sandra Leite – Epona Coach : coaching personnel et professionnel

Catherine Méheust : Psychopraticienne : Art-thérapie, psychothérapie,

Muriel THINEY – Bien-être & Détente : Particuliers, Entreprise, Institutions et Evènementiel.

 

Le réseau Pollen sera présent sur les Ridy (Rencontres Industrielles de l’Yonne) à Auxerrexpo le 8 octobre 2015 de 9 h à 19 h.

Contact : Florence CAMPENON – fcampenon@orange.fr

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Soigner ses addictions à Auxerre

Situé dans un cadre des plus agréables à l’entrée du centre-ville d’Auxerre, le Centre Hospitalier Spécialisé de l’Yonne offre à ses patients un endroit paisible où se soigner et se ressourcer. Cet hôpital a été complètement reconstruit à neuf début 2005. Il est aujourd’hui dirigé par Yves Buzens, directeur général nommé par le Ministère de la Santé.

Le Centre Hospitalier Spécialisé de l’Yonne a une capacité d’accueil de 254 lits dont 10 réservés à la psychiatrie des adolescents. En 2014, ce sont au total 24700 patients qui ont été pris en charge.

Le bâtiment Pierre Larousse

C’est en ce lieu que sont traitées les addictions au tabac, médicaments, alcool, et drogues diverses… La prise en charge à temps complet des malades (volontaire ou obligatoire) est toujours précédée d’une consultation préalable à l’admission qui se fait uniquement pour raisons médicales. Un projet thérapeutique, est élaboré, par l’ensemble de l’équipe, pour et avec la personne hospitalisée.

‘J’ai l’impression d’être dans un centre de vacances’ nous confie Alex. ‘Les patients sont très bien encadrés et doivent se conformer aux règles de vie, le personnel dédié est très compétent. Des réunions sont organisées sur les différents types de dépendances, nous sommes suivis selon nos addictions par des psychiatres qui nous amènent à travailler sur nous-mêmes pour ne pas replonger. Une addiction peut être compensée par une autre, c’est le danger, à nous de nous éloigner de toutes ces formes de drogues.’

Chaque patient reste environ 3 semaines, leur suivi est dispensé au centre mais beaucoup de sorties sont organisées à l’extérieur : promenades en forêt, piscine, cinéma… et la pratique d’activités sportives est sérieusement conseillée pour guérir en acquérant une nouvelle hygiène de vie.

Peu connu du grand public et même un peu tabou, ce centre a une excellente réputation et n’est malheureusement pas assez mis en lumière à une époque où la vie sociale et professionnelle souvent difficile provoque des troubles sérieux de plus en plus constatés par la médecine.

Contact : Centre Hospitalier Spécialisé de l’Yonne – 4 avenue Pierre Scherrer – BP 99 – 89011 Auxerre – tél. : 03 86 94 39 00.

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Manger sain à prix malins

Après six mois d’existence, le Drive Fermier 89 compte déjà 680 clients et une moyenne de 50 commandes par semaine. Cette initiative du groupement ‘Bienvenue à la Ferme’ garantissant la qualité et l’origine des produits, a vu le jour en décembre 2014. Une quinzaine de producteurs de l’Yonne sont à l’origine du projet. Le principe est très simple, vous passez commande avant 14 heures le mercredi et vous êtes livré, par les producteur eux-mêmes, le vendredi entre 16 h et 18h30, sans minimum de commande, dans les locaux de l’entreprise Groupama, 18 rue Guynemer à Auxerre.

Liste des producteurs :

Damien BRAYOTEL : Framboises , confitures et jus de pommes
Guy et Monique MARTIN – Le jardin des vignes blanches : légumes de saison
EARL ALBENA/DURUZ : Fruits de saison, jus de pommes
EARL SAISON : Viande de porc et verrines
EARL du PERTHUIS : Viande de bœuf et de porc
Christophe ROUSSEAU – Ferme de Come : viande de bœuf, veau et volailles
EARL HIVERT : Canards et verrines
GAEC DESMOUTIERS BRETON: Fromages de chèvres et pâtisseries salées
SCEA GILLOT : Fromages de vache (Soumaintrain, …), yaourts et lait cru
Christine BUSSON : Miel , pains d’épices et confiseries au miel
EARL la FRINGALE : Pain, pâtisseries, viennoiseries, pâtes, farines et chocolats
Cave coopérative Henry de Vézelay : vins, crémant, ratafia
EARL RIVIERES : huiles
Jérémy MANDRON : œufs fermiers

Une bonne manière de se nourrir sainement et à prix doux.

