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Compit : une vision de l’entreprise radicalement nouvelle

Anne Charpentier, dirigeante d’Acha Consulting et experte en achats, est le relais en Bourgogne pour distribuer ce jeu. Formatrice achats et supply chain : elle réalise des audits pour vous proposer une cartographie de vos achats, dispense des conseils en stratégie d’achats, vous aide à optimiser ou organiser votre processus achats, vous accompagne pour mettre en place des plans d’actions, ou des missions opérationnelles de sourcing, appels d’offres, négociation… c’est dans le cadre de ses diverses activités qu’elle utilise le jeu Compit. ‘Il s’intègre parfaitement dans une Team building ou dans un séminaire. Le jeu reprend les caractéristiques d’une entreprise réelle et aide les chefs d’entreprise à améliorer leur performance globale et à gérer les risques pour augmenter significativement la rentabilité. Il permet de fédérer les équipes en leur montrant les incidences d’une décision d’un service de l’entreprise et les conséquences sur un autre département, montre comment améliorer la compétitivité (gain de 5 à 20 %) et l’efficience des personnels. Les équipes analysent, diagnostiquent, arbitrent et prennent des décisions. Les formations se déroulent généralement sur une demi-journée pendant laquelle nous enseignons une approche théorique courte, puis nous jouons en appliquant la théorie grâce au simulateur Compit, enfin nous débriefons en recherchant des voies nouvelles d’améliorations et des gains de compétitivité’ nous confie Anne.

Apprendre et comprendre l’entreprise en jouant

C’est la vocation de Compit, un Business Game créé par Jean-Luc Laudet. Quatre années de développement pour un jeu évolutif qui s’améliore au fur et à mesure des remarques de ses utilisateurs. Compit est distribué en France depuis trois ans, les cibles : les écoles de commerce et d’ingénieurs, les formations achat, vente, logistique, informatique et les entreprises. ‘C’est sur un coup de colère  en dispensant des cours que m’est venue l’idée de ce concept. En effet, je me suis aperçu que les élèves n’avaient pas de logiciel pour simuler leur métier et que cela n’existait pas’ explique Jean-Luc, le créateur.

Le Compit est interactif, il sera proposé fin novembre lors d’une manifestation à Saintes réunissant 300 chefs d’entreprise. De nombreuses écoles et universités d’horizons différents le proposent à leurs étudiants. Le créateur travaille sur un jeu nouvelle génération dans lequel apparaîtront des avatars afin de capter l’attention du joueur. Les utilisateurs sont satisfaits ou remboursés.

Paru le 22 août dans le Journal du Palais de Bourgogne

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Sandra, une jeune diplômée icaunaise expatriée aux Pays-Bas

A presque 28 ans, Sandra Rombi est déjà une expatriée expérimentée aux pays des tulipes. Tout juste diplômée d’un Master en Management d’un Centre de Profit obtenu à l’IFAG Auxerre (Institut de Formation aux Affaires et à la Gestion) en 2012, elle décide que son avenir est ailleurs. ‘Je voulais partir en Chine pour Hermès Métal, l’entreprise où j’ai effectué ma formation en alternance. Les dirigeants m’ont jugée trop jeune et m’ont refusé cette expatriation. Alors j’ai recherché des offres d’emploi à l’international et la Hollande m’a ouvert les bras. Je suis partie pour une première entreprise et n’ai pas rencontré de difficultés, voilà trois ans, à changer pour un cabinet de recrutement spécialisé dans le nucléaire, Thomas Thor basé à Amsterdam’ explique la française. ‘Les entreprises néerlandaises aiment recruter des français de langue maternelle pour développer leur business en France, à tel point que je suis régulièrement démarchée pour de nouveaux postes. Mon salaire a doublé en trois ans, et en rajoutant les commissions sur les affaires que je décroche, je m’en sors beaucoup mieux que si j’étais restée dans mon pays’ poursuit la jeune femme.

