Lancement drive senonais (1)

Le drive fermier a la cote dans l’Yonne

Le premier drive fermier issu du Réseau ‘Bienvenue à la Ferme’ installé dans les locaux de Groupama à Auxerre est un vrai succès. Ouvert depuis un an et demi, il compte aujourd’hui 1200 clients. L’engouement des consommateurs pour cette formule est tel qu’un deuxième drive a été créé à Sens au printemps à l’occasion de la foire annuelle. Pour commander, rien de plus simple : il suffit de se connecter au site, de passer sa commande, et la livraison intervient chaque vendredi après-midi. Pour Auxerre, chez Groupama ou à Champs sur Yonne au sud de la ville et pour Sens au 4, rue Henry Collinet à MAILLOT. 500 comptes clients ont été créés à Sens depuis le 1er mai 2016.

A l’origine de cette initiative, une quinzaine de producteurs locaux. Les drive fermiers proposent, fruits et légumes, viande d’agneau, de porc, de boeuf, mais aussi volailles, fromages de vache et de chèvre, lait, yaourts, miel, pain, pâtes, huiles, escargots, foie gras… à peu près tout pour composer de savoureuses assiettes. A l’heure de la mal bouffe, les français boudent les grandes surfaces et préfèrent les circuits courts pour privilégier la consommation locale, naturelle ou même bio pour préserver leur santé et leur porte-monnaie. Beaucoup plus convivial, le contact producteur-consommateur est favorisé puisque ce sont les agriculteurs eux-mêmes qui se chargent de livrer les clients dans les drive.

Au total sur le département : 110 commandes par semaine, un panier moyen de 35.00 € et déjà 1700 adeptes sur l’Yonne. La réussite de ce projet va engendrer l’ouverture d’un deuxième point de retrait à Sens dès la rentrée de septembre et le Réseau prévoit un troisième drive à Avallon dont la date reste encore à déterminer.

Les producteurs du Réseau ‘Bienvenue à la Ferme’ se réunissent tout l’été, le dernier vendredi de chaque mois en fin d’après-midi à la Ferme de la Métairie à Villiers-sur-Tholon (entre Aillant-sur-Tholon et Joigny).

Plus d’informations sur www.drive-fermier.fr/89senonais/ et sur www.drive-fermier.fr/89/

Paru le 25 juillet dans le Journal du Palais.

Création d'une toile par Karls - Evénement entreprise du 12 mai 2016

Art et entreprise

Ce pourrait être un sujet de bac philo, mais ce pourrait être aussi une réalité moderne, d’aujourd’hui. La RSE ou Responsabilité sociale des entreprises est un concept qui, en clair, intègre les préoccupations sociales, environnementales et économiques de l’entreprise. La RSE s’applique à tout type de compagnie : des multinationales cotées, aux petites et moyennes entreprises. La bonne pratique RSE est une action dans laquelle l’entreprise s’engage dans la durée, au-delà de ses obligations légales, à produire un bénéfice environnemental et social. Cette bonne pratique contribue aussi à sa performance économique. Et l’art fait partie intégrante du bien-être au travail, il apaise et adoucit les relations professionnelles.

C’est cet aspect que nous propose de découvrir Guillaume Luzé. Des études de commerce brillantes, une longue expérience dans l’immobilier et une passion pour l’art contemporain ont amené Guillaume, bourguignon natif de l’Yonne à s’impliquer professionnellement dans ce secteur et à créer, en 2014, Art & Value, une plateforme de sourcing d’œuvres d’art.

Une image moderne et positive de l’entreprise

Le principe, Guillaume conseille et accompagne ses clients dans l’acquisition d’œuvres d’art. ‘Selon un mode opératoire simple emprunté à la gestion de patrimoine, nous analysons la sensibilité artistique du client, son objectif (besoin d’image ou financier et patrimonial) et son budget. Puis nous lui proposons des profils d’artistes français et étrangers correspondant à ses goûts et à ses objectifs, et enfin recherchons les œuvres adaptées à sa commande’ nous explique le spécialiste en art moderne.

Aujourd’hui, et beaucoup plus qu’avant, l’entreprise a besoin de donner une image positive d’elle-même envers ses clients et salariés : la décoration de ses locaux, le développement de son identité auprès de ses clients et l’attachement des collaborateurs à leur environnement de travail. Elle a également des objectifs financiers et patrimoniaux : acquisition d’actifs complémentaires à ceux de l’activité principale, la défiscalisation permise par la loi 238 bis AG du CGI (mécénat et acquisition d’œuvres d’artistes vivants), et même l’acquisition par paiement comptant et / ou l’acquisition par la LOA (location avec option d’achat).

‘Notre panel d’intervention, poursuit Guillaume, est assez large : nous pouvons fournir un ‘package artistique ou un projet d’évènement global, une proposition complète (lieu, contenu, sourcing et organisation de l’intervention des prestataires) intégrant un contenu artistique. Notre objectif est d’utiliser l’art comme élément de différenciation dans les évènements des entreprises afin de les rendre originaux et très réussis.’