Pour passer vos commandes : 06 89 91 68 13 ou en ligne sur le site www.drive-fermier.fr/89

Gaspillage alimentaire ou gaspillage de carton

Très surprenant pour les latins que nous sommes, le doggy bag sera obligatoire dans les restaurants de l’hexagone à partir du 1er janvier 2016 afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. L’objectif premier étant de réduire celui-ci de 50% d’ici à 2025. Le ‘sac à restes’ existe depuis très longtemps dans les pays anglo-saxons, et bouscule notre culture du ‘finir à tout prix notre assiette’. Certainement des habitudes nous rappelant les guerres passées pendant lesquelles la population mourrait de faim.

Je me souviens de ma première fois dans une pizzeria d’Ottawa avec ma famille d’accueil, j’avais 14 ans. Le Papa de ma correspondante, accompagné des quatre ados que nous étions, demande en fin de repas à chacun s’il en a terminé, et commande alors des… doggy bags. La serveuse nous apporta ensuite des boîtes à pizza à emporter pour y déposer nos restes. Quelle surprise pour moi ! Je n’avais évidemment jamais vu cela en Europe même en ayant un peu voyagé. Et quelle surprise pour mes hôtes canadiens pour lesquels remmener ses restes à la maison était une habitude, de même pour les bouteilles de vin. Voilà une anecdote qui est restée gravée dans mon esprit et qui m’est revenue alors que cette idée fait débat en France.

Les fabricants de boîtes en carton et sachets papier vont pouvoir réfléchir à de nouveaux développements de produits ‘vraiment’ biodégradables à l’heure du développement durable et des magasins bio dans lesquels on supprime les emballages… 

3 268 morts sur les routes de France en 2013 : combien à cause de la négligence de l’état ?

« Non, je n’ai pas roulé en deçà de la limitation de vitesse autorisée sur une départementale, non je n’ai pas consommé d’alcool ou autre produit stupéfiant, non je n’utilisais pas mon téléphone portable, non je n’ai pas vu de panneau indiquant de réduire ma vitesse, voilà les réponses aux questions qui m’ont été posées. Mais oui, trois centimètres de gravillons tous frais étalés sur cette départementale et oui, peut-être que je n’ai pas été très attentive à l’état de la route. Surprise, forcément, je l’ai été lorsque ma voiture a commencé à glisser de l’arrière et puis, l’accident, deux ou trois tonneaux, je n’ai rien pu contrôler. C’est ce que j’ai du raconter à plusieurs reprises aux pompiers, aux gendarmes, au médecin des urgences de Joigny.  Résultat : quelques égratignures et une voiture hors d’état de fonctionner. On peut dire que je m’en sors bien, merci à la ceinture de sécurité et aux airbags nombreux qui se sont déployés. Le lendemain, j’emprunte la même route avec mon mari au volant (je ne souhaite pas conduire !), la départementale reliant Senan à Champloiseau, le trajet le plus direct pour se rendre à Auxerre de chez moi, et là, stupéfaction, surprise, un autre accident, une autre voiture sur le toit à 50 mètres de l’endroit ou j’ai eu mes cascades. Pompiers, gendarmes, apparemment la victime est indemne. C’est tant mieux, elle aussi a été chanceuse, me dis-je. »

Pas de mort, pas de d’action des pouvoirs publics, une honte !

Qu’on nous flique sans cesse pour réduire le nombre de morts sur les routes, d’accord, qu’on nous mette des radars partout pour remplir les caisses de l’état, c’est plus que discutable, mais que fait l’Etat pour empêcher les glissades sur des voieries non sécurisées ? Combien de personnes en quelques jours ont perdu le contrôle sur cette patinoire de graviers ?

C’est ça la France ? On attend la catastrophe maximale, l’irréparable : un mort, un tué pour réagir ?

Lamentable ! On vous menace, on vous harcèle, en tout impunité, les agresseurs restent libres. Tant qu’il n’y a pas « mort d’homme » personne ne réagit.

La mairie du village de Senan aurait pu sécuriser mais aurait-il fallu que les services du Conseil Général de l’Yonne, le SRD (Service Routier Départemental) pour ne pas le nommer, préviennent que des travaux allaient être réalisés… La mairie aurait certainement barré la route comme elle l’avait fait un mois auparavant !!!

La loi Veil a 40 ans

Simone Veil, contre détracteurs et menaces, a réussi à imposer sa loi sur la dépénalisation de l’avortement le 29 novembre 1974. Un progrès immense dans la vie des femmes. En effet, jusqu’à la mise en application de cette loi, les femmes devaient rejoindre l’étranger pour se faire avorter, ou opter pour une interruption de grossesse dans la clandestinité, fortement répréhensible. On aura tout entendu sur la barbarie de certains avortements pratiqués en secret avec souvent peu de moyens et qui ont conduit de nombreuses femmes à la mort.