Un management moderne et efficace

Thomas Thor a été créé en 2010 par trois associés et le cabinet compte trente-huit personnes à ce jour dont 23 nationalités. La richesse du mélange des cultures et la moyenne d’âge de 32 ans sont des atouts pour attirer les jeunes du monde entier. La manière de manager est transversale, c’est-à-dire que tous les salariés quel que soit leur ancienneté et leur poste sont considérés à égalité. ‘J’aime la transparence des équipes, par exemple lorsqu’un recrutement est terminé, chaque Manager Comptes clés explique par email à toute l’entreprise le poste, le profil recruté, les difficultés rencontrées pour que l’expérience de l’un serve aux autres’ raconte Sandra. Un management efficace et motivant : l’entreprise prend à sa charge un abonnement à une salle de sport et offre une heure par semaine aux équipes pour se défouler. Chaque mois, un évènement social (Social Event) est organisé par les salariés, l’entreprise alloue un budget de 30 €uros par personne et les employés s’adonnent à un cours de salsa, à la fabrication de bonbons au chocolat, résolvent une énigme, partent en croisière… une jolie initiative pour fédérer le personnel. Les salariés attribuent également des notes au meilleur employé du mois ce qui autorisera ce dernier à établir des demandes à la direction et à faire progresser le cabinet.

Paru le 29 août dans le Journal du Palais du Bourgogne

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Che bello, le Bellovidère !

Le Bellovidère est une salle de spectacle de 50 places, particulière et située dans l’antre d’une ancienne auberge à Beauvoir en Puisaye (entre Auxerre et Toucy) pendant la saison hivernale ou sur la Place de l’église, mise à disposition par la commune, aux beaux jours. Suivez l’Ânesse ! Et vous arriverez sur le lieu, central. Ouvert depuis 2008 et créé sous forme d’association par un couple d’artistes, Selin Dündar et Nicolas Delarbre, parisiens désireux de s’installer à la campagne pour vivre de leur art et le transmettre. Tous deux assurent la direction artistique du Bellovidère, et ont déjà créé une dizaine de spectacles de théâtre et de danse contemporaine.

‘Nous cherchions à quitter Paris. Sa place centrale (la place du village), son histoire, sa mémoire et la beauté du lieu nous ont convaincu. Le but de l’association est d’animer un lieu de vie convivial avec comme outil le spectacle vivant : un théâtre à taille humaine. Apporter la culture à des publics éloignés, servir de relais aux compagnies, groupes, troupes du spectacle vivant, créer du lien, localement. Nous y programmons, nous  y accueillons des résidences d’artistes et nous faisons découvrir le théâtre et la danse contemporaine aux élèves des écoles alentours avec le programme « Le Bello retourne à l’école » raconte Nicolas, en maître des lieux.

De l’humour toujours et encore

Au programme chaque fin de semaine, beaucoup de rires, des interprétations décalées, originales, audacieuses, un instant agréable qui ne laisse pas le spectateur indifférent. Une soirée au Bellovidère est garantie inoubliable. Les shows, lorsqu’ils ne sont pas nés de l’imagination des hôtes de ce lieu, sont choisis au rythme de leurs rencontres ou de leurs pérégrinations comme ils aiment à le revendiquer.

Le Bellovidère, reconnu d’intérêt général, fonctionne grâce au mécénat des entreprises et des particuliers qui peuvent déduire une partie de leurs dons de leurs impôts. Le succès de cet endroit est du au bouche à oreilles des habitués, la meilleure des publicités. Surtout vous assurer d’avoir réservé votre place bien à l’avance car les représentations sont souvent complètes.

Paru le 15 août dans le Journal du Palais de Bourgogne.

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Un bel été à Saint-Aubin-Chateauneuf

Organisé depuis 2005 à l’initiative d’Yvette et Eric Pace, véritables passionnés de musiques du monde mais aussi vice-présidente et président du Collectif Musiques et Danses, le Festival propose une dizaine de rendez-vous estivaux.