Des prestations inventées sur mesure

Art & Value a développé trois types de prestations artistiques : l’intervention d’un collectionneur avec un contenu à définir avec le client, l’exposition d’œuvres d’un ou plusieurs artistes selon une thématique à convenir, et la réalisation d’une performance en live comme la création d’une toile monumentale (de 2 à 10 mètres de largeur) selon une durée variable de 20 à 90 minutes. Des prestations très originales pour des évènements inoubliables à présenter à vos salariés lors de séminaires, une ouverture aussi sur la peinture contemporaine et le monde artistique en général. L’art se démocratise et devient par le biais de l’entreprise, accessible au plus grand nombre.

Art & Value travaille également avec des particuliers dans le cadre d’un achat passion, d’une diversification patrimoniale, d’une défiscalisation, d’un investissement ou d’une transmission.

Paru le 18 juillet dans le Journal du Palais.

Olivier Torrès1

Diriger une PME est-il bon pour la santé ?

Ou encore, les chefs d’entreprise sont-ils à risque de burn-out ? Diriger une PME est-il bon pour la santé ? Ce sont les questions auxquelles a tenté de répondre Olivier Torrès, professeur en management et chercheur, lors de son intervention au CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) de l’Yonne le 6 juillet dernier. ‘Je me qualifie de PMiste, les TPE et PME représentent 99.84 % des entreprises françaises soit 7 millions d’emplois salariés et 3 millions de travailleurs non-salariés, les chefs d’entreprise.’ explique l’universitaire.’ Tous les modèles économiques sont basés sur les 243 grandes entreprises françaises pourtant minoritaires en terme d’effectifs et de chiffre d’affaires. Les PME sont plus taxées que les grandes entreprises car elles n’ont personne pour les représenter, pas de ministères des PME par exemple’, poursuit Olivier Torrès.

Un patron de TPE ou PME  n’a pas le temps d’être malade

Ou bien il tombe malade uniquement lorsqu’il est en vacances, la détente après la pression. La perte du patron peut être cataclysmique pour une petite entreprise alors que ce dernier est remplacé sous 48 heures dans un grand groupe.  Une étude a été menée par Amarok (l’observatoire qu’il a créé en 2009) sur 2400 chefs d’entreprise. Les résultats montrent que les entrepreneurs cumulent les facteurs pathogènes : le stress, l’incertitude du carnet de commande, la surcharge de travail et la solitude face à ses soucis et les décisions qu’il doit prendre seul. La contre-hypothèse est bien plus positive, en effet, le créateur ou repreneur d’entreprise a le sentiment de maîtriser son destin, fait preuve d’endurance (longues journées de travail), il est optimiste, passionné et il a la foi en son projet, c’est la salutogenèse. La balance entre les facteurs pathogènes et la salutogenèse est finalement positive et l’on peut en conclure que ‘Entreprendre est bon pour la santé’. Le dirigeant est en auto-exploitation librement consentie, ces éléments lui permettent de vivre mieux et plus longtemps, sa fonction crée de l’espoir, la capacité de se projeter et la fierté de réussir.

Pourtant il est peu encadré et il reste beaucoup à faire en matière de prévention pour créer un partenariat bienveillant. Il s’agit d’un vrai sujet de santé publique et Olivier Torrès souhaite que ses recherches soient reconnues d’intérêt général.  La santé du chef d’entreprise de TPE et PME est un sujet souvent relayé à la une de l’actualité par manque d’accompagnement.

En photo : Olivier Torrès, normalien et professeur agrégé d’économie, créateur d’Amorok basé à Montpellier, le 1er observatoire de la santé physique et mentale des travailleurs non-salariés implanté au Japon et en Suisse.

Paru le 18 juillet dans le Journal du Palais.

Viviana G

Les métiers de l’esthétique, pour changer de voie

Viviana est née en banlieue parisienne. D’origine chilienne, sa langue maternelle est l’espagnol et pourtant, elle maitrise la langue de Molière aussi bien qu’une française d’origine. ‘J’ai découvert le français à l’école, et après ma première journée en maternelle, j’ai raconté à mes parents que la maîtresse parlait la même langue qu’à la télévision’ raconte-t-elle avec humour. Viviana, douée à l’école et dotée de facilités d’apprentissage, poursuit une formation générale en Bac L ne sachant pas très bien où cela la mènerait. Quelques années dans l’animation et l’envie de changer d’orientation professionnelle la chatouille. Une passion certaine pour l’esthétique, l’envie de vivre au vert, de la famille en Bourgogne et voilà, sa décision est prise d’intégrer un CAP esthétique en un an. ‘Le plus difficile a été de retourner à l’école à 26 ans, d’être financièrement dépendante de mon conjoint, même si j’ai trouvé rapidement un travail chez Yves Rocher chaque fin de semaine, et surtout m’adapter à la vie à la campagne’ raconte Viviana.

