St Val 15 nov

L’équitation, plus qu’un sport, une passion

L’Yonne compte un peu plus de 70 écuries entre les centres équestres, les poney-clubs et les haras de propriétaires.

Compétiteurs de horse-ball, de dressage ou de saut d’obstacle, la trêve hivernale est imposée à tous les amoureux d’équitation sans vraiment être une obligation officielle. Les journées courtes, les mauvaises  conditions climatiques : le froid, le gel, la pluie réunissent toutes les situations extrêmes à la pratique de l’équitation. Cette pause est malgré tout utile pour les équidés. Outre le fait qu’il soit dangereux de les faire galoper, marcher ou sauter sur des sols gelés, la trêve hivernale permet de travailler leur mental et leur physique en vue de la reprise des concours en février-mars selon la météo. Certains concours sont toutefois organisés ‘indoor’ lorsque les structures le permettent.

‘Devenir propriétaire d’un centre équestre, un rêve d’enfant’

‘Le rêve de transmettre sa passion en enseignant les techniques équestres à un public de tous âges et tous niveaux confondus et apporter satisfaction aux clients quelques soient leur motivation pour ce sport. La gestion personnalisée de la cavalerie et des cavaliers rendent ce travail attrayant et varié’ nous explique Guénaëlle Dutillet, coach et propriétaire des Ecuries des Croix à Bussy le Repos.

Presque un sacerdoce

Peu de temps pour soi et des charges élevées. L’augmentation de la TVA cette année empêche les petites structures d’embaucher et les contraintes administratives sont de réels freins au développement de l’activité. Les centres équestres doivent bien choisir leur stratégie : augmenter les tarifs pour palier à l’accroissement des coûts de fonctionnement ou réduire les bénéfices et par conséquent leur rémunération ? Tous n’ont malheureusement pas survécu cette année et beaucoup sont en difficulté financière.

Crédit photo : Kréalise.com

Crèche Monéteau

Noël, Joyeux Noël

Originaire de l’est et du nord de l’Europe, Allemagne, Belgique, Luxembourg ou Alsace, les marchés de Noël fleurissent partout depuis déjà quelques années. Réelle tradition ou nouvelle tradition commerciale, chaque ville et village français, souhaite créer le sien. Notre département ne fait pas exception à la règle. Des dizaines de marchés de Noël sont à visiter chaque weekend de décembre. L’occasion de découvrir ou redécouvrir notre savoir-faire culinaire et notre artisanat.

Ambiance festive

Musique, chants, Père-Noël, bonbons, vin chaud, produits d’exception, les tentations sont au rendez-vous pour organiser une fête délicieuse. Et le terroir de l’Yonne nous a plutôt gâtés. Des escargots bio d’Armeau et leurs dérivés originaux, aux chapons, dindes et poulardes de la Maison Boname à Villiers sur Tholon, en passant par les sujets en pain d’épices et macarons de la Boulangerie-Pâtisserie Halbin Joigny ou les biscuits de Bille de sucre, les vins fins élaborés sur nos collines joviniennes, saint-brisiennes et chablisiennes, les truffes de Noyers-sur-Serein, le saumon d’Epineau-les-Voves et du Borvo… nos papilles sont plus que jamais affutées et en éveil.

Tradition et amour

La situation économique de notre pays n’empêchera pas la France de festoyer, Noël, c’est sacré ! La fête, la tradition, la famille, la joie de voir nos enfants découvrir leurs cadeaux, cela n’a pas de prix même si les budgets se réduisent, paraît-il.

Les derniers marchés de Noël auront lieu ce weekend dans les caves des viticulteurs de Saint-Bris-le-Vineux, chez Roger Rabuat à Méré (producteur de foie gras), à Saint Clément ou à Auxerrexpo… les marchés traditionnels de Joigny, Sens, Auxerre, Toucy, Chablis, Villeneuve-sur-Yonne, Migennes… seront ouverts pour les retardataires.