Chaque vendredi dès 19h30, la Grange du Moulin du Berceau, rénovée et aménagée pour l’occasion, se transforme en salle de concert pour accueillir quelques 300 personnes venues des alentours avec leur repas tiré du sac pour écouter des groupes éclectiques et envahir la piste de danse. ‘Le vendredi soir est un moment de détente privilégié pour aborder le weekend et cela nous motive pour augmenter le nombre de concerts. Le concept ‘bon enfant’ plaît beaucoup aux spectateurs’ nous confie Eric Pace. L’association offre les tables, les bancs et la musique, et le public rétribue un don à sa convenance dans le creux du chapeau qui circule en fin de soirée.

Tous les types de musiques sont invités à se produire, de la variété française au jazz, blues, musique de rue, musique tzigane, chansons humoristiques, rock’n roll… une ouverture sur la diversité musicale, diversité représentative de toutes les tendances mais aussi pour faire découvrir des tempos inhabituels à un public qui n’a pas toujours l’occasion de se rendre à des concerts.

Yvette nous raconte que ‘Toute l’année, nous parcourons les festivals et les salles de spectacles locales pour découvrir de nouvelles tonalités et dénicher les talents qui viendront animer les douces soirées saint-aubinoises au moulin, un endroit pittoresque.’

Un bureau d’une dizaine de personnes et de nombreux bénévoles se sont pris au jeu d’aider chaque vendredi à l’installation de la salle pour que le festival soit une réussite pérenne.

Depuis 2007, le Collectif Musiques et Danses de Saint-Aubin-Châteauneuf est reconnu d’intérêt général. La loi du 1er août 2003 relative au mécénat permet aux entreprises et aux particuliers de bénéficier d’une réduction d’impôt, pour les entreprises : 60 % du montant versé dans la limite de 0.5 % du chiffre d’affaires et pour les particuliers : 66 % du montant versé dans la limite annuelle de 20 % du revenu imposable. Le mécénat représente un tiers des recettes. Un excellent prétexte pour diminuer son budget impôts.

Paru le 8 août dans le Journal du Palais de Bourgogne.

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Développer son réseau grâce aux brunchs des Positives Entreprises

Organisés depuis mai 2016 à l’initiative de Christine Jan, Conseiller Entreprises, Chef de Projet RIDY et Evènement Business, et Animatrice de la Communauté des Positives Entreprises à la CCI de l’Yonne, ces brunchs permettent aux entreprises de se rencontrer une fois par mois, pendant l’heure du déjeuner, et de découvrir une entreprise icaunaise. La première édition a eu lieu dans les locaux de Virly, concessionnaire Fenwick à Monéteau, et la deuxième dans les ateliers de l’Yonne Républicaine à Auxerre dont les rotatives tournaient de journée pour l’occasion.

‘En alternance avec les RIDY, en 2008, nous avons créé l’Evènement Business (années paires). En 2013, nous avons lancé la Communauté des Positives Entreprises, qui se réunit tous les 3 mois, avec la présentation de deux donneurs d’ordres. Cette communauté compte aujourd’hui plus de 500 entreprises. Depuis mai, nous organisons les brunchs des positives entreprises, afin que les dirigeants de PME développent leur réseau, prennent des contacts, réalisent des affaires’ nous explique Christine Jan. Ces rencontres ont lieu le deuxième mardi des mois où il n’y a pas de rencontres de la Communauté des Positives Entreprises : janvier, février, avril, mai, juillet, octobre et novembre. Le nombre participants est limité à 45 personnes par brunch.

‘Les chefs d’entreprise ont très bien accueilli ce nouvel évènement, et le nombre maximum de participants  est très vite atteint’ poursuit Christine. La réservation est rapide, elle s’opère en ligne et le coût de participation est de 25 € par personne.

La communauté des Positives Entreprises se réunira le 28 septembre prochain à Clamecy, avec au programme : visite d’entreprise, speed business avec le club des entrepreneurs de Clamecy, et le 13 décembre à la CCI. Les prochains brunchs auront lieu les 11 octobre et 8 novembre. Les lieux d’accueil restent encore à déterminer, ils seront communiqués dès la rentrée de septembre.

Paru le 8 août dans le Journal du Palais de Bourgogne.