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Un Award américain pour l’icaunais Daniel Lesueur

Un hologramme, un biopic et maintenant un Award décerné par l’Associated for Recorded Sound Collections pour l’Argus Dalida rédigé par Daniel Lesueur, journaliste et auteur auxerrois. ‘J’ai écrit cet argus voilà quelques années et l’association américaine m’a contactée l’année dernière via mon site Infodisc pour faire partie des lauréats 2016 sélectionnés à l’international dans la catégorie ‘meilleure biographie et discographie’. Cet argus avait évidemment été validé par Orlando, le frère de Dalida, qui veille sur la carrière posthume de la star. Je suis très heureux et honoré d’avoir reçu cette récompense’ nous confie Daniel.

Journaliste rock, un rêve de môme

‘Quand j’étais môme, je voulais être animateur sur Europe 1 qui était à l’époque la radio des jeunes

avec des émissions comme ‘Salut les copains’, ‘Campus’… Il n’existait alors pas d’école pour apprendre ce métier’. Passionné de musique mais désargenté, j’ai commencé une collection en achetant des disques rares, en les revendant un bon prix pour en racheter d’autres… jusqu’à en avoir près de 20000 aujourd’hui ! De fil en aiguille, je suis entré en contact avec des journalistes de presse écrite rock et un jour l’un d’eux m’a confié la couverture d’un concert de Léonard Cohen pour le journal ‘Extra’, mon premier article pour un journal ! Puis j’ai animé des émissions musicales sur des radios pirates qui allaient être libérées en mai 1981. C’était une promesse de François Mitterrand de casser le monopole des radios et cet engagement a été tenu. J’ai donné environ mille heures de bénévolat aux radios, ce qui m’a permis d’apprendre le métier et d’être repéré par le directeur des programmes de Top Essonne puis par Laurent Cabrol lors d’un stage chez Radio France. J’avais une chronique dans son émission ‘L’air du temps’ les samedis et dimanches’ poursuit le passionné de musique.

De l’animation à l’écriture

Animateur musical sur Télé Monté Carlo puis sur France Bleu jusque très récemment, Daniel s’est mis à écrire en 1992 sur des sujets concrets : les radios,  l’histoire du disque, des stars du cinéma porno, John Wayne Gacy le plus grand serial killer de l’histoire, les Beattles, Johnny Halliday, Eddy Mitchell, Claude François, Françoise Hardy, Jacques Higelin… Son éditeur lui passe commande d’un sujet précis ou bien il est  lui-même l’initiateur d’un propos qui lui tient à cœur. L’écrivain travaille actuellement sur la traduction de la biographie de Jimmy Page (fondateur guitariste et compositeur de Led Zippelin), mais réfléchit déjà au sujet de son prochain livre : une anthologie sur les starlettes méconnues du noir et blanc. ‘L’idée m’est venue en rédigeant la bio de Gaby Morlay, une star française de la première moitié du 20ème siècle, actrice du film ‘Le Bonheur’ entre autres, ce livre m’a plongé dans la vie de la star et m’a pris beaucoup de temps en recherches d’archives, quasi inexistantes. Ce nouvel ouvrage verra le jour d’ici deux ans, le temps des recherches et de l’écriture.

Paru le 30 janvier dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

Eco-pâturage sur un poste RTE

Tree : un groupe entre technologie et moutons

Né de la fusion des sociétés Arbéo (anciennement Joël Bon) et Rossi, le groupe TREE, créé par Manuel de Matos et Pascal Oriol en 2014, compte aujourd’hui 106 salariés spécialisés dans les travaux de gestion de la végétation à forte technicité. Cette entreprise du sud de l’Yonne est l’une des plus belles références françaises en la matière. Spécialiste historique de l’entretien de la végétation pour des clients grands comptes et des particuliers, le groupe couvre aujourd’hui quasiment tout le territoire national grâce à ses cinq agences : Fulvy (siège social au sud de l’Yonne), Ile-de-France (Villeneuve-la-Guyard), Champagne-Ardennes (ouverture prochaine à St Dizier), Centre (Tours) et Sud-ouest (Brive-la-Gaillarde).