La solution ultime

Comme l’a évoqué Simone Veil devant l’assemblée nationale lors de son discours devant les députés pour défendre sa loi :

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme – Je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. » C’est un acte honteux pour une future mère et qui provoque en elle un profond mal-être de culpabilité car elle a tout à fait conscience de supprimer la vie de son enfant.

8 millions d’avortements en 40 ans

Le chiffre est énorme. Certains parlent même de génocide.  Combien de mères restées en vie grâce à la légalisation de l’avortement ? C’est un grand pas en avant qui a été franchi pour éviter aux mères d’avorter dans des conditions austères et sans hygiène. Puis,  comment peut-on obliger un enfant à naître lorsqu’il arrive dans une famille où il n’est pas souhaité et dans laquelle son avenir est compromis d’avance ?

 

Café polyglotte

Le café polyglotte investit le CGR tous les jeudis à Auxerre

Créé voilà 30 ans en Belgique, il en existe dans de nombreuses capitales européennes et dans certaines grandes villes de France : Lille, Marseille, Paris, Calais, Dunkerque, Aix-en-Provence…

Le café polyglotte est né en 2007 à Auxerre à l’initiative de Philippe Renard alors jeune retraité. « J’ai souhaité donner de mon temps aux autres pour les aider à progresser. Le principe : un petit drapeau sur chaque table pour annoncer la langue parlée. Nous avons jusqu’à une trentaine de participants par soirée, rejoignant le café pour améliorer leur oral ou simplement pour pratiquer l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le russe, le grec ou encore le japonais. La participation est gratuite, professionnels, étudiants et professeurs sont les bienvenus » nous explique Philippe.

Une alternative intéressante pour compléter un cours magistral en situation concrète de conversation !

Tous les jeudis à partir de 17h30 au CGR – Reprise le jeudi 26 février 2015.

Contact : Philippe Renard – renard89@orange.fr – tél. : 03 86 41 01 66

Jean-Pierre Soisson

Jean-Pierre Soisson, 50 ans de politique

Il raconte dans ce 11ème ouvrage son engagement « Hors des sentiers battus, Chronique d’une vie politique » présenté le 21 février dernier lors des entretiens culturels de Senan.

A 80 ans, Jean-Pierre Soisson, natif d’Auxerre, est une figure incontournable de l’histoire de l’Yonne. Forgé à Sciences Po puis à l’ENA, il a mené une brillante carrière de 1962 à 2012. Maire d’Auxerre pendant 17 ans, Député de la 1ère circonscription de l’Yonne, Président du Conseil Régional de Bourgogne, 3 postes de secrétaire d’Etat et un de Ministre de la Jeunesse et des Sports sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, 3 postes de Ministre sous François Mitterrand, il entre en politique grâce à Georges Pompidou pour représenter les Républicains Indépendants sur les terres de l’Yonne.

En campagne aux Antilles pour Giscard

Il rapporte beaucoup d’anecdotes, comme la campagne qu’il a faite aux Antilles avec Anémone Giscard d’Estaing pour l’élection de son mari (les Antilles rapporteront 70 % de leurs voix au futur Président), la mise en place de cours de sexualité à l’Université de Vincennes qui ont déplu à sa majorité politique alors qu’il était Secrétaire d’Etat aux Universités, il se retrouvera affecté à la Formation Professionnelle…

Puis son amitié pour Jacques Chirac qui lui ressemble, tous deux aiment le terroir, l’un la Corrèze, l’autre l’Yonne, ces thèmes créent entre eux une confiance. « Auxerre est une ville très ancienne et très jeune, un exemple de ville française heureuse » aime-t-il souligner.

« J’ai reçu des œufs pourris sur la tête pendant 2 ans »

Jean-Pierre Soisson, avec beaucoup d’humilité et d’analyse, cite un ‘souvenir cuisant’ : sa guerre avec les professeurs d’Education Physique qu’il souhaitait faire travailler une heure de plus par semaine. Il a été malmené, à chacun de ses déplacements dans les collèges et lycées pendant deux années.

Mitterrand lui propose un poste de Ministre lors des festivités du 100ème anniversaire de la mort de Paul Bert à Auxerre. François Mitterrand pour être réélu en 1988, souhaite mener une politique d’ouverture afin de récupérer les voix centristes.

Beaucoup de recul sur les succès et échecs des politiques qu’il a menées au sein des différents gouvernements et lors de ses autres mandats. Jean-Pierre Soisson sait expliquer ce qui a fonctionné ou non.

« Au début vous n’êtes pas bon, et après 10 ans comme Ministre, vous êtes meilleur » confie-t-il.

Dans ce livre il raconte également comment le Chablis l’a aidé à négocier toute une nuit avec les syndicats lors de réunions comme Ministre du Travail, ‘le pire des ministères’ comme il le qualifie. Mais aussi ses rencontres avec d’illustres hommes politiques français et étrangers.