Charley, elle, a déjà une jolie carrière derrière elle. ‘J’ai travaillé dans différentes structures médicales, maisons de retraite, hôpitaux psychiatriques. Ce qui me plaît par-dessus tout est d’apporter du bien-être aux patients afin de les réconcilier avec leur image grâce à des moments de cocooning, et d’en constater les bienfaits. La pratique de la socio-esthétique requiert des compétences spécifiques, elle s’adresse à des personnes fragilisées et souffrantes atteintes dans leur intégrité physique, psychique ou en détresse sociale’. A 32 ans, elle envisage de continuer à se former en socio-esthétique. Elle a intégré Spa Formation grâce à un coup de cœur pour l’école et sa directrice, Amandine Benoist, investie et très pédagogue, elle-même esthéticienne de formation.

Quant à Viviana, elle intégrera en septembre un BP (entendez Brevet Professionnel) au CIFA d’Auxerre, en alternance chez l’employeur qui lui a fait confiance cette année. Elle souhaite approfondir ses connaissances en esthétique et ambitionne de gérer un spa comme responsable d’établissement.

La deuxième promotion de cette formation en dix mois était, cette année, composée d’une douzaine d’élèves par choix délibéré de sa directrice qui a souhaité miser sur le confort des élèves et la qualité de l’enseignement. Cette classe peut être intégrée avec un niveau baccalauréat ou dans le cadre d’un DIF (Droit Individuel à la Formation). Le CAP esthétique cosmétique parfumerie qui comprend une formation théorique mais aussi de nombreuses semaines de stages pratiques en institut ou parfumerie permet d’exercer la fonction d’esthéticienne et de s’installer à son propre compte.

Paru dans le Journal du Palais le 11 juillet 2016.

Salle réunion étage

Nouvelle pépinière d’entreprise à Joigny

C’est la septième structure de ce type dans l’Yonne après celle d’Auxerre, de Sens, de Tonnerre, de Toucy, d’Avallon et de Saint Florentin inaugurée en mai 2015. ‘Un projet de 4.4 millions d’€uros  attendu depuis début 2015 par les entrepreneurs joviniens mais les travaux ont pris quelques mois de retard a souligné Nicolas Soret, Président de la CCJ (Communauté de Communes du Jovinien). Notre volonté politique est le développement économique du bassin jovinien qui a payé très cher le départ du 28ème groupe géographique. Nous souhaitons proposer une offre immobilière aux entreprises, nous avons encore 20000 m2 de réserve foncière sur la commune de Béon que nous espérons transformer en une zone d’activités. Le site du groupe géographique a été réhabilité pour accueillir quinze organismes de formation afin de pallier aux offres d’emplois locales. Nous voulons créer la différence par rapport à nos voisins comme le transport fluvial, déjà opérationnel mais qui devrait s’intensifier d’ici 2020, pour, par exemple, livrer des céréales directement jusqu’à la mer’.

Des entreprises à un pas de la gare

Un emplacement stratégique, facilement accessible. Gérée par la CCI de l’Yonne mais financée par la CCJ, la pépinière est une réponse immédiate à un besoin d’hébergement temporaire de l’entreprise en devenir, des bureaux modulables et évolutifs, un loyer abordable, des prestations de qualité et les services des conseillers de la CCI à proximité. 2190 m2 comprenant 6 ateliers de 85 à 250 m2 et 18 bureaux flambant neufs de 12 m2 dont 60 % sont aujourd’hui disponibles. Les voies ferroviaires à proximité ont permis à la société Transalp de s’installer dans les locaux quelques mois puis de les libérer récemment.

‘Ici nous avons tous les avantages d’une entreprise avec des prestations de qualité comme un secrétariat, un accueil et une permanence téléphonique, un photocopieur, des salles de réunion et de co-working, un espace détente pour déjeuner, une télésurveillance… Ce lieu est un vrai coup de cœur, il me permet de ne plus être isolée, de rencontrer d’autres professionnels et l’accueil y est chaleureux’ nous explique Sandra Leite, coach installée depuis début juin dans son nouveau bureau de 24 m2. Les bureaux sont modulables et Sandra a choisi d’en réunir deux pour avoir plus d’espace lorsqu’elle reçoit ses clients.

Une micro-crèche opérationnelle

Destinée en premier lieu aux 1000 navetteurs qui rejoignent Paris tous les jours, mais aussi aux salariés en horaires décalés et aux entrepreneurs de la pépinière, la crèche Maria Montessori, du nom de la célèbre psychiatre italienne, est attenante à la pépinière. Les horaires d’ouverture, de 5h45 à 19h, offre une véritable amplitude pour les parents. Une dizaine de lits sont à disposition.

L’inauguration s’est déroulée en présence de Marie-Guyte Dufay, Présidente de la région, Alain Perez, Président de la CCI, Bernard Moraine, Maire de Joigny, et Isabelle Chaput, Présidente de la CAF.