Une offre complète de l’élagage au recyclage des déchets

Un bureau d’études permet au groupe d’étudier la faisabilité des projets, leur réalisation et de valoriser les déchets engendrés par l’élagage et les travaux forestiers pour produire des plaquettes de chauffage, une manière écologique et économique de chauffer maisons particulières et entreprises. Des équipes spécialement formées interviennent également aux abords des réseaux de transports de gaz et d’électricité mais aussi routiers et ferroviaires grâce à un parc d’engins très techniques permettant d’accéder à des terrains difficiles. L’entretien des rivières et le génie écologique sont une des spécialités de la société. ‘Depuis trois ans, nous avons intégré à nos prestations l’éco-pâturage. Nous avons environ quatre-vingts moutons d’Ouessant et solognots, des chèvres des fossés et des mérinos qui entretiennent les parcs des particuliers, des collectivités, et des industriels comme RTE, la COVED, ou encore des sites historiques. Les ovins ont la particularité de s’adapter à tous les sols. Nous proposons à nos clients de communiquer sur cette pratique écologique ancestrale par des panneaux éducatifs afin que la population locale puisse apprécier le bien-fondé de la démarche : diminution des émissions de CO2, rétablissement de la biodiversité et de l’écosystème avec la réapparition de la flore et de la faune alors disparues de notre environnement’ nous explique le passionné Hervé Bulté, chef de ce projet. Le Groupe TREE a d’ailleurs été lauréat fin 2016 d’Initiative PME Biodiversité pour son projet e-Pat, une solution complète pour l’éco-pâturage intégrant la technologie de surveillance à distance. Une activité amenée à se développer l’heure du développement durable et de la COP22.

Très prochainement, le Groupe TREE investira l’ancien site des établissements Lafarge à Frangey (près d’Ancy-le-Franc) où la construction d’un nouveau bâtiment est prévue pour 2018 et offrira une toute nouvelle technologie de traitements des déchets : la phytoépuration.

Paru le 30 janvier 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Keigo Kimura, le Chef étoilé d’Auxerre

Installé depuis 2014 dans la préfecture icaunaise, le chef japonais a baigné dans la cuisine française depuis son plus jeune âge au contact d’un papa restaurateur passionné par la cuisine française et européenne. ‘Mon père n’est jamais venu en France, il a appris à préparer des recettes françaises comme le bœuf bourguignon grâce aux livres. Il m’a transmis son savoir-faire, puis j’ai voulu me rendre compte par moi-même et progresser, tout d’abord en travaillant dans un restaurant français à Tokyo puis en venant directement en France en 2000’ nous confie Keigo. Le chef est passé par les plus grandes maisons : Joël Robuchon à Paris, Coutanceau à la Rochelle, Marc Veyrat près d’Annecy auprès duquel il découvre les plantes. L’Aspérule, l’enseigne de son restaurant est un hommage à ce dernier.

20 couverts pour offrir le meilleur

Une petite salle à la décoration épurée et 5 personnes et demie pour chouchouter les clients, souvent des habitués des lieux. Le jeune chef choisit localement et avec grand soin ses matières premières : les agneaux, veaux et porcs proviennent de la Ferme de Clavisy, les légumes de l’Aventure au jardin, les escargots de l’Hélix, les truites de la Ferme aquacole de Crisenon et les fromages de Sylvain.  ‘Le rapport qualité – prix de mes menus, je le dois à mon équipe. J’ai embauché des cuisiniers japonais qui ont envie d’apprendre et qui me sont vraiment dévoués. Ils travaillent beaucoup, comme l’exige souvent les métiers de la restauration et ils sont fiables, je peux compter sur eux. La main d’œuvre nippone est très recherchée par les grands chefs’.

Des projets d’extension

L’Aspérule est victime de son succès, la prestigieuse adresse fait souvent le plein et il est préférable de réserver en avance. Depuis quelques mois, Keigo Kimura cherchait un lieu plus grand pour offrir à sa clientèle des tables supplémentaires. D’ici fin 2017 début 2018, l’enseigne devrait déménager à quelques centaines de mètres dans une bâtisse du centre-ville d’Auxerre plus spacieuse. Ainsi la salle de restaurant devrait offrir une trentaine de places et à terme quelques chambres. Le souhait de Keigo est de conserver l’esprit intimiste et une qualité de prestations élevée, 30 places sera le maximum. Il envisage également d’intégrer un pâtissier à son équipe. Pour Noël, il a pensé à tout : il propose des cartes cadeaux. Une jolie idée pour les fêtes.