« Je suis un laboureur de la politique, je ne savais pas toujours où j’allais mais j’allais quelque part ». Jean-Pierre Soisson dit avoir eu, grâce à la politique, une vie pleine et heureuse mais sa fonction la plus passionnante restera celle de Maire d’Auxerre « Vous prenez une décision et vous la voyez se réaliser ».

Musée juif de Berlin

Visite au musée juif de Berlin

Une architecture en forme d’éclair et des espaces vides qui en disent plus long que des mots. Voilà comment je définirai ce musée dédié à la culture et à l’histoire de Juifs depuis le 9ème siècle. Bien sûr, une grande partie est dédiée à la deuxième guerre mondiale, des lettres de juifs enfermés dans des camps de concentration qui expliquent leur traitement à leurs familles, des lettres qui vous font froid dans le dos lorsque vous savez les traduire. L’architecte a également voulu que le visiteur ressente le mal-être des personnes enfermées en construisant le ‘jardin de l’exil et de l’émigration’ surplombé de 49 tours en béton dont le sol est légèrement en pente. Effet réussi ! On perd l’équilibre, on se retrouve désorienté. On peut également visiter la réplique d’une chambre à gaz et marcher sur 10000 disques d’acier représentant des visages de juifs morts pendant la shoah.

700 000 visiteurs par an

Un endroit chargé d’histoire, intéressant qui nous fait comprendre ce qu’ont vécu les juifs depuis la nuit des temps. Un peuple persécuté qui part en nombre aux Etats-unis dès 1933, suite à l’élection d’Adolf Hitler comme Président de l’Allemagne. Le Fürher interdisait aux personnes de confession juive de travailler. Bien souvent commerçants comme les créateurs du célèbre magasin Kadewe, ils ont du quitter l’Allemagne pour fuir la politique antisémite d’Hitler et pouvoir travailler pour vivre. Un musée composé d’une collection très riche d’objets d’art mais aussi de portraits comme celui d’Albert Einstein, l’histoire de la famille Levi Strauss partie faire fortune aux Etats-Unis.

CAMS

Un pôle social en lieu et place de l’ancien groupe géographique

L’antenne jovinienne de l’unité territoriale de solidarité du jovinien et du migennois du Conseil Général de l’Yonne est la toute nouvelle arrivée, en septembre dernier rejoignant ainsi les Restos du Cœur, l’IFAS (Institut de Formation des Aides-Soignantes), le Centre social… Des locaux flambant neufs plus adaptés, plus fonctionnels, sécurisés au maximum pour accueillir les familles et faire face aux éventuels accès de violence de certains parents.

Ce ne sont pas moins de 55 salariés, secrétaires, assistantes sociales, éducatrices, conseillères économiques et sociales qui agissent sur le territoire de Joigny-Migennes avec des missions très précises. 5 services composent les 2 centres d’actions médico-sociales de Joigny et de Migennes : le dispositif RSA qui traite les demandes et accompagne les bénéficiaires, l’enfance-famille qui gère la prévention et le placement des enfants en familles ou structures d’accueil, le service de la Prévention Maternelle Infantile, le service de la prévention des exclusions : accompagner les bénéficiaires dans la gestion de leurs ressources, logement, insertion, santé, surendettement… et la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes pour signaler des enfants en danger. Cette dernière a fait l’objet de 156 informations préoccupantes entre janvier et juillet 2014 sur le département de l’Yonne dont 43 sur le secteur de Joigny-Migennes.

« Ce secteur d’activité est passionnant, nous explique Monique Choux, Responsable de l’Unité Territoriale Joigny-Migennes, nous avons un panel de dispositifs très large, de la PMI au RSA, les échanges sont très riches, je rencontre aussi bien des principaux de collèges que des conducteurs de travaux. Nous devons chaque jour nous assurer que le service public est rendu. Nous avons beaucoup de projets à organiser et à mettre en place dans notre propre unité territoriale comme des projets transversaux avec les 5 autres unités du département. Je découvre toutes les attributions du Conseil Général depuis avril dernier dans ses fonctions territoriales avec ses avantages et ses contraintes. Les perspectives d’avenir sont très intéressantes. »

Cette organisation, certes bien rodée et très intéressante, mais aussi onéreuse pour le contribuable, impose tout de même une réflexion de fond : comment l’Etat français en est arrivé à développer des services accueillant autant de familles quand ceux-ci devraient traiter des exceptions ? N’y-a-t-il pas des manquements à la base de notre système éducatif pour enrayer les carences d’instruction, les addictions, le chômage à l’origine des problèmes conjugaux et de la maltraitance ? De plus en plus de bénéficiaires présentent des troubles psychiatriques non pris en charge par déni ou manque d’information.