Paru le 16 janvier 2017 dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Et si chanter développait notre leadership ?

Voilà ce que proposera Tanguy Lunven au groupe Germe de l’Yonne le 19 janvier prochain. Ingénieur en acoustique et musicologue, Tanguy a su très tôt que ses inspirations profondes étaient liées à la musique. Il pleure en écoutant Brel, les frères Jacques ou encore Bach. Ses parents l’inscrivent au conservatoire et il rejoindra plus tard l’école de la chanson de Paris. Le hautbois et le piano, puis le chant et les chœurs. Une carrière de dix années comme ingénieur à la direction du marketing de la société Placoplatre, puis l’heure de la reconversion dirigée vers l’humain a sonné. ‘Depuis dix-sept ans, je fais chanter, au sens propre du terme, plaisante le chef de chœur, les comités de direction des grands groupes comme Accor, Air France, Total,  Microsoft, BNP Paribas… Je donne l’envie aux managers de développer leur leadership. Je les aide à semer une petite graine pour que des choses extraordinaires deviennent possibles. Nous chantons debout et fort, juste ou faux mais nous nous dévoilons les uns aux autres. Ce travail tous ensemble se transforme en permission collective pendant laquelle chacun donne de soi, écoute ses ressentis, est présent, ainsi, le groupe devient puissant. Chanter est une émanation naturelle, qui provoque la relation à l’autre, reflète la joie de vivre, le bonheur d’être soi, et la bienveillance.’

Des conférences multiculturelles à travers le monde

En Europe, en Afrique du Sud ou en Norvège, Tanguy Lunven nous confie que ses interventions dans les grandes entreprises s’effectuent souvent dans la langue de Shakespeare, mais il intervient aussi pour Germe depuis 12 ans et dans des compagnies plus petites. Une séance peut être efficace à partir d’une heure et peut durer la journée entière. Les élèves sont impactés et se souviennent. Ils retiennent souvent une journée originale avec un support musical en guise de messages managériaux, une journée pour se ressourcer, forte en échanges, sensibilité, émotions et partage.

Les coachés osent se lâcher, se faire plaisir, apprennent à faire passer un message et s’assurent qu’il est bien compris, reformulent des directives en fonction de l’interlocuteur…

Paru le 16 janvier dans le Journal du Palais de Bourgogne Franche-Comté.

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Strasbourg, capitale de Noël

Depuis 1570, soit 446 ans que la capitale alsacienne accueille le traditionnel marché de Noël. Chaque année, ce sont deux millions de visiteurs français et étrangers qui déambulent de place en place pour découvrir au gré des 300 chalets de bois et des effluves de vin chaud, l’artisanat alsacien, les décorations typiques de Noël, les spécialités de pain d’épices, et autres produits régionaux. Une dizaine de marchés s’installent dès la fin novembre dans le centre-ville avec chacun un thème différent : décoration, spécialités culinaires, associations… La ville est magnifiquement décorée et revêt un air de fête grâce à des milliers de guirlandes électriques et à la musique qui envahissent les rues, piétonnes pour l’occasion. Chaque année, la place Kléber voit arriver en son centre, la star : son immense sapin des Vosges illuminé qui égaye les sujets des journaux télévisés.

Un marché de Noël sous haute sécurité

Tous les arrêts de bus et tramway ont été fermés en centre-ville cette année pour obliger les badauds à arriver par l’extérieur des boulevards et ainsi être fouillés un par un par des agents de sécurité. Des patrouilles et des camions de CRS, police, gendarmerie et militaires ont été disposés stratégiquement afin que les habitants et visiteurs se sentent en sécurité. C’est plutôt rassurant et l’on oublie rapidement que nous sommes ‘en guerre’. D’après les alsaciens, la fréquentation a malgré tout quelque peu baissé cette année par peur d’une attaque terroriste.